La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
Avant de devenir secrétaire général du PCF (à la suite de Georges Marchais) "le jeune maire de Mo Lire la suite
Je ne vois pas le rapport avec mon propos si c'est à moi que le votre s'adresse.
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Rien de nouveau sous le soleil ! Lire la suite
Je signerais ce texte des deux mains et des deux pieds.
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Les Africains font ami-ami avec les Arabes et c'est nous, Antillais, qui devons dénoncer le "raci Lire la suite