La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
Me dit pas que t'es de la même trempe que Babette de Rozières ou Christine Kelly ! Lire la suite
...je voulais dire "sophisme". Mais je ne suis pas créoliste alors bon... Lire la suite
Sa sa lé di ? Man gadé adan pliziè diksionnè kréyol mé man pa wè mo-tala !
Lire la suiteOu ka plen mwen épi sé sofis-ou a!
Lire la suiteVotre truc n'est ABSOLUMENT PAS du deuxième degré. Lire la suite