La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
Ha-ha-ha ! C'est quoi ce truc ? Ca existe dans l'île des tiktokeurs frénétiques ?
Lire la suite...à affiner la réflexion, au-delà des blagues kouyon qui fleurissent parfois zici, tels les "kòl Lire la suite
...Kamarad Ivanovitch Frédérikov ! Lire la suite
...vous ne me classez pas parmi les "retraités prostatiques qui s’excitent" pour mettre des comme Lire la suite
Qu'est-ce que ça peut faire d'être "reconnu", comme vous dites quand on est six pieds sous terre Lire la suite