FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après : montraykreyol@gmail.com
La seule "ligne" qui est la nôtre est celle de la libre expression de nos collaborateurs et collaboratrices, sachant que nous publions toutes les opinions (de la droite assimilationniste à l'extrême-gauche "indépendantiste") et cela depuis le prédécesseur de FONDAS KREYOL à savoir MONTRAY KREYOL lequel a duré 15 ans et redémarrera un jour ou l'autre. FONDAS KREYOL, lui, a 4 ans d'existence.
Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...
Les " reels ", les " stories ", les mini-vidéos, les posts : le summum du narcissisme. Regardez les productions (si on peut appeler ça une production) des joyeux Facebookeurs.
C'est moi, moi, moi et encore moi et re-moi. Tout tourne autour de moi. Je ne parle que de moi. Je me mets en scène de A à Z. Je suis autocentré. C'est moi versus ce qu'on persiste à appeler les autres. Ils comptent pour du beurre. Je me contrefous du monde. Et surtout du reste du monde une fois qu'on m'a bien vu. Et je fais tout pour ça. Je ne m'intéresse qu'à moi. Je décide d'infliger au reste de la planète qui je suis, ce que je fais, comment je le fais même quand je ne fais rien. *
Il n'y a que moi qui compte.
Tout part de moi et tout revient à moi en passant rien que par moi. La boucle de moi-même est bouclée. Je n'ai faim que de moi. Moi en veux-tu, moi en voilà. Et même si tu ne veux pas, tu m'auras moi. Jusqu'à plus soif. J'ai faim de moi. Je suis le début à tout et il n'y a pas de fin sans moi. Moi à tous les étages. Et à toutes les étapes. Moi dans le micro-détail de l'enfilade de mes jours. Jusqu'au bout de la nuit. Moi à chaque nanoseconde d'un temps qui n'existe pas en dehors de moi. Tout le monde debout pour me regarder. Me dévorer des yeux. Sortez vos regards envieux. Pas une heure, pas un jour, pas une semaine, pas un mois sans moi. D'un bout à l'autre de l'année. À tous moments.
A chaque instant.
L'heure de moi-même a sonné. Je suis inépuisable sur moi-même. Je me mets en scène et j'aime ça. Je raffole de moi. Je vaux le détour. Je mérite qu'on s'arrête à moi, sur moi, pour moi. Je suis au centre de l'histoire. Moi en photos. Moi en selfies. Et surtout moi en vidéos. Le seul, la seule que je tolère à part moi, c'est " Je ". Je me trouve beau, belle, intéressant-te, sublime. Je m'admire et je tiens à ce que les autres le sachent. Ils ont le droit et, de surcroit, le devoir de me regarder, contempler, admirer. Si ça ne tient qu'à moi, c'est moi qui prime. L'ère du moi. L'air de moi. Partout, tout le temps, en toutes circonstances. C'est moi à toutes les sauces, même les plus fades, les plus insipides, les plus indigestes.
C'est le moi absolu quand c'est moi version nullité, vacuité, futilité, frivolité, pusillanimité (pardon d'employer des mots tellement compliqués. Je n'avais pas l'intention de vous fatiguer et d'user de votre temps de cerveau disponible).
C'est moi qui dis, même quand je n'ai rien à dire. C'est moi dans un grand moment de régression infantile. Je suis totalement immature et je suis fan de moi. Moi dans le creux, l'inexistant, l'insignifiant. Moi dans le nul et l'archi nul. M'en fous pourvu qu'on ne voie que moi. Moi et mon m'as-tu vu. Moi dans ce que je sais faire de mieux, l'égocentrisme, l'égotisme, le nombrilisme.
C'est bêtifiant mais j'aime ça. Je m'adore.
Moi et mon numéro très abouti de tout-à-l'égo. Je suis un LEGO à moi tout seul(e). La seule construction humaine qui vaille. En fait, je suis rien ou si peu ou à peu près pas grand-chose mais je suis. Moi en totale impudeur. Moi en mode extraverti, bien planqué-e derrière mes absurdités digitales. Confondantes de puérilisme intensif. Moi sans une once de peur et de reproche. Moi qui m'auto-congratule en permanence. Vive la débilité numérique illimitée. Et promis, je n'essaierai pas de faire des posts de plus de trois lignes.
PATRICK CHESNEAU
( il n'y a que moi qui signe, que moi qui compte )
Mwen sé an Djab!!!
Mwen mayé en vendredi 27 juillet 1979, i ni 45 ans!
Lire la suite
Allez, un peu de courage pour une fois ! Lire la suite
J’aurais beaucoup à dire.Mais pour conserver une certaine tenue que m’oblige ce site je considère Lire la suite
...entêté que d'autres ! Lire la suite
C'est VOUS qui avez insulté cette famille palestinienne obligée de vivre sous terre à cause des b Lire la suite