La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
...les zombies qui peuplent nos "Isles Françoises de l'Amérique" ont-ils besoin..."d'analyse" ? Lire la suite
En ce qui me concerne ,c'est exactement ça !!!
Lire la suite...Trump pour le Prix Nobel de la Paix ou quoi ? Lire la suite
...arrêtons de nous chamailler et de nous insulter. Lire la suite
Sauf que mon "sans graisse" n'a acun rapport avec le fric tandis que ton "actionnaire", oui ! Lire la suite