C'est la question que l'on est en droit de se poser devant la mobilisation de diverses associations et personnalités contre des propos homophobes tenus récemment sur une télé privée martiniquaise.
S'il est vrai que lesdits propos sont absolument ignobles et qu'ils méritent d'être signalés à l'instance de régulation des médias, si le mépris envers les homosexuels est l'une des tares de la société martiniquaise et doit être activement combattu, comment expliquer que sur cette même télé privée et cela depuis des années, un discours d'une xénophobie crasse puisse être tenu chaque semaine sans que cela ait jamais soulevé l'indignation de qui que ce soit ?
En effet, chaque semaine, dans une sorte de sketch low-cost, on voit un type habillé en médecin, avec blouse blanche et stéthoscope autour du cou, qui reçoit un ou une cliente qui lui explique de quoi il/elle souffre. Le mal en question est toujours plus ou moins loufoque mais jusque-là, rien à dire puisqu'on est dans de l'humour. Sauf qu'à un moment, le/la patient (e) sort une ânerie monumentale et là le médecin écarquille les yeux, fronce les sourcils, s'enfonce dans son fauteuil et lui lance :
"Ah bon, chez vous, en Guadeloupe, c'est ce qu'on croit ?"
Et le/la patiente de rétorquer :
"Mais je ne suis pas Guadeloupéen (ne), docteur. Je suis Martiniquais (e) !".
Chaque semaine depuis des années, cet exercice de xénophobie lamentable sévit sur cette télé privée laquelle est captée aussi en Guadeloupe bien évidemment et cela n'a jamais suscité la moindre réaction et encore moins indignation des belles âmes martiniquaises.
La xénophobie ne devrait-elle pas être combattue tout autant que l'homophobie ? A moins que certains (es) ne pensent qu'il ne faut pas confondre koko et zabriko.
Ouais...
...et dans un ou deux de vos articles parus dans FK, vous appuyez sur un point qui fait mal, mais Lire la suite
Sous l’intitulé « Légère augmentation de la prestation pour l’assainissement non collectif », a é Lire la suite
...élaboré dans les 60’s de la 1ère génération d’indépendantistes Mquais, qui prirent bien d’autr Lire la suite
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