FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après :
La seule "ligne" qui est la nôtre est celle de la libre expression de nos collaborateurs et collaboratrices, sachant que nous publions toutes les opinions (de la droite assimilationniste à l'extrême-gauche "indépendantiste") et cela depuis le prédécesseur de FONDAS KREYOL à savoir MONTRAY KREYOL lequel a duré 15 ans et redémarrera un jour ou l'autre. FONDAS KREYOL, lui, a 4 ans d'existence.
Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...
Dans sa Fugue vs Fug, Monchoachi prévient. Il a nommé « dévoiement, une fugue ». C’est, précise-t-il « un décrochage, d’ampleur inégalée, une rupture avec tous les modes antérieurs d’habiter la terre (en occident) …. une rupture que nous appréhendons plus encore au niveau de la langue.» L’ouvrage s’intitule aussi Lémistè 3. Il se trouve être le troisième volume d’un cycle, la suite des deux premiers chants Lémistè 1 et Lémistè 2.
L’auteur « en chaque son tire gravité force toute chose », on poursuit avec lui une quête initiatique pour que « les grappes se répandent invisibles sous la feuillée, s’égoutte l’eau versée sans lasse dans les cribles ò Danaïdes, escartèle, eslaise, esmeut, esbaïe, esgaille, essore, e s s a u r e, et les grappes se répandent invisibles » dans des « espaces déclos que monde éclos ». Des mots comme mouve, délèz, alaiz, blaiz, etc. etc…. se moquent de l’orthographe quelle qu’elle soit …peuplent l’ouvrage dans lequel les mots créoles habillent l’œuvre entre-maillée de mots français, latins, grecs et autres qui se rient du monde en toute liberté, dans un vocabulaire foisonnant qui sans les voyelles nous aurait laissé sans voix.
L’auteur avec Fugue annonce qu’il tente « de recueillir et d’esquisser les traits de certaines modalités d’habiter la terre ». On a ici un vaste chant d’amour dans lequel Monchoachi joue avec la Langue dans ses moindres conjonctions. On y découvre un travail qui fourmille et nous fournit les charmes de la vraie poésie, y compris même dans la typographie.
À travers ces poèmes Monchoachi fait une critique sur le rapport au monde, le rapport à la Nature de l’Occident, il peint aussi l’Amour, avec beaucoup de faste. L’amour des langues créole et française lui permet en outre de manier son chant poétique comme un ciseleur de mots, mieux qu’un simple troubadour. Il raconte l’amour qui l’habite avec un tel panache que l’on a l’impression de voir bouger les mots. « Le critchac-critchac analfabletic » de ces belles lettres font entendre autre chose et comprendre que la rime à elle seule est loin de suffire à la poésie.
Térèz Léotin
Monchoachi Fugue vs fug Éditeur OBSIDIANE/et l’auteur Poésies 128 pages, Octobre 2021.
Soit vous comprenez tout de travers soit vous déformez tout ! Lire la suite
Si on vous suit bien l'Afrique du Sud NE DEVRAIT donc PAS condamner Israel puisqu'elle n'est ni Lire la suite
Ne prenez pas les gens pour des imbéciles avec vos habituels commentaires deux fois plus longs qu Lire la suite
1) Le contenu central même de l’article et de mon commentaire (mentalité esclavagiste des arabo-m Lire la suite
L’histoire de la Martinique est a la fois complexe et linéaire. Lire la suite