La lecture de la langue créole est une véritable posture militante avant qu’elle ne devienne un plaisir. Toute une génération a grandi avec cette injonction formulée en créole « Kréyol sé bagay vié neg, ou pé ké fè ayen épi sa, simié ou aprann anglé oben an lot lang pou évolié… »
Toute une génération n’a pas été alphabétisée en créole comment donc peut-elle lire cette langue ? Ceux qui n’ont pas appris à lire et écrire le français peuvent-ils lire et écrire le français ou une tout autre langue ? Cette génération parlant la langue de façon « naturelle » mais ne connaissant pas son fonctionnement grammatical, syntaxique comme véritable langue croit la connaître intimement.
Depuis 2004 j’ai la chance et l’opportunité de proposer chaque semaine un petit texte en créole, Kréyolad. Je suis devenu, à mon insu, un Kréyoladis. Cette petite expérience scripturale de la langue m’a montré la nécessité de disposer de textes divers pour lire tout simplement notre belle langue tant méprisée, tant décriée. Certains ne veulent même pas entendre parler du mot créole qui est devenu un mépris voire une insulte.
Comme le colibri de la fable, je fais ma part pour tenter d’éteindre l’incendie dans la forêt langagière. Voici donc une série de textes courts pour cultiver le goût de lire en créole avec ce recueil intitulé « Teks latjé krapo : sanblaj istwa kout : textes créoles courts » publié aux Editions Zaboka. La lecture du créole n’est pas seulement à l’occasion du 28 octobre « Journée internationale du créole ».
En faisant l’acquisition vous faites un acte militant en supportant l’éditeur et vous prendrez du plaisir à lire ces textes courts. Notre langue n’est pas plus difficile que l’hébreu dès lors que l’on veut la lire.
Allez-y allègrement.
Ladjé kò zot adan bravman.
Jid
Mel : judesduranty@orange.fr
Tel. : 0696 95 70 94
Prix : 10 €
Si on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite