Au-delà des 73.000 voix recueillies par Marine Le Pen, la fille du tortionnaire de la guerre d'Algérie, au deuxième tour des dernières élections présidentielles, ce qui frappe__et qui choque__, c'est le fait que les deux partis français d'extrême-droite, le sien et celui d'Eriz Zemour, dénommé "Reconquête", puissent tranquillement présenter des candidats aux élections législatives dans les 4 circonscriptions que compte la Martinique.
Et pas des candidats "blancs" ou "Métros", s'il vous plait, mais des Antillais "de souche" (comme aime à dire l'extrême-droite mais parlant des descendants des Gaulois) ! Et ça sans provoquer ni émoi ni la moindre indignation dans un pays majoritairement peuplé de descendants d'esclaves. Que s'est-il donc passé depuis que des Martiniquais avaient envahi l'aéroport du Lamentin en décembre 1987, il y a donc 35 ans de cela, pour empêcher l'atterrissage de l'avion de Jean-Marie Le Pen ? Où sont les militants, les comités, les intellos, les syndicalistes qui, depuis lors, n'avaient cessé de brandir le mot d'ordre de "Le Pen déwò !" ?
Disparus corps et bien ! Noyés dans les délires qui se sont emparés des Martiniquais depuis quelques années, notamment le refus d'une poussière d'autonomie (Article 74) par 80% des votants, l'hostilité croissante à l'endroit des immigrés caribéens (particulièrement les Haïtiens) ou encore le rejet hystérique de la vaccination contre le covid-19 par des abrutis d'antivax qui ne sont pas des chercheurs en microbiologie ni en épidémiologie ni en rien du tout mais qui croient pouvoir donner des leçons à la terre entière. A ces grands délires se sont ajoutés, au fil du temps, de petits délires qui, combinés tous ensemble ont fini par faire de la Martinique un pays qui marche sur la tête. Cela d'autant plus que nos politiques de tous bords font semblant de ne rien voir et continuent à squatter postes électifs, prébendes et autres "tot" comme on dit en créole, persuadés de "développer la Martinique".
Nul étonnement donc à ce que nous soyons arrivés à une situation où les deux partis racistes français puissent en toute impunité et surtout tranquillité présenter des candidats dans les quatre circonscriptions législatives d'un pays pourtant peuplé de "Neg"...
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
Commentaires
Marcher sur la tête, c'est possible !!
Rose
18/05/2022 - 13:54
Comment voulez vous que la Martinique marche autrement que sur la tête quand vous avez des "indépendantistes" ,par ailleurs prolixes donneurs de leçons ,qui sont pour le maintien des 40% , prime coloniale destinée à maintenir et renforcer le lien entre cette dernière et la "Métropole coloniale ".C'est exactement comme si le FLN algérien demandait en 1960 à la France "d'assumer ses responsabilités " vis à vis du peuple algérien et de réduire sa pauvreté ...tout en se battant pour l'indépendance!!!
Par ailleurs je pense que nous sommes dorénavant à la veille d'un déferlement de candidatures FN-RN dans de nombreuses élections.