Quand l'Italienne Sonia Gandhi était empêchée de devenir Première ministre de l'Inde

BIEN EVIDEMMENT ,les commentaires racistes antiblancs et anti Sonia Ghandi N'ONT JAMAIS SUSCITE AUCUNE REPROBATION EXPLICITE NI MEDIATIQUE NI POLITIQUE en Mque où beaucoup ont le culot de se prétendre "anti-racistes". Pourtant il s'agissait bien de racisme pur et simple. Elle était rejetée car Blanche et italienne .Que n'aurions nous entendu si une Indienne épouse d'un politique Italien avait été déclarée inapte à jouer un rôle en Italie !!!! Ceci n'est pas étonnant : chez ces pervers prétendument "anti-racistes" seul le racisme antinoir est contestable ..Tous les autres racismes comme celui des Arabes vis à vis des Noirs extraordinairement répandu et présent au Maghreb ,celui des Noirs vis à vis à vis des Coréens (USA) et bien d'autres , sont en fait acceptables car JAMAIS DENONCES .EXPLICITEMENT. Cette position est en contradiction flagrante avec la notion même d'antiracisme qui ne hiérarchise pas et qui ne peut pas le faire PAR DEFINITION .On aimerait bien connaitre les raisons du silence TOTAL de ces gens sur le racisme qui frappe des gens lorsqu'ils ne sont pas Noirs.

La réponse à votre commentaire, tout à fait pertinent, se révèle, à mon sens, sinon compliquée, à tout le moins complexe, différentes portes d'entrée, et a priori recevables, pouvant être "exploitées", en guise de contre-argumentaire.
A mon sens, la question du racisme est elle même complexe,en dépit de son apparente "simplicité", et ne saurait, selon moi, être tranchée de manière binaire.
Je vous propose, donc, un examen de la question que vous avez soulevée, point par point, afin d'éviter autant que faire se peut, tout éventuel malentendu.
TOUT D'ABORD, il convient de préciser : quels sont les antiracistes médiatiques et politiques, auxquels vous faites allusion, et qui n'ont pas réagi, selon vous, à la situation de "l'Italienne", Sonia GANDHI ?...quelques ambiguités pourront être levées.
D'ailleurs, dans ce même ordre d'idées, il est possible d'observer que la situation d'une enseignante de l'UAG, Karine BENAC, faisant l'objet de harcèlement, avait été signalée sur le site "Montray kréyol" en septembre 2021. UN SEUL commentaire (Girier-Dufournier) a été publié, en réaction à la situation de cette enseignante (blanche, si l'on en croit la photo - archives de "Fondas kreyol), victime de harcèlement de la part d'un membre (masculin, manifestement), de la hiérarchie universitaire et auquel elle était "rattachée" du point de vue hiérarchique. Un niveau de harcèlement tel, que Mme BENAC a médiatisé sa situation devenue compliquée (interview de Karine GONIER, au journal télévisé de MQUE la 1ère), et effectué un dépôt de plainte - J'ignore les suites de cette affaire, et ne saurais en dire davantage.
Bien évidemment, ces 2 affaires ne sont pas comparables, MAIS elles illustrent bien la "réaction silencieuse" dont elles sont le témoignage. CQFD.
ENSUITE, je dirais que le racisme, est l'une des choses la mieux partagée du monde des ADULTES : en un mot, nous sommes tous racistes, mais à des degrés divers, ce qui semble autoriser X ou Y, à se dire non raciste...ce en quoi X ou Y se trompe.
Pour résumer, je dirais qu'il -y a des "niveaux", des degrés d'ACCEPTATION, lesquels sont variables et fonction des situations ET des individus en présence, et ce n'est pas toujours et exlusivement, par rapport à une couleur de peau.
Exemple : lors de la constitution de listes pour des élections municipales, la tête de liste peut très DIFFICILEMENT être un "étranger" à la commune, c'est à dire, quelq'un qui ne serait pas, qui n'EST pas NÉ dans la dite commune. Certes, ce phénomène tend à s'estomper, voire disparaitre de nos jours (encore que), MAIS il a existé de manière très prégnante, voire virulente, dans un passé récent.
ENSUITE, et pour revenir à la situation de Sonia GANDHI (mise en parallèle avec celle de SUNAK en Grande-Bretagne), il semble possible de considérer, en effet, que cette dernière a subi la dure loi de l'appartenance, ou non, à un groupe, à une cité, à un quartier, à une collectivité, à un département, à une région, à un pays, à une nation.
Une difficulté dont elle a eu un avant-goût annonciateur de celles à venir, compte tenu de celles qu'elle a rencontrées pour obtenir de pouvoir conduire la liste du parti du Congrès...à la victoire.
Cela étant, c'est parce qu'il n'existe pas de texte législatif ad hoc, en Inde, celui n'autorisant pas l'accès des "étrangers" aux fonctions de 1er ministre, que la situation de Sonia GANDHI a pris une telle tournure.
Aux USA, par exemple, un type comme SCHWARZENEGER, ne peut, bien qu'il soit blanc, être candidat à la présidence des Etats-Unis (et encore bien moins, en devenir le président), pour la seule raison qu'il n'est pas NÉ aux USA...alors qu'un type comme OBAMA, lui, il peut (et il a pu - d'ailleurs, réfléchissez à l'humour subliminal de son slogan de campagne : Yes, we can !...cela ne s'invente pas !), étant NÉ sur le sol américain.
ENFIN, un point de réflexion, ne semble pas devoir être négligé, relatif à l'accession de SUNAK au poste de 1er ministre, en Grande-Bretagne.
Si les textes législatifs anglais ne font pas opposition à ce qu'un citoyen "d'origine étrangère" accède aux plus hautes fonctions de l'Etat britannique, à mon sens, il doit AUSSI, sa nomination au retrait de Boris JOHNSON : si ce dernier avait maintenu sa candidature, il n'est pas dit que SUNAK aurait remporté l'investiture de son parti, les Tories.
Mais, cela, nous ne le saurons jamais.
Salutations courtoises