Comme d’autres territoires européens, l’Italie a connu une année 2021 faste, avec une croissance des ventes en librairie. Et ce, même après une année 2020 déjà particulièrement riche en réussites pour ces commerces. Les données de L’Osservatorio sulle librerie in Italia, en partenariat avec l’Association italienne de libraires, démontrent la puissance de ces commerces de proximité.
Avec plus de 50 % des librairies indépendantes qui font état d’une hausse de fréquentation, de ventes et de volume, le commerce a le sourire. En regard de 2020, la croissance s’accompagne d’une fidélisation plus grande encore : 73 % des clients ayant acheté au moins un livre dans les premiers mois de 2021 étaient déjà des clients historiques.
Les compteurs s’affolent quand on prend plus de distance : de 38 % de parts de marché à 50 % fin 2021, la librairie s’installe dans les étoiles — ou pas très loin.
Plusieurs établissements ont recruté pour mieux répondre à la demande, tout en améliorant significativement leur trésorerie. Sans pour autant perdre de leur franc parler : si 52,2 % des librairies indépendantes vendent des manuels scolaires, 9 sur 10 estiment que le service des maisons d’édition est insatisfaisant. De même, 65,9 % éprouvent des difficultés à se procurer des nouveautés et 61,9 % ont des inquiétudes de cet ordre concernant le fonds de catalogue.
L’agence Ansa rapporte l’analyse que propose Paolo Ambrosini, président de l’ALI, sur ce sujet : « En 2021, les limites organisationnelles de l’édition scolaire sont apparues, ce qui a entraîné des problèmes et de nouvelles difficultés de gestion. » La sécurisation de ce volet pour les librairies devient fondamentale, ajoute-t-il.
Sur l’ensemble du territoire italien, 580.000 commerces de détail existent, dont 3564 librairies — 31,2 % sont dans le sud du pays, et la plus faible représentativité se retrouve dans le nord-est, avec 17,6 %.
Reste qu’au global, on décompte 4200 entreprises dans le commerce du livre au détail (neuf et occasion). En 2012, on recensait 3901 librairies, spécialisées dans le neuf, soit une perte de 337 commerces.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite