DOCUMENT BFMTV. À l'ouverture du procès pour viol d'Alex Ursulet, ex-avocat de Guy Georges, la plaignante témoigne pour la première fois

Alex Ursulet devant la cour criminelle de Paris ce lundi 10 novembre. L'ancien ténor du barreau, qui a notamment défendu Guy Georges, est poursuivi pour viol. Les faits remontent à 2018, et pour la première fois depuis cette date, la plaignante s'exprime à la télévision, sur BFMTV.

En janvier 2018, à 25 ans, Margaux* rejoint le cabinet du célèbre avocat pour un stage. Le 30 janvier, Alex Ursulet l'invite à déjeuner. Un repas qui prend tout de suite une tournure très déplacée.

"Lorsque j'arrive dans le restaurant il m’avait déjà commandé un cocktail alcoolisé", raconte-t-elle à BFMTV. "On a une conversation qui commence à aller plus directement sur des éléments très personnels me concernant, notamment ma vie sexuelle etc."

De retour au cabinet, l'avocat lui demande de monter, seule, pour vérifier que personne d'autre ne s'y trouve. "Je l'informe qu’il n'y a pas son collaborateur et à ce moment-là Alex Ursulet revient. Là je comprends qu'il souhaitait s’assurer du fait que je serai seule au cabinet. C'est à ce moment-là que les faits de viol ont été commis."

La plaignante a refusé le huis clos

Sous le choc, Margaux démissionne de son stage dès le lendemain, par mail. Dès lors, elle rapporte des messages insistants de la part du pénaliste, qu'elle a encore gardés, ainsi que des appels répétés. Une pression constante, pour tenter de la faire taire.

"On essaye malgré tout de continuer sa vie mais on n'est plus vraiment maître de son destin. C'est difficile de se projeter quand on est constamment ramenée à un fait marquant de son passé."

Margaux a choisi de renoncer au huis clos lors du procès qui débute ce lundi 10 novembre. La jeune femme est depuis elle-même devenue avocate et veut que son histoire soit notamment entendue par ses consœurs et confrères.

Alex Ursulet, quant à lui, clame toujours son innocence. Contactée par BFMTV, son avocate indique que le pénaliste ne fera aucun commentaire avant le procès. Il encourt jusqu'à 20 ans de prison pour viol aggravé, commis en abusant de l’autorité conférée par ses fonctions.

*Le prénom a été modifié pour respecter l'anonymat.

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