Il faut considérer que la menace vient de moins.
Pour qui est français, né en France comme au-delà des mers, avec une nationalité française pour passer les ports, descendu insulaire sans autre sceau officiel, serré, collé, coordonné, intégré, contrasté, adapté, différencié, et spécifié dans un drôle d’état général. Pour qui est en relation entre deux mots, France – X, il faut choisir le moindre. Le mineur, idionyme. Pas major. Celui qui marche et prend temps, celui dont la parole murmure. Avec sa langue pendue, bien pendue. Qui sort en circonstances maîtrisées, selon des facteurs qui permettent ou empêchent son développement et qui parfois confinent à la substitution linguistique baveuse, voire frénétique. Cet organe de chair et de sang, voué au sens et à son articulation en des bouches personnelles, que l’on partage en communication, sans que l’effort pour ce faire n’ait été contraint ou forcé. Il s’entend qu’en des lieux et mouvements de langues entremêlées, appariées, on se retrouve souvent à passer l’une sur l’autre, appréciant les rondeurs et les aspérités, la souplesse d’une manœuvre aux petits zèles serrés, en particulier ce glissement imprévu, mine d’or mis couché, dans les métamorphoses de papilles ou de signes invisibles.
Il faut considérer qu’à subir l’invasion, la colonisation, la subordination, l’occupation ou tout ce qui fait des peuples sembler des gens gagés un temps par des puissances, qu’à vivre tout cela, naissent des conflits et de grandes distorsions qui s’éprouvent par les bouches à mots. Des choses qui se pressent et s’appliquent sur nos visions du monde, polarisant nos lunettes de vue pour supprimer les reflets parasites du soleil. Quittant les surfaces planes. Alors viennent le temps des épreuves et les lois du plus fort : ces choses de la valeur. Si bien que par les bouches à mots, prennent là des perceptions qui disent tout haut combien nous sommes bien bas sur l’échelle des mouvements et des manières de poursuivre nos voies. Combien nous sommes rapides à nous rentrer dedans, laissant tout le loisir aux décideurs des choses de la valeur de nous descendre à Souhait.
Descendre à Souhait ou s’enfoncer en Vœux-Pieux. Non pas approfondir, descendre lentement par la panse ou Songe et Lenteur descendent en ça ; considérant que le mieux est Ailleurs, peut être du fond d’oc, quand vous n’existez pas dans les formes largement consenties par l’ailleurs, en tout cas. En zone torride, ceinture de formes sensuelles et voluptueuses, où la dépendance souveraine est encore-toujours, couac ou bec, de négocier les interdépendances. Considérant que faire bouger des langues emmêlées est affaire de puissance et d’utilité, il faut donc affecter d’être sans hiérarchie et non tenu à quelque loyauté, afin de prendre la hauteur pragmatique touchant les solutions adéquates, en chaque cas. Á dire vrai, la solution finale, suivant un principe d’adéquation maximale, est encore et toujours de parâitre plus éveillé, plus éclairé, plus haut et plus pragmatique que les autres, et donc de négocier toujours et encore une dépendance transfigurée. Dans l’apaisement, dans la reconnaissance, dans la réparation ouverte sur le monde, dans la prière performative : prière de t’apaiser, prière de te connaître, prière de préparer ton ouverture au monde.
Si tu ne dois pas oublier, alors n’oublie pas d’où tu viens depuis la nuit des temps. N’oublie pas aussi Éternité, de condition servile. Songe au chemin parcouru pour le transport du boire et du manger à ta faim, avec le salaire d’une sécurité à treize chiffres et sans macoute. Songe, et ça : la diversité des contenus, la variation des conteneurs. Le Dry : conteneur sec et standard, ou l’Open-top dépourvu de toit rigide ; ou encore le Flatracks, avec parois frigides rabattables ou non, voire l’ High Cube, pour le grand genre de nègres à l’attitude docker, spécialement rompu au transport sur des palettes de joie. Let’s roll ! Graal à bubble qui contient en son sein l’alibi, autre lieu simulé, par lequel ta présence s’efface à proportion du crime contre réalité.
N’oubliant pas, n’écoutant pas non plus barrir les éléphants trompés dans la Communauté Française d’Afrique, là où rien ne va plus, tu demeures hybride des sangles et des pluies. Le pensant, te disant Figure d’univers, Dernier sang mêlé de la galaxie, Forme des promesses à venir du monde, Grand colibri huppé.
Rappelle-toi le proverbe et ses courbes spectrales irisées rouge, vert, noir : « Tuez moins… les anciennes puissances ne meurent pas ! ». Elles enfantent des petits, petit à petit, qui grandissent au milieu de la mère, ombiliqués. Avec des rêves et des cauchemars superposés, des pensées incertaines de largages incertains, et le mignard d’un chat mis à sac dans une boîte, sans qu’on ne sache très bien, entre vérité et réconciliation, s’il est vivant ou mort, vivant et mort à la fois, ou seulement mort-vivant.
Bien assis dans l’oubli de nos métamorphoses, d’autres rêves s’envolent à l’insu. Comme des expériences de pensée ou d’aspect qui ne disent par leur nom. Où la sueur des bêtes sauvages se mêle à l’eau de vie pour engendrer ces monstres inconnus. Au-dessus, les guerres de supers positions et les fièvres d’or ne cessant d’exister qu’avec la vie, la chose se passe de père en fils, à travers l’œil des cannes bourgeonnant larmes sèches. Où, par de longues fermentations malolactiques, les foudres cuvent l’acide rouge du sang. Où, c’est de joie et de rire dont on parle, quand la coupe se fait à la main pour bien mieux conserver. Où, de communes langues parlées, nous voyons que le pire gît en chacun des mots et des manières de dire, en chacune des lettres et des manières de faire, ainsi que vivre libre ou mourir.
Il faut considérer, enfin, les communautés d’humains plantées sur des espaces terrestres déterminés, et les autres nomades à qui l’on dicte la mesure des sons et le volume des langues, pour qui l’on trace les contours d’un dessein au coloriage approprié, avec aplomb, ferveur et magnanimité. Bien cordialement et en vous remerciant. Les peuples de parole plurielle que la chose unifiante souhaiterait tout endormie dans un paradis blanc. L’esprit corps et socius qui sait rendre l’aigreur agréable au goût. Corps aigre-doux. Avec la ferme intention de ne marcher qu’au poids du corps, de ne goûter au monde qu’avec des flaveurs certifiées, papilles formées mieux que toute autre aux chimies sensorielles. La chose à l’école scolastique, dialectique, linéaire, économique, raisonnée. La chose systématique, théorique, algorithmée, absolue. La chose esprit, bien poli, équarri droit pour filer mieux dans le commerce du monde. La chose pincée, plissée à quatre épingles, voire plus ; à sujet assorti et toute une panoplie d’objets visibles depuis la lune. Objets de parades, statuts d’exhibitions, espaces de jouissances qui rendent la chose plus désirable.
En bout, considère en menace ce revêtement toxique déposé sur le corps coupé. Sur sa peau uniquement poreuse, zone torride qui absorbe en contact. Oeil fougueux, paupières féroces, pupilles sauvages. Sensitive effleurée au rempli de ses feuilles. Phasme lunaire à brindilles dérobées. Abdomen segmenté comme la tête, et la tête… la tête comme une lampe, prolongée par un museau, comme une pièce buccale, une pièce à ne pas confondre avec ce rostre suceur, mais bien cette bouche broyeuse. Ravageuse. Avec ses larves blanchâtres aux formes incurvées, et son blindage sans pareil, pour des ailes transformées en étui protecteur. Regarde ça, Chose ! Droit dans les feux. Regarde ça s’enfouir sans crainte ! Écoute là, Chose ! Écoute récrier comment les os ne meurent jamais. Liquides en tout. Passes partout. Cosmopolites sordides s’insinuant à travers les plus horribles choix, les plus mauvaises pensées. Epousant laves et sables. Arrachant tous les plans.
Prends avec toi ce que tu peux, aux tards plus tristes, aux ailes serrées. Ainsi que vont les choses d’ellesmêmes… une larme suffit à insuffler la vie.
Chose ! rappelle-moi ton nom ? ... C’est ça… c’est ça ! Mais comment ? Où est ta maman ?
Loran Kristian
Septembre 2023
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite