Mardi 30 novembre, au terme d'une cérémonie marquant l’affranchissement de l’île, la Barbade deviendra officiellement la plus récente République du monde. À deux jours de l'événement historique au cours duquel Elizabeth II sera destituée de son poste de chef d'État, le prince Charles a atterri au cœur des Caraïbes.
La Barbade écrit un nouveau chapitre de son histoire. Cinquante-cinq ans après son indépendance, l'ancienne colonie britannique s'apprête à devenir une République. Pour l'occasion, le prince Charles a atterri aux Caraïbes, dimanche 28 novembre, alors que Elizabeth II, dont l'état de santé préoccupe, se repose à 7 000 kilomètres de là. Durant ce voyage officiel, l'héritier au trône britannique destituera la reine en tant que chef d'État et assistera à l’intronisation de Sandra Mason, première présidente du pays, jusqu'alors gouverneure-générale et représentante du Royaume sur l'île.
Après 9 heures de vol à bord du jet ministériel, le prince Charles a été accueilli en grande pompe à l'aéroport international de la Barbade, dans la nuit de dimanche à lundi, comme le détaille le Mail Online : "Le premier ministre de la Barbade, Mia Motley, et les chefs militaires se sont alignés sur un tapis rouge et ont été présentés au prince. Une garde d'honneur et une fanfare militaire faisaient également partie du groupe d'accueil, et une salve assourdissante de 21 coups de canon a retenti pour marquer l'arrivée du prince."
© Fournis par Gala Le prince Charles à son arrivée à l'aéroport de la Barbade, le 29 novembre 2021. Agence / Bestimage
Vingt-quatre heures après son entrée sur le territoire, le représentant du Royaume prononcera un discours soulignant "les objectifs partagés et les liens durables entre la Barbade et la Grande-Bretagne", au cours d'une cérémonie marquant la transition du pays vers une République. Si la Barbade s'apprête à s'affranchir de son passé colonial, des manifestations sont attendues au cours de la journée. Alors qu'une partie de la population exige des excuses et des réparations de la part de la monarchie pour l'esclavage, d'autres s'inquiètent du fait que la question n'ait pas été soumise à un référendum.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite