Thaïlande : stupédiante Andaman

Patrick Chesneau

Rubrique

     FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après : montraykreyol@gmail.com

   La seule "ligne" qui est la nôtre est celle de la libre expression de nos collaborateurs et collaboratrices, sachant que nous publions toutes les opinions (de la droite assimilationniste à l'extrême-gauche "indépendantiste") et cela depuis le prédécesseur de FONDAS KREYOL à savoir MONTRAY KREYOL lequel a duré 15 ans et redémarrera un jour ou l'autre. FONDAS KREYOL, lui, a 4 ans d'existence.

    Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...

   Est-ce une provocation? Ce dégradé de bleu. Ce nuancier chromatique extrême. De l'azur à l'indigo. En toile de fond, que dire de ces géants qui jaillissent de l'immensité liquide? Alignement de protubérances impavides en mer Andaman. 

  Le panache des cocotiers au tronc anguleux frissonne dans la brise venue du large. Presque imperceptibles, les effluves marins sont porteurs des nouvelles d'autres continents. Avec eux, le lointain se rapproche. Pourtant aux antipodes, des rivages symétriques s'interpellent. Se répondent en circumnavigation. Comment la rétine peut-elle endurer tant de beauté convoquée en un seul lieu?  Voilà qui marque l'entrée en fanfare dans le royaume de l'indicible. On s'en rend compte vraiment quand l'émotion tutoie soudain l'ineffable. A ce stade, l'esthétisme d'une nature aussi prolifique en intensité est un supplice. Peu d'humains en réchappent. Encore moins nombreux sont ceux qui ressortent indemnes d'une telle épreuve. Avoir goûté aux délices de la Thaïlande, c'est signer sa perte. 

   Nulle part ailleurs désormais on ne peut  étancher les soifs persistantes de pureté visuelle inhérentes à tous les terriens.

 

Patrick Chesneau 

Connexion utilisateur

Dans la même rubrique

Commentaires récents