S'il y a un pays où la notion, pourtant banale, d'"opposition constructive" est un vain mot, c'est bien notre petite Martinique. Quelle que soit la collectivité concernée (CTM, communautés d'agglomération, municipalités etc.), dès que l'on a perdu les élections et se retrouve donc dans l'opposition, il semblerait que la notion, elle aussi banale, d'"intérêt collectif" disparaisse. Tout est fait pour contrer les propositions ou projets de l'équipe majoritaire en place quand bien même ceux-ci peuvent être bénéfiques pour la population.
On vient d'en avoir un exemple dernièrement avec l'affaire du parrainage par la ville de Saint-Pierre du 33è RIMA comme on en découvrira les détails dans les procès-verbaux qui se trouvent plus bas, documents qui sont publics. Comme chacun sait, ce 33è RIMA a, entre autres missions, la tâche d'intervenir en cas de catastrophes naturelles pour déblayer les voies de circulation, venir en aide aux personnes sinistrées etc... Or, s'il y a bien une région de la Martinique qui est soumise à pareils risques, ce sont bien celle de la côte Nord-Caraïbe, notamment la ville de Saint-Pierre. Cette dernière a ainsi eu l'opportunité d'adhérer à l'Association des Villes Marraines et de parrainer le 33è RIMA, cela à deux conditions : obtenir, d'une part, un vote unanime du conseil municipal de la ville concernée (majorité + opposition donc) et d'autre part, verser une cotisation annuelle de 300 (trois-cents euros) à ladite association.
Or, l'opposition pierrotine avait d'abord voté en faveur de ce parrainage lors d'une première réunion du conseil municipal avant finalement de voter contre lors d'une deuxième avec des arguments fallacieux que l'on découvrira dans les documents ci-après (notamment la cotisation, jugée trop élevée, de 300 euros par an), privant ainsi Saint-Pierre, qui est en train de relever la tête sous la houlette de son premier édile, Christian Rapha, d'une nouvelle possibilité de rayonnement.
Consternant...
Si on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite