La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
Parce que 15 de ses journalistes ont été froidement assassinés par des islamistes en Janvier 2015 Lire la suite
On ne va pas polluer un site respectable qui survit sans grands moyens puisqu'on n'y voit aucune Lire la suite
...de Rockaya DIALLO, bien des voix se sont élevées, et pas seulement chez les "négro-franchouill Lire la suite
Un commentateur-imprécateur habitué de ce site avait promis dernièrement de "m'exploser" avec de Lire la suite
Tes ancêtres africains adoraient des fétiches jusqu'à ce que les Blancs Chrétiens débarquent, les Lire la suite