"Le bien-être animal" les intéressent bien davantage que le bien-être humain

La protection et la défense des espèces menacées est une juste cause,
L'espèce humaine est-elle menacée ?
Il ne semble pas : cette espèce comprendra 8 milliards d'individus en fin d'année et l'on en prévoit 9,7 milliards dès 2050.
La protection et la défense de cette espèce qui n'est aucunement menacée ne relève-t-elle pas du "boboïsme" pur et simple ?

Aussi, êtes-vous sur d'avoir bien lu et bien compris l'article ? Il ne pointe pas que les espèces animales menacées: il met en exergue le fait que des milliers d'ÊTRES HUMAINS meurent chaque jour sur cette planète et que beaucoup de gens s'en foutent, préférant protéger des animaux plutôt que des êtres humains, préférant mettre un gilet à leur chien que de donner des vêtements usagés aux Secours Populaire et Catholique, plutôt que de donner pour 10€ d'aliments à la Banque alimentaire pour que des pauvres puissent ne serait que manger un peu... Cette attitude là, OUI, elle est profondément bobo!... Dans les pays cités par l'auteur de l'article, des gens meurent sans arrêt de faim, de soif, de maladies parfaitement curables, de guerre avec ou sans bombes, mais généralement ça laisse complètement froids pleins de gens-à-toutous ou à-chats, qui par ailleurs se disent "humanistes" et vont à l'église tous les dimanches matin en parlant de "solidarité". Ça ne vous choque pas, ça? Des millions de gosses meurent de faim de par le monde, ça ne vous choque pas ? Moi si! Entre défendre un humain et défendre un animal, mon choix est vite fait... Mais faites-vous assez partie de l'espèce humaine pour vous en sentir solidaire? ... Par ailleurs, je vous signale que SI! L'espèce humaine est menacée. Regardez les actualités de façon critique (si ce n'est pas trop vous demander). Vous comprendrez que certains points chauds du globe (cherchez un peu) peuvent nous mener à l'apocalypse nucléaire, peut-être pire que pendant la crise des Missiles de 1962, car alors il n'y avait que DEUX adversaires, les risques de dérapage était plus limités... Bref! Nous pouvons disparaître sans voir venir le coup. Je m'arrête là, j'aurais encore pas mal de choses à dire, "basiques", mais serez-vous en mesure de les comprendre ? Je l'espère pour vous, et qu'il ne s'agit entre nous que d'un malentendu. Mais il fallait que je vous le dise. Ce qui est publié dans FK ne recueille pas toujours mon agrément, mais pour le coup, l'article ci-dessus est tout-à-fait juste. L'humain doit passer avant l'animal, quelle que soit sa langue, sa nationalité, son statut social, etc.

OuiNon, qui que vous soyez, vous faites systématiquement dans la provocation. Sans doute cela vous amuse-t-il mais il y a des limites à tout. Ne pas distinguer un chat ou un coq d'un être humain relève de la plus totale mauvaise foi. Mais bon...

Je n'ai commenté que la dernière phrase de l'article.
Celle-ci dit que défendre et protéger les espèces menacées est une juste cause. Mais pour les autres espèces, ça relèverait du "boboïsme",
Par exemple, essayer de faire quelque chose pour l'ours blanc polaire, menacé d'extinction, ce serait juste. Mais s'opposer au dépeçage des bébés phoques sur la banquise, serait du boboïsme, puisque les phoques ne sont pas menacés d'extinction.
Ce point de vue m'a interpellé. Alors, je l'ai appliqué à l'espèce humaine. Celle-ci n'étant pas menacée d'extinction, la défendre et la protéger serait-il du boboïsme ? me suis-je interrogé.
On me dit que c'est de la provocation. Bien sûr ! Je visais à provoquer la réflexion, du moins chez ceux qui n’ont pas pris l’ironie de ma question pour une affirmation au 1er degré.
Car en marge de l'extinction possible d'espèces, il y a le "bien-être", qui fait le titre de l'article. Le bien-être humain qui doit être défendu et protégé (je sens qu’il faut que je le confirme !) Mais aussi le bien-être animal.
Car les deux ne s'opposent pas ! Lutter contre les souffrances infligées aux animaux ne signifie pas qu’on se désintéresse des malheurs de l’humanité. Et si c'est le cas chez certains, c'est leur inhumanité qui doit être condamnée, non la cause animale.
J’ai parlé des bébés phoques car le cas est illustratif. En 1977, Brigitte Bardot s’est rendue au Canada, pour y dénoncer leur massacre. On l’a attaquée sur son boboïsme et sur sa misanthropie. Quel souci avait-elle des chasseurs de phoques ? N’avait-elle pas délaissé son fils ? Certes… mais le carnage des bébés phoques est-il indifférent pour autant ?
La souffrance animale rejoint souvent la "tradition" : les Canadiens sont habitués à la chasse aux phoques, les Antillais et les Nordistes de France aux combats de coqs, les Espagnols et d’autres à la tauromachie, les Français au gavage des oies, les consommateurs de viande casher à l’égorgement des animaux, les aristocrates à la chasse à courre, etc. Tous trouvent leurs pratiques convenables mais des points de vue extérieurs diffèrent.
Il est possible de critiquer les mémères à chien-chien qui nourrissent un animal alors que des humains meurent de faim. C’est éluder une responsabilité plus large. Au hasard : bientôt, la saison des croisières commencera, de nombreuses familles martiniquaises y participeront pour des milliers d’euros. Ne feraient-elles pas mieux de donner cet argent à la Banque alimentaire pour que des pauvres puissent ne serait-ce que manger un peu ?
On peut m’objecter que confondre un navire de croisière avec un chien-chien est de la mauvaise foi mais moi, je me comprends.

... J'oubliais. J'ignore évidemment sI vous vivez en Mque ou ailleurs. Mais si vous vivez en Mque, la pauvreté et des centaines de gens à la dérive, vous en verrez dans les quartiers dits "populaires", notamment les Terres-Sainville, Trénelle, Citron, Volga-Plage, Cité Beauséjour ou Epinette à Trinité, etc... Si vous avez trop peur, allez-y de jour. Mais la pauvreté est perceptible à l'oeil nu. (Précision: cela n'excuse pas pour autant les violences plus ou moins récentes, mais çà constitue un terreau très fertile pour la délinquance et toutes sortes de trafics.) Et vous pouvez aussi regarder les statistiques de l'INSEE et de l'IEDOM (1Bd de Général de Gaulle, FF) sur la pauvreté, l'endettement des ménages, etc. Franchement, je me sens plus proche de n'importe quelle personne à la dérive, même si elle me dit "ay koké manman-w Misié Bagay!", que de n'importe quel clébard même si c'est un chien "prestigieux", ou d'un chat siamois ou Angora... Même si la personne m'a injurié, je préférerai toujours lui donner un truc pour se remplir l'estomac, que d'acheter du canigou pour chien-chien à sa mémère, ou du ron-ron pour beau matou...

La discussion est partie d'une pétition du Parti animaliste qui réclame la suppression des gallodromes (pits en créole) dans le nord de la France et en Outremer.
Le parti pris de FK tend à discréditer cette revendication en faveur du bien-être animal au motif que le bien-être des humains lui est supérieur.
Or s'il est vrai que le bien-être des humains est primordial, le bien-être des coqs n'est pas forcément à négliger pour autant.
Personnellement, je n'aime pas les combats de coqs. Toutefois, ils ne me "choquent" pas. Je ne signerai pas la pétition du Parti animaliste à leur propos. Mais je conçois que certains le fassent. A mes yeux, cela n'induit rien quant à leur humanité.
En clair, en quoi dénoncer la cruauté des combats de coqs traduirait-il un déni de la pauvreté chez certains, ou un désintérêt à leur égard ?
Notons que le soin apporté aux coqs de combat n'a rien à envier à celui prodigué aux animaux de compagnie, chouchous de leurs propriétaires.
Quant aux liasses de billets qui circulent dans les pits, on peut penser qu'elles seraient mieux utilisées dans les mains des organisations caritatives qui secourent les gens.