Et voilà… une fête nationale !

Yves-Léopold MONTHIEUX

Rubrique

     FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après : montraykreyol@gmail.com

   La seule "ligne" qui est la nôtre est celle de la libre expression de nos collaborateurs et collaboratrices, sachant que nous publions toutes les opinions (de la droite assimilationniste à l'extrême-gauche "indépendantiste") et cela depuis le prédécesseur de FONDAS KREYOL à savoir MONTRAY KREYOL lequel a duré 15 ans et redémarrera un jour ou l'autre. FONDAS KREYOL, lui, a 4 ans d'existence.

    Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...

Voilà donc l’invitation attendue à participer au rituel de fin d’année : la célébration de « décembre 59 ». Le rappel de cet épisode met fin aux commémorations du mois, après celles de la mort de Frantz Fanon et de l’affaire de l’OJAM. Un placard qui affiche « 3 jeunes tués par les CRS », c’est reprendre la thèse « révolutionnaire » qui avait beaucoup servi le roman national au début des années soixante et que la vérité de l’histoire avait cru balayer. C’est le retour de l’histoire au roman, on ne pourrait pas trouver de meilleure image pour illustrer le mot d’un commentateur éclairé : « faux répété est vérité » ou cet autre, « peu importe la vérité historique seule la légende compte ».

Se dirige-t-on dès lors vers le vrai divorce entre le récit, qui n’aurait été que mis à mal, et l’histoire dont se détache l’historien idoine, en bonne place sur cette affiche ? Jadis le récit national, comme la légende, avait besoin de temps ; il surgissait de l’obscurité du temps. Aujourd’hui il s’écrit en pleine lumière, en même temps que l’histoire et même après l’histoire. Et contre l’histoire, s’entend. C’est ainsi que la reprise du contradicteur « voilà pourquoi votre fille est muette » prend du sens ici et trouve quelque cousinage avec l’expression créole Sa ki pa kontan toufé.

 

Fort-de-France, le 18 décembre 2021

Yves-Léopold Monthieux

Connexion utilisateur

Commentaires récents

  • Trinidad-et-Tobago a un nouveau Premier ministre : Stuart Young (Sino-Caribéen)

    POURTANT...

    Albè

    08/01/2025 - 19:42

    ... Lire la suite

  • "Nous sommes une majorité de Nègres sur notre territoire !"

    ENFANTS DE LA DAME

    Albè

    08/01/2025 - 11:46

    Le plus tragi-comique dans tout cela c'est que les enfants de la dame en question se sont faits a Lire la suite

  • TARON S’EN VA. TANT MIEUX CELA NE VA RIEN REGLER. TANT PIS

    Donc si je comprends bien...

    Nuit noire

    08/01/2025 - 08:27

    Donc si je comprends bien , il ne fallait pas participer à la répression des Brigades Rouges ,de Lire la suite

  • Il est trop tard, Chaben !...

    Un mauvais procès???

    Karl

    07/01/2025 - 21:02

    Il parait, selon un commentateur d'ordinaire plus avisé et surtout plus prudent que "Les Martiniq Lire la suite

  • "Nous sommes une majorité de Nègres sur notre territoire !"

    Li-menm...

    Frédéric C.

    07/01/2025 - 19:37

    ...Ès i ka konpwann sa i ka di-a?... Lire la suite