Décidément dans cette île jadis dénommée "Wanakaéra" (l'île aux iguanes") par ses habitants autochtones, hélas génocidés comme de vulgaires, Palestiniens, on peut déclarer tout et n'importe quoi urbi et orbi sans que cela dérange personne.
Cela malgré son drapeau, son hymne "national" et son dialecte co-officialisé.
Bon, n'exagérons quand même pas car en ce Nouveau Millénaire, c'est un peu le même délire un peu partout à travers le Tout-Monde. Rappelez-vous ce président d'Afrique du sud, polygame (ce qu'autorise la constitution de son pays), qui multipliait les jeunes conquêtes à l'époque où le sida faisait rage et qui déclara à la presse qu'il ne craignait rien car après chaque coït, monsieur se douchait. Ou encore ce président américain à la chevelure orange qui prétendait que l'eau de Javel protégeait du covid-19.
Donc question délires, on n'est pas les seuls !
C'est ainsi que dernièrement, suite à des dénonciations d'une association de défense des travailleurs agricoles qui affirmait que l'eau utilisée pour nettoyer les bananes était bourrée de chlordécone car pompée dans des rivières proches des plantations, un planteur béké déclara ce qui suit aux médias :
"C'est totalement faux ! Les eaux pour nettoyer les bananes sont traitées comme les piscines au chlore. C'est dans le cahier des charges fixé par les autorités sanitaires."
Outre le fait que ses ouvriers agricoles n'ont pas de piscine et n'en auront jamais de toute leur vie, on est en droit de s'interroger sur pareille déclaration. En fait, on a de quoi être passablement perplexe ! Car les ouvriers (ères) qui lavent les pattes de banane avant leur mise en carton, bien qu'ils aient des gants, ne sont de toute évidence nullement à l'abri de tout contact avec l'eau. Pour ça, il aurait fallu qu'ils soient vêtus de scaphandriers ! Car enfin, quand vous faites votre vaisselle chez vous, même en portant des gants, vous ne pouvez pas ne pas être en contact du tout avec l'eau de votre robinet. Cela est tout simplement impossible !
Après l'atoumo censé empêcher que l'on attrape le covid, on a maintenant affaire au chlore censé, lui, protéger de la contamination au chlordécone. C'est vrai que "chlore" ressemble à "chlordécone" mais comme aimait à dire le Grand Charles (celui du 18 juin), "Faut quand même pas prendre les canards sauvages pour les enfants du Bon Dieu :".
Matinik bel péyi, fout !...
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite