De la maternelle au CM2, 10 761 enfants du Pays Basque suivent leurs cours totalement ou partiellement en langue basque. Les chiffres communiqués par l'Éducation Nationale pour cette rentrée scolaire montrent que l'enseignement de l'euskara, la langue basque, a toujours le vent en poupe.
À partir de lundi 10 761 enfants du Pays Basque iront à l'école où ils suivront leurs cours de maths, d'histoire ou de sport en langue basque. 3 795 d'entre eux n'auront que des cours en euskara, c'est ce qu'on appelle l'enseignement immersif, et 6 966 suivent un enseignement à parité horaire, avec 50% des cours en français. Au total, 43% des écoliers suivent des cours en langue basque, soit presque la moitié, selon les chiffres des services départementaux de l'Éducation Nationale dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les chiffres de l'enseignement en basque pour la rentrée 2023 © Radio France - Education Nationale
Commencé timidement sur la base du militantisme dans les années 70, l'enseignement en euskara est en passe de devenir majoritaire aujourd'hui, il bénéficie d'un soutien politique quasi unanime. Aujourd'hui les deux tiers des écoles publiques du Pays Basque proposent un enseignement bilingue ou immersif et 83% des 158 communes ont une école bilingue publique.
L'enseignement bilingue est le fruit de nombreuses mobilisations des parents et des enseignants (photo d'illustration © Radio France - Bixente Vrignon
Dans le collège et le lycée, la proportion d'élèves bilingues décroit, mais il reste tout de même un tiers des collégiens et lycéens qui suivent une filière exclusivement en euskara, ou à parité horaire, soit 5 440 élèves. Au Pays Basque, 62% des élèves de 4 à 18 ans sont dans l'enseignement public, 30% dans l'enseignement privé catholique, et 8% dans le système associatif des ikastola qui propose un enseignement 100% en euskara.
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite