Un pays peut-il être une sorte de gigantesque asile psychiatrique à ciel ouvert ? OUI ! Il suffit de voir les foules qui participaient aux meetings d'Hitler. Et ce n'étaient pas des foules d'incultes ou d'illétrés. On y trouvait nombre de médecins, d'avocats, d'enseignants, d'intellectuels, de chefs d'entreprise etc...
La folie collective n'a rien à voir avec la bêtise.
Un fou peut être intelligent ou cultivé. Une foule en folie aussi.
Les Martiniquais ont l'un des taux d'alphabétisation et de scolarisation le plus élevé des pays du Sud, autrefois appelé Tiers-Monde. Tout le monde ou presque y a la télévision, un téléphone portable, une voiture, un logement etc... même si 29% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Sans même parler de la quantité impressionnante de personnes de haut niveau ou bien internationalement connues et cela dans les domaines les plus divers.
Comment expliquer alors que des "Neg" aient pu avoir été 73.000 à déposer un bulletin dans l'urne pour Marine Le Pen aux dernières élections présidentielles ? C'est énorme pour une petite population de 360.000 personnes quand on se rappelle que les moins de 18 ans ne votent pas et assez peu les octogénaires pourtant relativement nombreux ! Il est vrai qu'un député soi-disant souverainiste n'avait pas hésité à voter en faveur d'une motion de censure déposée par le parti de la même Marine Le Pen. Tâche indélébile qui n'empêchera pas ses électeurs de revoter pour lui, selon toute vraisemblance.
Mais soit ! 73.000 Martiniquais déposent un bulletin en faveur de la défenseuse de la Blanchité ou la Blanchitude. Comme l'on voudra...
Or, ne voilà-t-il pas que les mêmes se mettent à dénoncer, sur les réseaux sociaux, la présence de "trop de Blancs dans notre carnaval" !!! Là, il y a comme un souci de logique élémentaire. Là, on ne comprend plus.
Bande de dingos, va ! s'écrierait Ti-Sonson s'il avait pu faire un séjour à Garges-les-Gonzesses...
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
Commentaires
On est chez nous !
certes
24/02/2023 - 22:16
La dernière élection présidentielle a vu Marine Le Pen réaliser le meilleur score en Martinique, au second tour. Toutefois, aucun élu ni aucun candidat aux autres élections ne se réclament du RN. Presque tous s'apparentent à la NUPES, c'est à dire à Mélenchon qui avait eu le meilleur score au 1er tour.
Tout se passe comme si les Martiniquais préfèrent la gauche en Martinique mais ne refusent pas l'extrême-droite en France. Ça peut paraître irresponsable, puisque le RN est perçu comme raciste. Toutefois, sa cible privilégiée est l'immigration musulmane. Or il m'arrive d'entendre en Martinique des propos très hostiles aux Arabes, alors qu'il n'y en quasiment pas ! C'est qu'il ne faut pas oublier qu'en matière d'élections, les Martiniquais pensent aussi à la métropole, où beaucoup séjournent, ont de la famille. Et certains approuvent la dénonciation par Marine Le Pen de l'immigration musulmane et arabe qu'il y a "là-bas".
L'opposition du RN à l'immigration séduit également des Martiniquais par l'application qu'on pourrait en faire en Martinique. "On est chez nous" fait écho à "la Martinique aux Martiniquais". Il faut repousser les Haïtiens, les Dominicains, les Saint-Luciens et même, si Dieu veut, les Métros génocidaires.
CEUX DE LA-BAS
Albè
25/02/2023 - 09:44
Ceux de là-bas détestent les Arabes parce que comme je l'ai lu dans un article publié récemment sur ce site les Antillais et les Arabes sont arrivés en même temps dans l'Hexagone, au début des années 60. Les Antillais avaient la nationalité française, ils étaient chrétiens, ils parlaient français et travaillaient dans la petite administration facteurs, agents de police, douaniers, infirmières, crecrétaires etc...) alors que les immigrés arabes ne parlaient pas français, n'avaient pas la nationalité française (et étaient expulsables à tout moment), n'étaient pas chrétiens et faisaient des boulots mal payés et difficiles (mineurs, ouvriers du bâtiment, éboueurs etc...). 50 ans après, les Arables ont doublé les Antillais et ont des postes importants partout dans la société française. Au fait, à quand un député négropolitain ? Un ministre négropolitain ? C'est bien beau de détester les Arabes mais vos bals-boudin-accras du weekend, ça ne vous mène pas très loin.
Haine arabe anti-nègres
Rose
27/02/2023 - 19:02
La semaine dernière le président tunisien SaÎed s'est lancé dans une violente attaque négrophobe télévisée visant les nombreux ressortissants subsahariens vivant en Tunisie. L'attaque a été si violente que des Tunisiens sont descendus protester dans la rue et que des milliers de subsahariens se sont terrés chez eux par peur de massacres. Bien entendu ,CES APPELS A LA HAINE N'ONT EU AUCUN ECHO EN MQUE, les prétendus "anti racistes " gardant leurs grandes gueules obstinément fermées comme il fallait s'y attendre puisque LE RACISME ARABE ANTI-NEGRES N'EST PAS UN "VRAI "RACISME ,n'est-ce pas? Cette véritable idéologie est profondément ancrée chez nombre de nos intellectuels.
Contrairement à ce voudrait nous faire croire certains idéologues ,il y a une longue tradition de négrophobie au Maghreb arabe .Elle est ancienne ,elle s’est fortement aggravée ces derniers temps Relisez « Peaux Noires … ».Le grand fanon lui-même évoquait déjà vers 1950 , les souffrances de Noirs tunisiens s’étant plaints à lui : depuis leur situation a empiré dans l’ensemble du Maghreb. !!!
Les réactions hostiles après l’élection d’une femme à la peau mate et aux cheveux bouclés au titre de Miss Algérie 2019 Khadidja Benhamou, une jeune femme aux cheveux bouclés et à la peau mate a suscité un déluge de tweets et de posts racistes , les moins virulents estimant que la jeune femme ne représentait pas la beauté du pays quand d'autres, plus violents, insultaient sa couleur de peau. Le racisme anti -Noirs des Maghrébins vis-à-vis des Subsahariens n’est pas une nouveauté. « Retourne dans ta cage, sale singe. » le gardien ivoirien Amone Glossoa a été la cible d’injures racistes de la part de supporters adverses. La conclusion d’une montée en tension qui a duré une partie du match.
Mais en Afrique du Nord, la négrophobie n’est pas propre à l’Algérie : Tout le monde se souvient de ces images de la vente d’Africains noir en Libye . Des Africains, noirs, vendus au plus offrant dans un marché clandestin en Libye, tout près de la capitale, Tripoli. Des propos, des actes, des délits racistes sont constatés - et dénoncés - régulièrement. Au Maroc, par exemple des immeubles de la capitale affichaient il y a encore quelques années et sans vergogne les messages suivants : "Strictement interdit de louer des appartements aux Africains .Mais ces messages discriminants ne sont rien à côté des drames que connaît régulièrement le nord du Maroc. À Tanger, les cas de Noirs tués par des Marocains sont courants. A Boukhalef, à plusieurs reprises, des migrants ont été tués, le plus souvent à l’arme blanche. "Nous ne sommes pas racistes, mais nous ne voulons pas de Noirs ici !" des résidents marocains du quartier lors d’un rassemblement hostile aux migrants, fin 2013, après la mort d'un Sénégalais et d'un Camerounais.En octobre 2015, l’histoire de Marie-Simone, une migrante camerounaise. Victime d’un viol collectif à Oran (ouest), elle avait eu le plus grand mal à se faire soigner et à porter plainte. En mars 2016 le meurtre d’un Algérien poignardé par un migrant nigérien qui avait dégénéré en une véritable chasse aux migrants. Et les exemples ne manquent pas.Au Maroc, « Dans la rue, certains nous appellent Ebola », racontait un Camerounais .Contraints de se cacher dans des conditions très dures, beaucoup sont victimes de bastonnades lorsqu’ils sont pris, puis envoyés dans des villes du sud du Maroc pour tenter de les éloigner. Ahmed Ouyahia – devenu le 15 août premier ministre d’Algérie – avait affirmé que les migrants sont « une source de criminalité, de drogue et de plusieurs autres fléaux ». ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel, , d’« une menace pour la sécurité » du pays. . En 2016, l’agression de trois étudiants congolais en plein centre-ville de Tunis avait à son tour créé un vif émoi. Aujourd’hui, la Tunisie s’apprête à adopter une loi criminalisant la discrimination raciale .En Algérie, en Tunisie ou au Maroc, les ressortissants d’Afrique subsaharienne venus étudier, travailler ou tenter de rallier l’Europe disent subir un racisme « ordinaire .Le racisme est le plus souvent verbal mais « parfois les mots font plus mal que les coups », souligne Aïcha, une Nigérienne rencontrée à Alger. Les termes « “kahlouche” ( nègre , noiraud,couleur de charbon etc…), “Mamadou”, “Ebola” et maintenant “Covid” sont autant de sobriquets dont on nous affuble », peste la jeune maman. Son fils de 7 ans a refusé de retourner à l’école après s’être entendu dire : « Tu n’es pas chez toi. ».Ils sont parfois surnommés « abid » ou « oussif », qui signifie littéralement « esclave ».La discrimination n’épargne pas les Maghrébins noirs eux-mêmes, comme en témoigne l’Algéroise Karima, forcée de rompre avec son fiancé « de couleur », « pour ne pas être reniée par les miens ». Les mariages avec des personnes noires sont encore mal vus. Très peu de vedettes de la télévision, de hauts fonctionnaires ou de dirigeants politiques ont la peau foncée, déplore le sociologue algérien. Amina, une Oranaise noire de 35 ans, se rappelle avec amertume avoir été « caillassée » devant l’université. Au Maghreb, plusieurs faits divers ont fait resurgir la xénophobie et le racisme de populations ayant perdu tout rapport à l’altérité depuis la fin du colonialisme. Les « kahlouche » (« nègres ») ou les « ‘abids » (« esclaves ») soulèvent toujours un mépris profond de la part des populations. A Djerba, les populations noires sont souvent enterrées dans le cimetière des « esclaves », à l’écart des autres. Plus généralement, les mariages entre arabo-berbères et noirs sont souvent hors de question et, en France, on trouve bien peu de mariages mixtes. au Maghreb, où les Noirs subissent des discriminations au quotidien.En décembre 2016, 1 200 personnes ont été renvoyées du pays. D’autres expulsions ont depuis été menées dans les grandes villes du pays. Emmenés en bus jusqu’à Tamanrasset, à 2 000 km au sud d’Alger, ils ont ensuite été relâchés de l’autre côté de la frontière, côté nigérien, parfois en plein désert.En Libye, la chute de Kadhafi a lâché les fauves. Dans un premier temps, les soldats tchadiens, qui composaient la garde rapprochée de l’ancien dictateur, ont été lynchés par la foule. Puis ce fut au tour des réfugiés soudanais du Darfour, dans le Fezzan au sud du pays.
EN MAURITANIE L’esclavage a été interdit en…..(tenez vous bien …. 1981) . Son interdiction a même été inscrite dans la Constitution en 2012, ….(Quelle avancée… !!)mais la pratique reste courante.. « Pendant longtemps, le sujet des Tunisiens noirs, traités comme des citoyens de seconde zone, a été un tabou » Les Tunisiens noirs ou d’origine noire représenteraient 10 à 15 % de la population, surtout concentrés dans le sud du pays. En 2013, une marche pour la défense de leurs droits avait été organisée à Djerba.Si les situations n’y sont pas comparables à la barbarie observée en Libye, les communautés noires continuent toutefois d’y être victimes de mépris, de discriminations, voire d’agressions..« Le racisme anti-Noirs continue aujourd’hui au Maghreb. La couleur de peau est toujours associée à un statut inférieur. Des tribus pratiquaient l’esclavagisme dans tout le Maghreb et c’est resté dans l’imaginaire collectif », souligne le sociologue marocain Mehdi Alioua, président du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (Gadem). «Même si le racisme est pénalisé en Tunisie (depuis 2018) comme en Algérie (depuis 2020) c’est aussi tout un système d’exploitation esclavagiste qu’on ne remet pas en question.
Pénalisation de racisme seulement en 2018 pour un pays qui se veut un phare !!!!!! Des siècles de traite arabo-berbère ont eu des conséquences visibles .Des travaux comme L’Afrique noire précoloniale de Cheikh Anta Diop [1987], portant sur cette histoire faite de razzias, de déportations massives et de pratique systématique de la castration par les négriers arabo-berbères, nous rappellent que cette immense entreprise de déshumanisation ne s’est pas faite sans résistances et nous aident à comprendre la persistance d’une négrophobie systémique au Maghreb .Au Maroc, il n’y a pas un seul noir qui peut prétendre échapper au racisme. Hommes, femmes, vieux et même les enfants en font les frais régulièrement.Les noirs, il n’aime pas et il ne s’en cache pas : « moi, je ne les prends pas à bord. Mais parfois je m’amuse, je les laisse monter et j’active le tarif de nuit en plein jour. Pris de panique, ils déguerpissent aussi vite de mon véhicule ! » ;. Les Africaines de l’ouest du continent, ivoiriennes et sénégalaises pour la plupart, sont nombreuses à s’installer au Maroc pour y devenir travailleuses domestiques. Faute de papiers en règle, elles sont souvent exploitées, parfois maltraitées, sans pouvoir se défendre. Un « esclavage moderne » que dénoncent de nombreuses associations de défense des droits humains au Maroc.
Pourquoi s'y intéresser ?
certes
28/02/2023 - 10:04
Le racisme a été l'un des moyens utilisé par les Occidentaux dans leurs entreprises de colonisation. Cette colonisation n'a été très longue (au regard du temps historique) mais d'une étendue géographique inédite. Par ailleurs, elle est récente. De nombreux peuples gardent donc le souvenir collectif de la colonisation occidentale et de son racisme. Aussi, y a-t-il du monde pour dénoncer ces agissements de "Blancs".
Pourtant, quand on s'intéresse à la colonisation, au racisme, y compris à l'esclavage, on s'aperçoit que c'est une constante de l'Histoire, dont tout le monde est peu ou prou acteur et victime. Mais celui qui le souligne est accusé de diversion. Car tous ceux qui critiquent (à juste titre) le racisme de l'Occident, dont ils espèrent des "réparations", n'ont certainement pas l'intention d'évoquer leur propre racisme. Au contraire, dénoncer le racisme de l'Occident contribue à les exonérer de tout racisme : comment pourraient-il dénoncer quelque chose dont ils sont eux-mêmes coupables ? J'ai entendu un intellectuel martiniquais déclarer qu'une personne qui avait souffert du racisme ne pouvait être raciste.
Ainsi s'accrédite l'idée que seuls les Blancs portent le fardeau du racisme. Parfois même, le racisme est défini comme le système mis en place par l'Occident pour dominer le monde. Ce qui fait des Occidentaux des racistes "par définition". Un corollaire est que le racisme anti-Blanc ne saurait exister.
Et bien sûr, les autres peuples ne sont pas racistes. Ainsi, n'existe-t-il pas de racisme anti-Noir au Maghreb. Frantz Fanon n'est-il pas célébré en Algérie ? Les actes racistes qui se produisent au Maghreb sont l'exception qui confirme la règle. Pourquoi s'y intéresser ?
CONFUSIONNISME
Albè
28/02/2023 - 11:27
Comme d'hab' le confusionnisme est savamment (plus ou moins) entretenu par certains commentateurs sur ce site-web. En effet, personne n'a JAMAIS dit que SEULS les Blancs sont racistes. Il suffit d'aller en Chine, en Inde, en Amérique du Sud etc...pour se rendre compte que le rejet du Noir est, hélas, universel. Exemple : l'Inde est le premier consommateur de produits pour blanchir la peau et dans les films de Bollywood, on ne voit jamais d'Indiens à la peau foncée. Et dans la presse, à la rubrique matrimoniale dans ce pays où la plupart des mariages sont arrangés, les petites annonces précisent toujours "fair skin" (peau claire) souhaitée ! Dans le monde arabo-musulman aussi le racisme anti-nègre est omniprésent tout comme en Chine. Mais la DIFFERENCE entre le racisme européen et le racisme non-européen tient à une réalité que certains commentateurs de ce site ignorent ou feignent d'ignorer : l'Occident est le seul endroit du monde, LE SEUL, où le racisme a été théorisé, où la supériorité (de l'Homme Blanc) a tenté d'être démontrée à l'aide d'arguments (pseudo-)scientifiques. L'ouvrage intitulé "De l'inégalité des races humaines" n'a pas été écrit par un Chinois ou un Arabe mais par un Français. "Mein Kampf" n'a pas été écrit par un Indien ou un Sud-Américain mais par un Allemand. Les Lois "Jim Crow", établissant la ségrégation raciale aux USA et légitimant pendaisons publiques de "Niggers" et incendies des maisons de ces dernier n'ont pas été prises par des Indonésiens ou des Egyptiens mais par des Blancs américains. La constitution de l'Afrique du Sud du temps de l'Apartheid n'a pas été rédigée par des Asiatiques ou des Musulmans mais par des Afrikaners ou Blancs sud africains etc...etc... Les Blancs ont donc théorisé le racisme alors que les autres peuples, tout en faisant preuve de racisme, ne l'ont jamais fait ! Et qu'on ne sorte pas l'argument idiot que les peuples non-européens ne savaient pas écrire : le sanskrit (Inde) date de 3 .000 ans, pas de 10 petits siècles comme le français ou l'allemand. La langue chinoise écrite date d'aussi longtemps que le sanscrit et l'arabe existe depuis le 7è siècle et non le 15è comme les langues européennes. TOUS CES PEUPLES SAVENT ECRIRE DEPUIS LONGTEMPS ET POURTANT AUCUN N'A CHERCHE A THEORISER LE RACISME ! Et s'agissant des Juifs, ce ne sont ni les Arabes ni les Chinois ni les Indiens qui ont rédigé ce texte odieux dénonçant les Juifs qu'est le "Protocole des Sages de Sion" mais des Russes. Texte dans lequel ces derniers accusent les Juifs d'avoir organisé une conspiration mondiale pour dominer le monde. Donc, il faut arrêter avec le confusionnisme !
Quelle différence?
certes
28/02/2023 - 13:44
Ainsi donc, les Occidentaux auraient été les seuls à théoriser le racisme. Les autres civilisations n'auraient rien théorisé du tout ! Qu'est-ce qui nous permet d'affirmer cela, avec force majuscules ? Certes, quand on va à la librairie de Cour Perrinon, on y trouve des étagères sur le racisme occidental mais pas grand-chose, au hasard... sur le racisme indien. Cependant, le racisme qu'institue le système des castes est théorisé dans le Manusmriti depuis 1000 ans avant notre ère.
En fait, tous les racismes sont théorisés dans les sociétés où ils s'exercent, le plus souvent par un fondement religieux. Bien avant Gobineau et le reste, la société raciale des Antilles s'est trouvée justifiée par les théories catholiques. Les moines donnaient l'exemple.
Mais je dirais : quelle importance ? Les théories racistes, notamment pseudo-scientifiques, ont pour objet de convaincre, c'est à dire de développer un racisme "acquis". Un racisme non théorisé serait un racisme "inné", instinctif, naturel. Je pose la question : quelle différence d'être "racisé" par l'un ou par l'autre ?
SYSTEME DE CASTES
Albè
28/02/2023 - 13:57
Le système de castes en Inde ou en Afrique n'a RIEN à voir avec le racisme. Dans l'Afrique pré-coloniale, tout le monde était noir et pourtant il y avait des castes : nobles, griots, guerriers, paysans etc...Quant à la différence entre le racisme "instinctif" et le racisme théorisé, elle est tout simplement ENORME. Le racisme théorisé devient un racisme institutionnel, un racisme d'état qui justifie les entreprises coloniales et impériales et donc la domination des prétendus supérieurs sur les prétendus inférieurs. En fait, il ne faut pas toujours faire diversion ! La vraie question est la suivante : pourquoi alors même que le racisme est universel, seuls les Occidentaux se sont employés à le justifier, à tenter de le démonter PAR ECRIT et à l'aide d'arguments PSEUDO-SCIENTIFIQUES ? Tant qu'il n'y aura pas de réponse à cette question, on demeurera dans la diversion et le confusionnisme si habituels chez certains commentateurs sur ce site. Qu'ils aient AU MOINS l'honnêteté de répondre à cette QUESTION PRECISE !
Pourquoi faire diversion ?
certes
28/02/2023 - 17:10
La vraie question d'origine était la suivante : pourquoi les propos racistes récemment tenus en Tunisie n'ont pas eu d'écho en Martinique ? J'ai proposé une explication. Vous ne donnez pas la vôtre. Vous vous contentez de me critiquer. Et vous transformez la question, qui devient : pourquoi seuls les Occidentaux se sont employés à justifier le racisme ?
Evidemment, c'est faux. Mais vous ajoutez : à le démontrer par écrit, à l'aide d'arguments pseudo-scientifiques. Ce qui est une réalité tardive : on s'accorde à dater le racisme pseudo-scientifique de 1852, année de publication de l'Essai sur l’inégalité des races humaines, de Gobineau. A cette époque, le racisme mondial avait déjà prospéré depuis longtemps !
Alors pourquoi ? D'abord, c'était l'époque du développement du scientisme, surtout en Occident. Les arguments scientifiques se multipliaient, pertinents comme aberrants.
Ensuite, la recherche de démonstrations, de preuves, découlait du besoin de convaincre. L'Occident entamait la colonisation de l'Afrique, laquelle ne faisait pas l'unanimité. Les partisans voulaient emporter l'adhésion des adversaires. On invoqua la lutte contre l'esclavage, la lutte contre les maladies, la lutte contre la sauvagerie... On organisa des expositions coloniales pour montrer comment tout cela était bel et bon.
Récemment, en Tunisie, les propos racistes tenus n'avaient rien de scientistes mais ils se voulaient aussi convaincants. Pourquoi ne pas en parler ? Pourquoi faire diversion ?
Très bien vu !!!
Rose
28/02/2023 - 18:07
"La vraie question d'origine était la suivante : pourquoi les propos racistes récemment tenus en Tunisie n'ont pas eu d'écho en Martinique ? J'ai proposé une explication. Vous ne donnez pas la vôtre. Vous vous contentez de me critiquer. Et vous transformez la question, qui devient : pourquoi seuls les Occidentaux se sont employés à justifier le racisme ?"
Les intellos mqs se contrefoutent de la négrophobie au Maghreb
Rose
03/03/2023 - 22:04
Je commencerai par répondre aux commentaires précédents :Les Européens ont certes théorisé le racisme … mais pourquoi ? Les Européens n’ont pas théorisé seulement le racisme mais tout ce qui en valait la peine .Ils ont en effet théorisé le fonctionnement des planètes (Galilée ,Copernic ) , l’évolution des espèces vivantes (Darwin,Linné ),le fonctionnement des sociétés( d’où la sociologie ) ,l’art de la guerre et la stratégie (Clausewitz ) , la science politique (Machiavel ,Montesquieu ,Tocqueville etc…) ,le comportement quotidien et même inconscient des individus (Freud etc…) etc…On aurait même pu remonter à l’Antiquité pour trouver d’autres exemples ( Pline ,philosophie ,science et médecine grecques etc….).Cette tendance quasi obsessionnelle de l’analyse s’inscrit dans le fonctionnement même de la civilisation européenne consistant à tout théoriser .Les Européens ,les Occidentaux ont presque tout théorisé .Donc il était normal qu’ils aient théorisé aussi le racisme .La théorisation du racisme n’est donc pas une preuve comme le soutient le commentateur de leur plus grande tendance innée au racisme ,mais la manifestation d’une tendance civilisationnelle lourde.
« Ni la blancheur de l’homme ,ni sa noirceur ne constitue de différences spécifiques et il n’y a pas de différences spécifiques été l’homme noir et l’homme blanc » écrivait Aristote dans « Métaphysique « .Après lui ,en pleine période coloniale LAS CASES essaya de convaincre l’Eglise et la monarchie espagnoles que les Indiens avaient une âme.Par contre , ni les Indiens ,ni les Arabes ,ni les Chinois ou les Coréens n’ont à ma connaissance THERORISE L’ ANTI-RACISME . Si les Occidentaux ont théorisé le racisme ,ils ont aussi THERORISE L’ANTIRACISME ;pourquoi leur faire grief du premier fait et ne pas les féliciter du second ? IL y a là une dissymétrie qui s’explique mal.
Quand bien même ,en quoi la « théorisation « change t elle la donne sur le terrain ? Se faire traiter de sale nègre ou de « singe » serait donc plus supportable en Tunisie qu’en Angleterre ? Ah bon et ,pourquoi ,svp ? Cet argument dégueulasse est abject .Un Algérien qui commet un meurtre raciste serait donc moins coupable qu’un Hollandais qui commettrait la même saloperie. Il s’agit de la même horreur .Vouloir rendre certains moins coupables que d’autres sous le prétexte fallacieux d’une prétendue « théorisation » du racisme est un argument vide de sens .Les Tunisiens qui ratonnent des Nègres ces jours-ci n’ont jamais cherché à entrer en compétition avec un Gobineau dont ils n’ont jamais entendu parler .Ils ont massacré des Nègres ;c’est tout.
Je rappellerais au commentateur qui cite imprudemment Gobineau que la théorisation du racisme codifiée (vers 1857) par lui est venue APRES deux siècles d’esclavage colonial infériorisant. Ce n’est donc pas la théorie de Gobineau qui a engendré mécaniquement le spécifique racisme européen ,CAR CELUI-CI SEVISSAIT DEPUIS LONGTEMPS DEJA .Avant cette prétendue théorisation , négrophobies arabe et européenne rivalisaient donc avec la même dégueulasserie .La négrophobie arabe étant d’autant mieux solidement implantée dans les esprits et les cerveaux que plus ancienne historiquement
Une pensée ,une réalité une situation non codifiée n’est pas forcément une réalité non-théorisée : IL y a dans le monde beaucoup de réalités ,de faits qui correspondent à de véritable « théories » sans qu’elles soient forcément codifiées dans des textes :bien qu’elle soit quasi universelle , l’infériorisation de la femme n’a pas été systématiquement codifiée SAUF CHEZ LES ARABES (tiens, tiens ) D’AILLEURS ,mais nul ne peut nier qu’il s’agisse d’une véritable « théorie » .On peut aussi évoquer ,la nécessaire domination des parents sur les enfants, la croyance en des divinités supra-humaines ,la nécessaire hiérarchisation au sein des sociétés, etc…
A suivre
Les intellos mqais se foutent de la négrophobie au Maghreb (2)
Rose
13/03/2023 - 22:15
Avoir été colonisé par une civilisation donnée rend plus sensible à ses exactions, certes. Mais pas au point d’écarter purement et simplement de ses préoccupations d’autres groupes raciaux dont les comportements interrogent.
Or non seulement la situation des Noirs et d’ailleurs au Maghreb indiffère beaucoup d’intellos, mais en plus beaucoup luttent même contre certaines initiatives anti-racistes : On se souvient du très peu d’écho ici de la découverte de la vente de Nègres en Libye en 2017 ;Il me semble même , que la manifestation anti-libyenne initiée par Claudie Siar à Paris avait été condamnée en Mque par des milieux prétendument « progressistes »…Il ne s’agissait donc pas d’une simple indifférence qui aurait en elle-même déjà été criminelle ,mais d’un véritable négationnisme. Parmi les intellos « antiracistes », il existe donc un vrai courant négationniste. La négation de la négrophobie maghrébine ou au mieux sa systématique minoration sont tout simplement un choix politique volontaire.
En fait la prétendue lutte antiraciste ne se déploie qu’envers les pays capitalistes et Blancs .Or ces intellos bien que considérant que la haine anti-nègres est quasi universelle , ne concentrent leur « lutte » que sur qq pays seulement tout en ignorant ou en minorisant VOLONTAIREMENT le racisme venant des Non-occidentaux :la violence de certains commentaires de ce site quand on évoque ce racisme-là montre bien qu’il s’agit là d’un tabou. Le seul racisme digne d’être combattu est celui des Occidentaux blancs et surtout pas celui d’ ex-colonisés même s’il le 2er n’a rien à envier au premier ;il s’agit du choix politique quasi volontaire de ne pas aider une population en détresse .Il faut absolument occulter le racisme non-Occidental car ce discours culpabilisateur est très utile pour des argumentaires à caractère politique.
L’occultation totale du l’aspect négrophobe du monde maghrébin voire arabe transforme ce positionnement politique en une forme d’essentialisation quasi inconsciente. L’essentialisme est une attitude qui privilégie l’émotion au lieu de la raison. On passe du « On préfère critiquer les Occidentaux sur leur négrophobie , mais pas les autres » à un propos non-formulé, voire inconscient qui serait : « On ne critique que les racistes blancs ,car eux seuls le sont ,l’ont été et le seront toujours ». Pire ,ça pourrait aussi être « On les critiques ,car racistes définitifs, ils sont la quintessence du Mal » .Chez des intellectuels ,cette attitude est décevante car le rejet de l’essentialisation devrait être une obsession chez eux .
N'accorder d’importance qu’à la négrophobie des Occidentaux blancs ne serait-ce pas qq part une manière perverse de reconnaitre inconsciemment une certaine forme de « supériorité » à leurs sentiments racistes . Leur racisme serait ainsi plus digne d’être combattu que celui des autres. Les Occidentaux blancs seraient donc la quintessence de l’humanité avec des sentiments, y compris les plus négatifs, plus dignes d’attention que ceux émanant d’autres groupes d’hommes., devenant ainsi les maitres-étalons de la méchanceté et du Mal
De toute façon, quelles qu’en soit les raisons, rien ne justifie l’actuel silence yissalop des intellos mquais sur la négrophobie actuelle ,passée et malheureusement à venir en cours au Maghreb.
Grille d'habitude.
certes
14/03/2023 - 13:47
La territoire européen de la France s'est constitué par des conquêtes successives, destinées à enrichir le pays. Des Français contestent encore certaines de ces conquêtes, comme en Corse, en Bretagne, au Pays basque, etc. Les contrées conquises ont été intégrées, on n'a donc parlé ni de colonies, ni de colons, ni de colonisés, mais le principe était le même.
Outre-Mer, le terme "colonie" a été employé. Des "colons" y étaient envoyés pour les mettre en valeur, et enrichir la France. Les situations étaient variées.
Parfois, le territoire était initialement vide d'habitants (Réunion). Parfois, la population d'origine a été éliminée (Nouvelle-France, Martinique). Parfois, les colons ont cohabité avec la population d'origine (Sénégal, Indochine).
Il est arrivé que les colons demeurent à peu près seuls, entre eux (Nouvelle-France), on n'a pas alors parlé de "colonisés". Mais le plus souvent (Réunion, Martinique), les colons qui étaient seuls ont peuplé la colonie de populations extérieures, mises au service de l'enrichissement de la métropole. On a dit que ces populations étaient "colonisées". Il en fut de même en cas de cohabitation avec la population d'origine (Sénégal, Indochine).
En Métropole, l'analyse du couple dominants/dominés s'est faite rapidement en termes de rapport de classes. Outre-Mer, le colonisateur a racialisé les dominés, allant jusqu'à l'esclavage de certains, qui niait leur humanité. Dès lors, l'analyse dominants/dominés s'y est effectuée sur un plan racial : Blanc/non-Blanc. Aujourd'hui, cette grille de lecture garde une pertinence historique mais s'y limiter ne permet pas d'appréhender tout le champ de l'économie, du politique, du social. Ce qui est dommageable.
La difficulté de s'extraire de cette grille d'habitude, conduit à combattre tout ce qui élargit l'analyse.