Ce titre d'article relève du politiquement correct afin de ne pas choquer les bonnes âmes. En fait, il aurait dû être celui-ci : la Chine craint-elle d'avouer que son vaccin anti-covid dénommé "Sinopharm", sans ARN Messager, est nettement moins efficace que Pfizer ou Moderna ? Car enfin, s'il y a bien un pays qui a pratiqué avec une sévérité inouïe une politique du "Zéro covid", ce fut bien celui de Xi Yi-Ping.
Pendant près de deux ans, des villes entières peuplées de millions d'habitants ont été bouclées, d'immenses hôpitaux de campagne ont été créés pour vacciner la population en masse, les antivax s'exposant à des sanctions allant jusqu'à l'emprisonnement. Championne du monde en IA (Intelligence Artificielle), la Chine peut aisément repérer les contrevenants grâce à un système de QR Code généralisé.
Or, alors même que les pays occidentaux sortent peu à peu de l'épidémie grâce à une vaccination massive mais non obligatoire (seuls les personnels soignants devaient se faire vacciner), alors que ces pays ont atteint une forme d'immunité collective grâce à Pfizer et Moderna, alors que ces pays ont pu résister au variant Omicron, voici que la Chine replonge dans la tourmente : la ville de Shanghai et ses 25 millions d'habitants, pour ne prendre que cet exemple, sont confinés depuis maintenant... 2 mois. Sauf qu'il ne faut pas prendre le mot "confinement" au sens martinico-guadeloupéen, pardon français, du terme : les Shanghaïens sont confinés à domicile, dans leur appartement ou leur maison, avec interdiction absolue d'en sortir. Rien à voir avec le système de 3kms autour de chez soi qui permettait dans le système français d'aller faire ses courses à la supérette ou au supermarché les plus proches de chez soi ! Chaque matin, c'est l'armée qui dépose quelques vivres devant votre porte.
A Pékin, le 1er mai, généralement célébré de façon grandiose, a été des plus discret, il est désormais obligatoire de présenter un test PCR de moins de 48h pour pouvoir accéder aux lieux publics. Des camps de quarantaine ont été construits à la hâte pour faire face à la nouvelle vague Omicron qui menace la capitale chinoise et ses 22 millions d'habitants. Est-ce que toutes ces mesures sont condamnables ? Relèvent-elles d'une forme de dictature, voire de fascisme ? ABSOLUMENT PAS ! Il est du devoir d'un pays et de son gouvernement, en cas de pandémie, de protéger sa population par tous les moyens et si ladite population rechigne, de la mettre au pas. Il n'y a qu'en Martinique et en Guadeloupe qu'on crie à la dictature, cela par "enfant-gâtisme".
Reste la question de savoir si le vaccin chinois, san ARN Messager, appelé Sinopharm, ne serait pas moins efficace que Pfizer et Moderna...
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
Commentaires
Chine et répression
Rose
13/05/2022 - 18:24
Le comportement répressif anti-Covid de la Chine n'a rien d'étonnant. Ce pays a l'ADN totalitaire dans sa structure même.
Pékin impose le système de Parti Unique ,généralise une système de surveillance informatisée des citoyens ,fout au bagne les opposants politiques ,fusille des milliers d'opposants, détruit la culture tibétaine ,fait disparaitre les sportives gênantes ,truque les statistiques officielles et
réprime la démocratie à Hong-Kong. Mais la nocivité extrême de ce pays totalitaire se voit aussi à la sauvagerie de sa politique anti-ouighour .Des centaines de milliers de Ouïgours sont enfermés dans de véritables bagnes pour travaux forcés où il est interdit de parler en ouïgour ,ils se font enseigner le mandarin la langue officielle , ainsi que les lois et l’idéologie communistes. .L'état totalitaire chinois stérilise les femmes ouighoures et les détenus subissent de véritables « lavage de cerveau »,jusqu'à passer trois jours à l’isolement. Les ouighours sont contraints de suivre des sessions « internes » ou « externes » de propagande durant
plusieurs semaines ou plusieurs mois.
L'islam aussi est réprimé. Le traitement pour « déradicalisation » des islamistes est impitoyable. En prison toute pratique religieuse est interdite. Même mimer en secret le geste des ablutions avant une prière mentale ou prononcer en rêve des paroles équivoques peut entraîner des sanctions. En 2017, le gouvernement chinois a interdit « les barbes anormalement longues » et le hijab .Il a organisé de longues séances d’endoctrinement
au bénéfice de la personne du président chinois Xi Jinping et des "succès" du Parti communiste. La pratique est interdite au sein des camps de "travail" (en fait de concentration) et on recense plus d’une centaine de camps construits et sans cesse agrandis ces dix-huit derniers :ils ont été formellement ont été géolocalisés, et les estimations de 1 million de personnes internées (sur 11 millions de Ouïgours du Xinjiang) sont réalistes. C'est exactement comme si 36 000 Martiniquais étaient emprisonnés en camps de concentration.. La province du Xinjiang, où vivent la majorité des Ouïgours à l’extrême nord-ouest de la Chine, vit évidemment sous une forte présence policière. Les checkpoints des forces de l’ordre et les caméras de surveillance sont omniprésents