La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
...je suis certes loin, du moins pour l’instant, mais j’essaye de suivre du plus près possible. Lire la suite
...maintenant ça fait "système". Une fois: on peut laisser le "bénéfice du doute"... Lire la suite
...Fòk pa alé la ba-a, menm si nou anvi wè New Orléans, Kongo Square, épi tout Lwisiyann-la ki sé Lire la suite
Existe-t-il encore des partis politiques en Martinique ? Lire la suite
As-tu oublié qu'aux dernières législatives, Carole avait appelé à voter au second tour pour la so Lire la suite