Veni, vidi, vici ! comme on dit dans la langue des conquérants. Le Pape est donc arrivé au Canada où il a demandé pardon aux autochtones (Indiens, Métis et Inuits) pour les crimes commis par la colonisation et le rôle (actif) que l'église catholique a joué dans ces abominations.
Ca leur fait une belle jambe !
En effet, aujourd'hui, ces autochtones n'ont de cesse depuis trois décennies de découvrir ces prétendus orphelinats où furent parqués plus de 100.000 enfants "indigènes" dans le but de leur arracher à leurs parents et de les acculturer au monde blanc et chrétien. Sans même parler de ces cimetières où ces enfants, victimes d'atrocités, furent ensevelis sans même en informer leurs parents.
Aujourd'hui, si les autochtones ont obtenu la rétrocession de quelques territoires où ils peuvent s'administrer de manière plus ou moins autonome, ils restent les véritables parias d'une société canadienne (anglophone et francophone) qui s'est constituée sur leur dos. Par la violence et la christianisation forcée.
Les Noirs arrachés d'Afrique et transbordés deux siècles et demi durant aux Antilles et sur le continent américain ont subi exactement la même chose et quand on voit en Martinique, un député participer à une messe d'action de grâce pour remercier Jésus-Christ de l'avoir fait élire, il y a de quoi être partagé entre indignation et éclat de rire (jaune)...
Malgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite
...cette précision, cela n'a rien à voir avec le fond de l'article. Me semble-t-il...
Lire la suite"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Commentaires
Piètre ?
OuiNon
27/07/2022 - 15:07
Au sujet de l'esclavage aux Antilles françaises, à la mise en œuvre duquel l'Église catholique a participé, Monseigneur Macaire a déclaré : "Le Code noir, ce n’est pas le pape, c’est Louis XIV et son ministre Colbert ! C’est l’État français qui doit demander pardon, pas l’Église".
Au Canada, c'est le Gouvernement fédéral qui est à l'origine de la scolarisation forcée des enfants des "Premières Nations". L'Église catholique a participé à la mise en œuvre de cette mesure, en créant des établissements d'enseignement, financés par le Gouvernement. Les Églises anglicanes, méthodistes et presbytériennes firent de même.
Le pape aurait pu dire que la "loi sur les Indiens", c'était le Gouvernement du Canada ! Et donc que c'est l’État canadien qui doit demander pardon, pas l’Église.
Toutefois, le pape n'est pas dominicain, il est jésuite. La pensée binaire lui convient peu. Plutôt que de s'en laver les mains, il a préféré une attitude "pénitentielle", consistant à regretter d'avoir offensé Dieu, avec la volonté de ne plus recommencer.
Moi, qui suis un mécréant, je trouve que pour un vieil homme qui souffre du genou, la pirouette n'est pas si piètre.