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Jean-François Carenco, nouveau récipiendaire des dossiers ultra-marins en souffrance dépi nanni-nannan sera en Martinique pour une COURTE visite la semaine prochaine.
Son premier cri du cœur, en fait sa première trouvaille est une déclaration choc.
"Je viens pour dire que la République aime la Martinique...". An ti bo, dé ti bo doudou...
J'en suis comme un rond de flan parfumé vanille avec un soupçon de corossol. Toutefois, une petite voix prend la parole en moi. Elle m'appelle à une forme d'insurrection. Elle m'intime la méfiance et la circonspection. Donc, je confesse : en lisant cette phrase, un tchipppp est tombé de mes lèvres. S'est vite relevé et une saillie ô combien triviale a fusé : "N'importe quoi ". Encore un gusse qui a failli tout comprendre. Et dire qu'il a été préfet dans le coin...Ce genre de langage suranné est totalement improductif, à côté de la plaque, mi-cynique bien que sirupeux, mi-folklorique. Une expression-type, compte tenu de l'histoire connue et répertoriée, qui peut même paraitre ti brin outrageante. Parigot-doudouiste...Ce n'est pas de ça dont les Martiniquais ont crucialement besoin. Ti Sonson veut du fond. Pas juste des fonds. Il y en a déjà tellement dans la topographie du pays. Il y a aussi des mornes et des ravines. Des anses et des mangroves. Pas de long fleuve tranquille. C'est ce que je me suis dit après m'être réuni au sommet avec moi- même et mon ombre portée. J'espère qu'il a autre chose dans sa besace. Sinon il ouïra le souffle du volcan : Carenco go home !
Patrick Chesneau
On n a pas vu enormement de troglodytes. Lire la suite
Karl le sait mieux que moi : la France n'est jamais partie tranquillement d'une colonie. Lire la suite
S'en prendre à des enfants est toujours détestables, même si ces derniers sont instrumentalisés p Lire la suite
Albè me fait un immense plaisir en proposant que la France fasse, en Martinique, comme l'Angleter Lire la suite
Taxer "Albè" de disposer d'importants moyens financiers pour expliquer sa position n'est pas la Lire la suite
Commentaires
Erreur de casting.
OuiNon
15/07/2022 - 14:29
La République, ce n'est pas lui ! C'est Mélenchon.
OuiNon, je ne sais pas, mais
Frédéric C.
16/07/2022 - 12:06
Je ne sais pas si c'est Mélenchon (mais un homme ou une femme seule ne peut pas être à lui/elle seul(e) "République". Mais... vous savez, quasiment tous les politiques français (sauf à l'extrême-gauche) ont un certain nombre de mots-bateau qu'ils nous ressortent à chaque occasion, surtout quand ils n'ont rien à dire, alors ça meuble (mais la, Carencoco a utilisé une ficelle un peu grosse, digne de de Gaulle/Giscard/Chirac...). Écoutez les discours de ces hommes et femmes d'Etat. La plupart du temps, on peut anticiper les mots qui viendront les secondes suivantes: "la République", "notre République", "le territoire de la République", "notre démocratie", "mes chers compatriotes de France et d'outre-mer ", "nos compatriotes ultramarins/domiens" ("ultrapériphériques", pour l'instant n'est plus usité, et "rupiens" c'est peut-être pour demain), etc etc. J'ai essayé, j'y arrive. En plus ils mélangent tout: République, Démocratie, État et Nation (l'Etat français est multinational), droits de l'homme et libertés publiques (alors que ça ne recouvre pas exactement la même chose !), et on peut en trouver pas, de ces expressions et confusions. Et comme l'appareil d'État français nous prend sans doute, collectivement, pour des demeurés (et parfois nous fournissons collectivement le bâton pour qu'il en soit ainsi), ne soyons pas surpris. Si collectivement nous faisions moins les cons, on ne nous parlerait pas comme à des débiles.