Le député polynésien Tematai Le Gayic, 21 ans, veut que “la République quitte la Polynésie française”.
POLYNÉSIE - Il ne veut pas que la Polynésie française quitte la République, mais que “la République quitte la Polynésie française”. Le plus jeune député élu depuis 1958, Tematai Le Gayic, a appelé à l’indépendance de son territoire ce samedi 2 juillet sur France 2.
“Le peuple maori, le peuple polynésien, est une civilisation de 3000 ans d’existence. La colonisation c’est une parenthèse dans notre histoire, c’est 200 ans. Ce qu’on demande, c’est que la République sorte de ce cadre colonial et qu’on puisse avoir des discussions d’État à État, d’égal à égal, de respect mutuel”, a justifié le député élu à 21 ans et 8 mois.
“Nous ne voulons pas sortir, car nous ne nous sommes jamais psychologiquement mis à l’intérieur de la République. Nous respectons la République et nous utilisons à notre disposition pour que ce droit inné, inaliénable soit respecté, pour récupérer notre pleine souveraineté”, a-t-il poursuivi.
Tematai Le Gayic a été élu en Polynésie française le 19 juin dernier. Depuis toujours, il baigne dans un milieu très politisé: sa grand-mère paternelle, Tuianu Le Gayic est la première femme maire de Papara et ancienne représentante à l’assemblée de la Polynésie française. Elle militait alors avec Gaston Flosse dans le parti autonomiste Tahoera’a huira’atira.
Tematai Le Gayic s’est lui engagé avec le Tavini, le parti indépendantiste. “Nous sommes dans une situation de colonisation, de subordination. On le voit à chaque fois. Lorsqu’il y a eu cette crise sanitaire, tout a été décidé par le Haut Commissaire. C’est pas ce qu’on veut”, avait-il déjà indiqué sur Franceinfo.
“Longtemps, on a vu les indépendantistes comme des séparatistes, (on a dit) qu’on voulait mettre des murs entre la France et nous. Non, nous voulons juste changer de rapport, si la France veut bien mettre en place des accords de coopération”, a-t-il expliqué.
Outre l’accession à la pleine souveraineté de la Polynésie française, il souhaite aussi protéger l’emploi local et la terre, ainsi que proposer une citoyenneté maohi. Il milite aussi pour l’adaptation des études supérieures aux réalités polynésiennes et pour la protection de l’environnement.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite