La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
...je ne suis ni juriste ni spécialiste des finances municipales ,mais le montage (c'est bien l Lire la suite
C'est la moindre des choses !!!Qu'on ne vienne pas nous bassiner avec l'argument éculé selon lequ Lire la suite
Mwen pa sav, mé sé bon réfleksyon. Ou sé di ki F k an grèv sé jou tala. Lire la suite
Ce célébrissime chant de guerre maori est enseigné (j'espère que c'est encore le cas ) depuis qq Lire la suite
"Confronté à la justice pour son départ en retraite". Lire la suite