Gerry L'Etang a choisi le style de la fiction romanesque pour explorer notre société insulaire, ses aspirations et ses illusions.
L'universitaire et anthropologue, Gery L'Etang vient de publier un roman fiction intitulé "La Désapparition". Un nom emprunté à Edouard Glissant, qui fait partie des figures antillaises emblématiques convoquées par l’auteur, mais sous d’autres noms.
Le roman explore l’idée d’une Martinique, société insulaire qui vit dans la promesse permanente de l’abondance et des illusions importées d’ailleurs.
Gerry L'Etang confie la motivation de son ouvrage :
J'ai une obsession. Que se passerait-il si le cargo de la compagnie n'arrivait plus ? Si, en Martinique, tout le monde se trouvait coupé de tout contact avec l'extérieur, de tout approvisionnement venu d'ailleurs ? Ce qui serait tragique dans une île, où l'on ne produit rien, sinon de l'illusion. Où les gens ne s'alimentent plus avec ce qu'ils produisent, mais plutôt avec des biens de consommation et de la nourriture qu'ils font venir d'ailleurs, de France en l'occurrence
L'auteur s'est expliqué plus longuement au micro de Pascale Lavenaire :
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite