« Nous sommes réunis aujourd’hui pour réparer une injustice du passé », a déclaré Justin Trudeau, le premier ministre canadien, lors d’une cérémonie jeudi en Alberta (ouest) sur les terres des Siksikas, qui fait partie des plus de 600 peuples amérindiens du Canada.
Le Canada va verser 1,3 milliard de dollars canadiens (960 millions d’euros) à une communauté autochtone de l’ouest du pays en réparation du vol d’une partie de leurs terres au début du XXe siècle, l’une des plus importantes compensations territoriales jamais conclues. L’annonce a été faite jeudi 2 juin.
En 1910, le gouvernement canadien s’était emparé de près de la moitié de leurs terres pour les vendre aux colons, malgré la signature d’un traité trente ans plus tôt. Selon Justin Trudeau, le Canada a agi de « façon indigne » avec cette expropriation, privant la communauté de ses « terres productives en agriculture et riches en minéraux ».
« Bien que ce règlement ne compense pas le passé, nous espérons que cela conduise à un avenir meilleur et plus radieux pour cette génération et celles qui viennent », a ajouté Mark Miller, le ministre des relations avec les autochtones.
« Notre mode de vie a changé. Il ne sera jamais comme avant, rien ne pourra remplacer ce qui était là », a expliqué Ouray Crowfoot, chef de la nation Siksika, qui portait une coiffe traditionnelle en plumes, précisant que la communauté avait maintenant envie d’« aller de l’avant ». Pour lui, son peuple assiste toutefois à un renouveau de sa culture, de ses traditions, mais aussi de sa langue, blackfoot, qui est à présent utilisée sur les panneaux de signalisation locaux, par exemple.
« Nous sommes un peuple résilient. Nous ne sommes pas juste en train de survivre, nous avançons vers une ère de prospérité », a-t-il ajouté. Cet accord vient conclure une demande de la nation Siksika qui remonte aux années 1960. En novembre 2021, les négociateurs des deux parties étaient parvenus à un accord, validé par un vote de la communauté en décembre.
Bien que les relations entre Ottawa et les premières nations soient définies par la « loi sur les Indiens », un texte de 1876, toutes les revendications territoriales des autochtones n’ont pas été réglées au Canada.
Le Monde avec AFP
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite