Le commissaire de Salon international du livre d’Alger (SILA), Mohamed Iguerb, a animé, hier matin, une conférence, en compagnie d’Antonia Grande, directrice de l’Institut italien à Alger, à la Safex des Pins maritimes, pour donner un premier bilan exhaustif de ce 25e Sila.
Dans son discours inaugural, Mohamed Iguerb a rappelé que l’édition 2022 s’est déroulée dans un contexte exceptionnel compte tenu de la pandémie du Covid 19, laquelle a paralysé pendant deux ans les activités culturelles. Une édition coïncidant avec le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale.
Une édition exceptionnelle de par toutes les nouveautés : espaces d’échange de livres, une plateforme virtuelle offrant une visite à toute personne n’ayant pu venir au Salon.
De même qu’il y a eu la reconduction de l’application SILA ayant permis aux visiteurs de trouver rapidement les livres qu’ils cherchent ainsi que l’emplacement d’un éditeur précis. Le commissaire précise que «cette édition n’aurait pu avoir lieu sans l’aide du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a ordonné la gratuité des stands, et de la ministre de la Culture et des Arts, Mme Soraya Mouloudji, qui a veillé au grain pour la réussite de cette édition du SILA».
Le conférencier note que le pays invité d’honneur de cette édition a été l’Italie avec «laquelle nous partageons plusieurs points tant sur le plan historique que géographique. L’Italie, qui a soutenu la cause algérienne durant la guerre de Libération nationale. Des rencontres autour de l’histoire commune entre les deux pays ou de la traduction», témoigne t-il.
Le conférencier indique qu’à la veille de la clôture au soir du Sila, il a été enregistré 1 300 000 visiteurs, abstraction faite des femmes enceintes et des enfants. De même qu’il a été dénombré 100 000 visiteurs au niveau de l’espace virtuel du SILA avec 857 786 de nombres de vues des vidéos sur Facebook et de 426 447 réactions sur la page officielle Facebook. Concernant le nombre personnes ayant reçu les publications du Sila entre le 25 et le 31 mars, il s’élève à 3 412 933.
Par ailleurs, le Sila version 2022 s’est caractérisé par la participation de 1250 exposants(266 algériens, 324 arabes et 660 étrangers), issus de 36 pays. La superficie du Sila a avoisinée les 20 000 mètres carrés. S’agissant du programme d’animation riche et varié de cette année, Mohamed Iguerb souligne que 500 activités culturelles ont porté sur l’Histoire et la mémoire. En outre, le programme a comporté des rencontres thématiques et professionnelles, des journées spécialisées, mais aussi la contribution de pays invités d’honneur, sans oublier les autres activités organisées en partenariat avec les institutions nationales tels que le Haut commissariat à l’amzighité, le ministère de la Culture et des Arts, et la Bibliothèque nationale.
Invitée à prendre la parole, la directrice de l’Institut italien d’Alger, Antonia Grande, a soutenu que le Salon international du livre d’Alger est l’un des plus importants du continent. «Notre participation au Sila en tant qu’invité d’honneur n’est autre qu’un signe d’amitié et de respect avec nos amis algériens», témoigne-t-elle. Elle ajoute que l’Italie – soutenue par ses partenaires – a essayé de proposer un programme riche et diversifié. «Le bilan est positif.
Nos invités étaient surpris par la richesse du Salon. Nous avons décidé d’augmenter les traductions d’auteurs algériens en langue italienne et de soutenir la traduction des deux côtés de la Méditerranée», argue-elle.
A la question de savoir à quelle date sera programmée la 26e édition du Sila, Mohamed Igueb avoue que pour l’heure, il n’a pas d’informations.
Concernant la cherté de la plupart des ouvrages proposés, le commissaire rappelle que suite à l’exonération des frais de location des stands, la plupart des éditeurs avait promis en signe de remerciements de proposer des remises intéressantes au profit des lecteurs.
«L’ensemble des participants avaient fait des promesses pour des remises exceptionnelles de l’ordre de 60 à 70%. Mais quand je me suis promené au niveau des stands, j’ai remarqué que la plupart des maisons d’édition ont concédé des réductions allant de 20 à 50%. D’autres n’ont consenti aucune réduction. Je n’ai pas caché mon mécontentement», signifie-t-il.
photo : Mohamed Iguerb lors de son discours de clôture du 25e Sila
Si on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite