La multiplication des assassinats ces dernières semaines a profondément choqué la Martinique profonde.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
Commentaires
Travail d'orfèvre
MONTHIEUX Yves-Léopold
20/07/2022 - 09:31
Bel article qui décrit les responsables de la situation catastrophique dans laquelle se trouve la Martinique : l'Etat, bien évidemment, la drogue, les antivax, les magouilleurs, les réseaux sociaux, les abstentions, et même les syndicats. Mais un soin méticuleux permet d'éviter les élus. Travail d'orfèvre.
Mots-valises.
OuiNon
23/07/2022 - 09:47
Le texte n'égrène que des points présentés négativement. La faute en est globalement attribuée au "colonialisme". Il y a quelques décennies, les pays communistes auraient été présentés, en opposition, comme des paradis en devenir. Mais la comparaison est abandonnée.
Les communistes ayant demandé et obtenu la départementalisation de 1946, celle-ci n'est pas frontalement condamnée. Il lui est seulement reproché d'avoir "brutalement" projeté la Martinique dans la société de consommation. Pourtant, l'augmentation du niveau de vie était bien le but recherché. Et les différences qui ont longtemps perduré par rapport à l'Hexagone, en défaveur de la Martinique, loin d'être perçues comme une "transition", n'ont cessé d'être dénoncées.
Au total, le diagnostic est mesuré : la Martinique est arrivée à la fin du processus de 1946. Mais il ne faut pas attendre l'impossible : l'article ne mentionne rien de bon dont on puisse créditer la départementalisation. Un œil aurait pu être jeté chez les "frères" et "camarades" étrangers des Antilles. Que nenni.
Tout ça pour arriver à ce qui devrait succéder au processus de 1946. Étonnamment, l'article ne le dit pas. Il se borne à proposer un rassemblement pour transformer la société dans un esprit de progrès et de responsabilité... Les mots "rassemblement", "progrès", "responsabilité" sont des "mots-valises", habituels aux discours de l'extrême-gauche à l'extrême-droite.
Leur ambiguïté convient au "Congrès des élus" qui s'apprête, semble-t-il, à demander plus de pouvoirs, quelques années après la constitution de la CTM que les esprits simples avaient cru faite pour ça.
A ce sujet, il serait bon de s'intéresser au fonctionnement des organismes relevant quasi exclusivement du pouvoir local, comme le traitement des ordures ou la distribution de l'eau. Et aussi, commencer à expliquer en quoi davantage de pouvoir local permettrait de mieux lutter contre le trafic de drogues, la perversion des esprits par les réseaux sociaux ou le délitement de la solidarité familiale.