... ils exigeraient l'application de la loi. De la loi française, plus précisément, dans un territoire qui a voté, il n'y a pas si longtemps, à près de 80% "NON" à une consultation sur une poussière d'autonomie. Car la loi sur le pass sanitaire a été votée par le parlement français et validée par le Conseil constitutionnel français. Il n'est donc pas pensable qu'une fraction, minuscule en plus, du territoire français s'y oppose !
Ou alors si les Martiniquais ne veulent plus de la loi française, il faut qu'ils l'expriment clairement. A Barbade (capitaliste) ou à Cuba (communiste) règnent la loi barbadienne et la loi cubaine. Il n'y a aucune raison qu'en Martinique ne règne pas un jour la loi martiniquaise. Pour ce faire, il suffit de rompre avec la "métropole" et d'instaurer un état martiniquais. Comment faire ? Il suffit qu'une majorité de nos élus (députés, sénateurs, conseillers territoriaux, maires etc...) adresse un courrier au président de la République française pour demander la tenue d'un référendum sur l'indépendance. Cela n'a absolument rien de bizarre, cela s'étant déjà produit dans divers territoires colonisés par le passé et cela se produit en ce moment en Kanaky (Nouvelle-Calédonie).
Seule la tenue d'un référendum sur l'indépendance pourra nous sortir du bordel ambiant, de la chienlit qui règne en Martinique depuis au moins deux ans. Car, chacun a très bien compris que le gouvernement français se fiche pas mal de notre comportement de "mendiants arrogants" (Aimé Césaire). Vous ne voulez pas du pass sanitaire pourtant légalement voté ? Pa de souci ! On reporte son application pour vous, uniquement pour vous, au 15 octobre. Vous ne voulez pas du 15 octobre ? Pas de problème ? On vous envoie une équipe de médiation. Vous ne voulez pas de cette équipe ? Pa ni pwoblem ! On reporte l'application du pas sanitaire au 31 décembre. Vous ne voulez pas de ce nouveau report ? Etc... Etc...
Ca suffit ! Ce cinéma-sans-payer doit s'arrêter !
On ne peut pas permettre à des gens qui refusent (ou qui, en tout cas, ne réclament pas) l'indépendance de refuser EN MEME TEMPS l'application de la loi française. On ne peut pas permettre que des hystériques déguisées en Africaines braillent dans des meetings : "La Martinique a dit NON !". De quelle Martinique parlent-elles ? Celle qui joue en permanence sur les deux tableaux ? Celle dans laquelle on est anti-blanc quand ça ne nous arrange pas (touristes, médecins venus de l'Hexagone, vaccination, pass sanitaire etc.) et pro-blanc (concours de Miss France, équipe de France de football etc.) quand ça nous arrange.
IL FAUT DIRE STOP A CETTEE MASCARADE. La majorité silencieuse martiniquaise doit se réveiller, puisque ses élus (es), toutes tendances confondues, n'ont pas de couilles pour exiger l'arrêt immédiat de ce bal masqué. Car il n'y a pas trois solutions mais deux et seulement deux :
. soit on demeure français et donc la loi française doit s'appliquer.
. soit on accède à l'indépendance et donc la loi martiniquaise devra s'appliquer.
Un pays dans lequel une loi a été votée par les élus du peuple, que ces derniers l'aient été au suffrage universel (Barbade) ou par cooptation (Cuba), doit s'appliquer. POINT BARRE ! Sinon on tombe dans l'anarchie et sachons bien que ni le gouvernement barbadien ni le gouvernement cubain n'auraient accepté celle qui règne à la Martinique. Jamais !
Elus (es) martiniquais (es), au lieu de rester bouche fermée et bras ballants pour certains, ou de vous indigner face à la situation actuelle pour d'autres, vous savez très bien ce qui vous reste à faire par-delà vos divergences politiques : signer un courrier au président français demandant la tenue d'un référendum sur l'indépendance dans les meilleurs délais. Notre corps électoral est minuscule (à peine 200.000 électeurs) et donc pareille consultation ne demanderait pas de dépenses exorbitantes à cette 5è puissance économique mondiale, peuplée de 67 millions d'habitants, qu'est la France.
Nos élus (es) pourraient même proposer une date pour sa tenue : le 15 janvier 2022...
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Commentaires
"Victoire" syndicaliste?
Tokyo
15/11/2021 - 14:43
Ces pervers de syndicalistes pseudo-indépendantistes vont bientôt crier à la victoire sur le "colonialisme". Ils ne se rendent évidemment pas compte qu' il s'agit AU CONTRAIRE d'une victoire de ce dernier qui connait ses Antillais sur le bout des doigts.
L'Etat français est d'autant moins inquiet qu'il sait que les plus enragés des joueurs de tambours grévistes sont pour la plupart d'anciens votants du "non" au référendum de 2010.
L'Etat en ayant l'air de céder ,les incite ainsi à continuer à le contester autant qu'ils voudront en poursuivant grêves générales ,opérations molokoy ,chants créoles et ces coups de tambour enflammés qu'ils affectionnent tant. Tant qu'ils manifesteront pour des motifs que certains pourraient qualifier de finalement futiles ,ils ne remettront pas en cause l'essentiel :la souveraineté française sur la Mque.Souveraineté essentielle pour la Frce qui lui assure la conservation d'une étape géostratégique indispensable sur la route de son joyau régional :la base spatiale de Kourou en Guyane fse.
Quelque soit le résultat...
Albè
15/11/2021 - 18:49
Article intéressant mais qui oublie de préciser une chose : quel que soit le résultat du référendum qu'il propose, on aboutira au même résultat. En effet, si le "NON" à l'indépendance l'emporte, l'Etat français aura les mains libres pour faire appliquer sa loi sur le pass sanitaire au lieu de faire l'autruche comme c'est le cas présentement. Si c'est, au contraire, le "OUI" qui l'emporte, le nouvel état martiniquais se chargera de faire appliquer ses lois et cela m'étonnerait qu'il laisse continuer le tohu-bohu actuel. Dans dans les deux cas, ce sera donc bénéfique !
Nouvelle-Calédonie
MonOeil
15/11/2021 - 19:33
Les Néocalédoniens sont vaccinés à 61% environ.
Autonome en matière de santé, le congrès du territoire s'est prononcé, à l'unanimité, en faveur de la vaccination obligatoire des secteurs dits sensibles (santé, transports, forces de l’ordre, etc.) pour 31 octobre.
Il en est résulté des manifestations, non pas devant la haut-commissariat (équivalent de la préfecture) mais devant le siège du gouvernement autonome, présidé par un indépendantiste. Avec des slogans "Liberté de choisir", "Halte à la dictature sanitaire", des blocages de routes et des préavis de grève.
Il semble qu'un compromis ait été trouvé qui repousse la vaccination obligatoire des secteurs sensibles au 31 décembre.
Ce qui est assez similaire à la situation martiniquaise.
LIBERTE CHERIE...
Albè
15/11/2021 - 20:21
Ils me font bien sourire tous ces gens qui manifestent au nom de la "Liberté" avec un grand "L". A tout moment, ils sont géolocalisables par leur portable même quand celui-ci est fermé. Tous leurs achats sont connus puisque la carte bleue a quasiment remplacé l'argent liquide. Tout ce qu'ils écrivent sur Facebook est stocké par ce ce dernier et consultable à tout moment par les dirigeants de ce réseau social etc...Et après ça, ils se disent quand même "libres" !!!