Parti qui a toujours été aux côtés des luttes des travailleurs depuis près de trois-quarts de siècle, le PCM (Parti Communiste Martiniquais) a publié le communiqué ci-après au sujet de la crise sanitaire et sociale que traverse en ce moment la Martinique...
Communiqué du PCM sur la crise sociale
Engager le dialogue avec toutes les forces sociales pour apaiser le climat social
La crise sanitaire, ainsi que notre Parti l’avait prédit, a débouché sur une crise sociale d’ampleur tant en Guadeloupe qu’en Martinique.
En réalité, la crise sanitaire a joué un rôle de révélateur des crises qui frappent nos sociétés depuis longtemps.
Aujourd’hui, les Martiniquais(es) expriment une légitime colère contre les injustices nombreuses subies par notre peuple : difficultés d’accès aux soins, misère de l’hôpital public, aggravation de la pauvreté et de la précarité en dépit des efforts des collectivités, atteintes au pouvoir d’achat par une nouvelle flambée de la vie chère attisée par la hausse des prix des carburants et du gaz, chômage considérable des jeunes, etc.
Aujourd’hui la réponse à l’angoisse et à la colère des Martiniquais ne saurait être l’envoi de forces de répression et la prise de mesures de coercition, telle la suspension des soignants et pompiers non vaccinés.
Le pouvoir doit engager le dialogue et la concertation avec toutes les forces sociales afin d’apaiser le climat social.
Car l’heure est aux décisions concrètes pour dégager le chemin d’un consensus martiniquais afin de sortir de la crise et éviter l’embrasement et le chaos.
Le PCM condamne les violences et les déprédations de toutes natures et ne confond pas l’action des travailleurs en lutte avec les dérives des casseurs.
Cependant il faut redonner à notre jeunesse des perspectives et de l’espoir par des initiatives fortes en faveur du travail, de la formation et de la dignité.
La question centrale est celle du pouvoir d’achat et des conditions de vie du peuple et non celle de l’obligation vaccinale qui préoccupe une partie de l’opinion.
Pour lutter contre la pandémie, il faut donner à l’hôpital public les moyens humains, matériels et financiers à la hauteur du défi actuel.
Le pouvoir doit aussi bloquer les prix de carburants et du gaz à un niveau raisonnable accessible par les citoyens. Il doit réinstaurer le contrôle des prix et des marges de produits de première nécessité, singulièrement dans l’alimentation.
Les salaires du public et du privé, les pensions, doivent être revalorisés.
Le gouvernement doit remiser aux oubliettes ses contre-réformes de régression des retraites et de l’indemnisation du chômage qui feront des ravages dans le contexte socio-économique dégradé du pays.
Enfin, il convient ensemble d’engager la Martinique dans une voie nouvelle de responsabilité et de développement authentique.
Fort-de-France, le 23/11/2021
Le Secrétaire général du PCM
Georges Erichot
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite