La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
...parvenir à identifier les fouteurs de merde qui, sous des pseudonymes divers et variés s'amuse Lire la suite
Il est à la fois grotesque et ridicule d'accuser Fondas de ne montrer que "80 personnes sur 120.0 Lire la suite
...semble avoir été dénoncé par Fanon lui-même quand il écrivait à l’adresse des Mquais (7ans apr Lire la suite
...et avoir des débats sereins, sans siyaks interminables et ruses de certain voulant montrer qu’ Lire la suite
Les Seychelles comptent 120 000 habitants. Or sur les photos on identifie :
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