Jude DURANTY, militant du livre était présent au Salon de Paris et surtout du Salon International du Livre d’Abidjan (SILA)
Le commissaire général du SILA Ange Félix N’DAPKRI s’interrogeait sur un certain nombre de préoccupations comme : Comment populariser le livre et la lecture ? Comment relever le défi du lectorat ? Comment se décomplexer face au livre et à la lecture ? Comment faire du livre notre ami et notre compagnon ?
Les cinq jours du SILA par l’affluence des visiteurs et la présence de nombreux éditeurs ont montré la vitalité du livre en Afrique. Quoiqu’il en soit les éditeurs ont fait mentir l’adage « si l’on veut cacher quelque chose au noir il faut le mettre dans un livre ».
Les Editions UNE VOIX ….UNE HISTOIRE qui fait des livres audio venait de la Guadeloupe avec deux auteurs guadeloupéen et un auteur martiniquais. J’ai répondu à l’invitation de l’éditrice Manick TIAR TITECA qui développe notre littérature caribéenne dans sa dimension multi linguistique (français, créole, anglais et bientôt en espagnol) et pluri disciplinaire (conte, romans, essais…)
J’étais d’autant plus fier que mon ouvrage « Sansann » présent sur cette plateforme est en créole. Donc le créole était présent sur le salon, par l’intermédiaire de contes et de slam par Marie Louison. Sur le stand les auteurs et l’éditrice faisaient découvrir le catalogue tout en offrant la possibilité aux visiteurs d’écouter une courte histoire par l’intermédiaire de casques adaptés.
Ma première impression c’est la vitalité des éditeurs africains plus d’une trentaine sur le salon. J’ai observé également leur grande possibilité d’impression numérique ce qui permet aux petits éditeurs de publier des petits tirages. Le lectorat existe même le pouvoir économique est différent. Il a fallu s’adapter au contexte économique, le prix moyen d’un livre était environ 2000 FCFA environ 3 €.
Le livre audio offre l’opportunité de découvrir nos auteurs caribéens ainsi qu’une alternative à l’utilisation du mobile. Désormais les lecteurs en téléchargeant l’application de disposer de cette littérature à tout moment et en tout lieu dans sa voiture, sa cuisine et autres.
Il est plus qu’urgent qu’une expérience de Salon du livre en Martinique se pérennise. Cela existe en Guadeloupe et en Guyane, et en France hexagonale et les auteurs martiniquais se trouvent contraint de s’exporter pour faire connaître leurs œuvres. Les auteurs martiniquais tentent de s’organiser avec l’expérience de regroupement en association de LAM (Les Auteurs Martiniquais)
Ce SILA fut une bonne expérience de rencontre auprès d’éditeurs africains qui souhaitent nous connaître un peu plus mais que nous gagnerons également à découvrir tant par leur nombre et leurs diversités.
La fondation ORANGE s’implique dans l’attribution de prix littéraires, peut-être que cela permettrait d’encourager certains éditeurs à poursuivre leur travail de diffusion du livre, ce bien culturel particulier.
Il est quand même dommage qu’au niveau de la distribution, l’on ne puisse accéder à cette littérature africaine bien présente et surtout riche et foisonnante
Jid
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite