Les Anses-d’Arlet – Martinique - Samedi 24 fév. 2024. Invité par les chercheurs du CNRS et Damien Chevallier, directeur du programme de recherche scientifique, Louis Boutrin, Conseiller territorial et Pdt de Martinique-Écologie, a participé à une séquence dudit programme visant à la préservation des tortues marines menacées sous nos latitudes par les impacts de facteurs environnementaux.
Accompagnée par une équipe d’apnéistes chevronnés conduite par le Saintannais Sidney Régis (un des cinq meilleurs mondiaux) et une embarcation de la Société Nationale de Sauvetage en Mer, les chercheurs étaient à pied d’œuvre sur la Canopée Bleue, un bateau électro-solaire, bas carbone, équipé de panneaux photovoltaïques et pourvu de deux moteurs à propulsion électrique. Un investissement rendu possible grâce au financement obtenu dans le cadre du Programme Territorial de Maîtrise de l’Énergie (PTME) initié par la CTM dès 2016.
Si la Martinique constitue indéniablement un hot-spot où s’alimentent et se reproduisent pas moins de trois espèces de tortues marines sur les six actuellement les plus menacées au monde, à savoir, la tortue verte, la tortue imbriquée et la tortue luth, il n’en demeure pas moins que des mesures de sauvegarde s’imposent en urgence d’où l’importance du suivi scientifique mené actuellement par le CNRS. Braconnage, mouillage sauvage, destruction des herbiers et des habitats d’alimentation, pollutions marines domestiques, agricoles et industrielles, maladies, sont en effet autant de menaces qu’il convient de mesurer et d’analyser afin d’améliorer la protection de ces tortues marines.
En cette matinée ensoleillée de carême, les participants à la mission n’ont pas trop eu le temps d’admirer le littoral arlésien et les sublimes falaises qui surplombent la mer des Caraïbes. La rigueur méthodologique et la vigilance s’imposaient. Le protocole observé par les chercheurs consistait en la capture, le marquage et la recapture de populations de tortues marines qui fréquentent les eaux cristallines de l’Anse Dufour, de la Pointe Burgos et de Grande-Anse. Une injection d’un transpondeur en sous-cutanée de tortues capturées permet un suivi et une lecture via un scanner portatif. Une fois capturée par les apnéistes expérimentés, l’équipe à bord dispose d’à peine 5 mn pour procéder aux mensurations des tortues, aux prélèvements sanguins, à lecture au scanner et à la recherche de fibropapillomatose, une forme d’herpès de la peau qui touche les tortues marines. Une méthode de travail parfaitement maîtrisée par Damien Chevallier qui coordonne ces opérations depuis plus de 10 ans.
Finalement, personne n’a chômé à bord ou en mer. Chacun, à son poste, a apporté sa précieuse contribution dans le déroulement des opérations. Reste maintenant à attendre l’analyse scientifique de toutes ces données qui, d’ores et déjà, devrait révéler bien des surprises quant à l’impact des facteurs environnementaux sur les espèces de tortues examinées.
JL ALCIDE
Document
Image
Image
Image
Image
Image
Les Afro-Américains ayant voté Trump, avaient ils oublié QUE pendant son 1er mandat celui-ci avai Lire la suite
Qui a dit que les Antillais ne devraient rien faire contre telle ou telle ignominie qui se déroul Lire la suite
Ainsi les antillais devraient laisser D’ABORD les Africains régler leurs problèmes de négrophobie Lire la suite
...que vous ne commentiez pas le sujet central de tel article de FK. Lire la suite
...n'y a pas de négrophobie au Maghreb ? Lire la suite