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L’APRÈS-MIDI D’UN SMART PHONE
Miroir sans tain
où se reflète le monde entier :
le beau et le laid,
le bon et le mauvais,
le faux comme le vrai,
le pire et le meilleur,
le rire avec les pleurs,
l’espoir comme la peur
et l’amour et l’envie
et la mort et la vie
dans cette petite vitre, non triées
les images et les pensées
de toute une pauvre humanité
en quête de reconnaissance
bien plus, hélas, que de connaissance…
S’exhiber à tout prix
en tous lieux tout le temps
et se faire admirer
par tant de faux amis
pour mieux s’admirer soi-même :
ah que je m’aime, que je m’aime !
Se tirer le portrait
et l’offrir en pâture
dans l’espoir avéré
de recevoir un Oscar sauvage
tel un autre Dorian Gray
qui ne peut plus se voir en peinture
mais à la fin qui est le vrai ?
Car le phone rusé joue du pipeau
et vous tombez de haut
quand par un bel après-midi
ce Pan vous laisse en plan…
“LIKE” : A ROLLING STONE…
Pour un “like” de plus,
prêt à tous les mensonges
car le nombre de vues
de ceux qui vont te suivre
est un mal qui te ronge…
Pour un “like” de plus,
un frelaté “je t’aime”,
t’es même plus toi-même !
Addiction qui rend ivre :
sans ça tu ne peux vivre…
Tu ne sais même plus
qui tu es dans le fond :
l’image fabriquée
a d’un coup remplacé
toute réalité !
Comptent seuls à tes yeux
tous ces pouces levés
qui font de toi un dieu…
Sache que l’opinion
est vite versatile
et la quête futile
d’une gloire éphémère
qui n’est point méritée
pourrait se terminer
de façon plus amère…
OUPS, (CHAT) J’AI PÉTÉ…UN CÂBLE !
L’avenir sent pas bon,
je vous le dis tout net !
Et sur le Net ça pue
quand ma chatte elle pète,
que c’est “cause à son cul
car ma tête est malade !”
Cette IA est infâme
qui nous pond ses salades
au contenu bidon…
Demandez qui programme !?
“Je pense donc je suis.”
jadis a dit Descartes.
C’était pas de la tarte,
même en latin écrit
au “siècle des Lumières”.
Elles brillaient hier
mais s’éteignent aujourd’hui :
artifice et virtuel
ont remplacé la Vie
et nos intellectuels
sont devenus zombis…
Et sont les compétences
de nos hommes de science
celles de cons pétant
bien plus haut que leur cul
(ou leur chatte à présent…)
tant ce monde est foutu !
Qu’en sera-t-il demain
de notre genre humain
dont disparaît l’esprit
pour l’unique profit
de quelques gros malins
dans ce monde Orwellien ?
“SARGASTIQUE” EN DIABLE !
Ô la mer corrompue
déposant son obole
d’algues brunes qui puent
sur nos rives et nos sols…
Et ces relents viciés
que transporte le vent
empêchent bêtes et gens
de même respirer !
À quel démon sorti
du fond de l’océan
doit-on le châtiment
de son souffle maudit
changeant le paradis
d’une île tropicale
en escale infernale
que tout le monde fuit ?
Éole, dieu des vents,
exauce ma prière :
délivre notre terre
de ces sargasses amères.
Que ton souffle puissant
les rejette à la mer
définitivement !
MAN “DENGUE” !
Notre île a besoin d’aide
contre un mauvais “aède”:
il s’agit d’un moustique
issu d’Égypte antique…
Tigre en livrée de zèbre
dont la pompe funèbre
rend tout le monde “dengue”
quand à tout-va il flingue
et nous pique sans trêve
en nous foutant la fièvre !
Situation merdique :
ce mal épidermique
devient épidémique !
Un réel casse-tête…
Aux armes, citoyens :
plaquettes et puis raquettes,
spirales et moustiquaires…
Mais, hélas, rien ne sert,
il faut couvrir à point
ce qui de l’eau contient :
pneus, vases ou bien tonneaux,
bassines et autres seaux
si l’on veut en finir
de l’infernale spire
du terrible fléau
d’infâmes maringouins !
HISSANT LES COULEURS…
Je suis rouge !
Car mon drapeau est un idéal de partage et d’égalité.
Je suis rouge
de ma colère contre les iniquités
et ma honte des dérives d’une partie de l’humanité…
Je suis vert !
Car aimant la Nature, des arbres suis le frère
et, fils de notre mère la Terre,
la respecte et défend
quand on la maltraite ou l’outrage,
ça me rend
vert de rage !
Je suis encore vert
malgré mon grand âge
car la capacité de s’indigner, se rebeller
à travers l’écriture de la poésie
conserve l’homme jeune en esprit…
Je suis noir !
Je le proclame :
sinon de peau ou de mémoire,
du moins de toute mon âme
car, transporté par Aimé Césaire et ses poèmes
comme par la guitare de Jimi Hendrix
ou le saxophone de John Coltrane,
noire est la femme que j’aime…
Je suis noir
dans ma vêture et ma façon d’être
et parce que je n’ai ni dieu ni maître !
Je suis donc rouge, vert, noir
car la Martinique est mon pays
d’adoption où j’ai développé
des racines depuis trente-cinq années,
la moitié de ma vie…
Patrick Mathelié-Guinlet
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