La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
S'il s'était montré un peu plus critique dès le début envers Israel cet Etat génocidaire, voi Lire la suite
La popularité de Césaire en Mque et notamment à Fort-de-France tient beaucoup aux éléments évoqué Lire la suite
ça arrivera tôt ou tard, vu la progression des résultats électoraux. Lire la suite
Ce serait te faire trop d'honneur, le dénommé POI, que de te considérer comme un ennemi. Lire la suite
Très simple! Hi Hi Hi !! Lire la suite