Réunis comme des petits toutous autour du Grand Chef Blanc, cinq présidents africains ont multiplié flatteries et courbettes à son égard.
LA HONTE !
D'abord, Trump leur lance : "Présentez-vous et donnez le nom de votre pays !" tel un vieil instituteur d'antan qui fait l'appel le jour de la rentrée scolaire. Alignés en rangs d'oigons, engoncés dans des costume-cravate mal coupés, l'ai demi-effrayé demi-admiratif, nos chers présidents bafouillent un laïus ridicule dans lequel ils remercient Trump pour son invitation et poussent le bouchon jusqu'à lui dire qu'ils sont favorables à ce qu'il obtiennent le Prix Nobel de la Paix, s'alignant ainsi sur le génocidaire Netanhyahou en visite avant eux à la Maison Blanche. Mais le pompon de l'indignité doit être, lui, attribué aux présidents du Libéria et de Mauritanie. Quand Trump s'étonne du "bel anglais" du premier et lui demande où il a fait ses études, il répond timidement que "L'anglais est la langue officielle du Libéria" au lieu de lui rappeler que son pays a été construit par des Noirs qui avaient été réduits en esclavage pendant deux siècles det demi aux Etats-Unis et qui étaient rentrés en Afrique. Au moins cela aurait-il pu rappeler à Trump que les Noirs vivent aux Etats-Unis très longtemps avant son grand-père allemand et sa grand-mère écossaise arrivés eux à la fin du 19è siècle. LUI, TRUMP, QUI N'A AUCUN NOIR DANS SON GOUVERNEMENT !
Quant au président mauritanien, il s'est sans doute cru dans une énième réunion inutile de la Ligue Arabe où chacun s'écoute parler, s'enivre de ronflante réthorique, mais est incapable de formuler la moindre proposition concrète quel que soit le problème concerné. Ce qui fait qu'au bout d'un moment Trump lui a demandé abruptement d'abréger un peu, ce que le Mauritanien a fait tel un enfant sage. Sinon le jeune président sénégalais, en qui nombre d'Africains avaient mis tant d'espoir, a lui aussi couvert Trump de flatteries, se disant favorable au Prix Nobel de la Paix pour Trump.
A l'heure où la police étasunienne multiplie les raids dans les grandes villes étasuniennes pour y capturer des Latinos mais aussi des Haïtiens, des Africains, des Arabes, des Asiatiques afin de les expulser, à l'heure où 60.000 Palestiniens ont déjà perdu la vie à cause du soutien militaire sans faille des Etats-Unis à Israël, à l'heure où Trump augmente de manière exagérée les droits de douanes sur les produits importés des pays du Sud, chers présidents africains, celui qui, lors de son premier mandat, avait qualifié vos pays de "shithole countries" (pays de trou du cul) n'en a rien à faire de vos geules de demeurés.
Tout ce qui l'intéresse c'est de piquer vos matières premières et d'instaurer l'Américafrique afin d'écarter la Françafrique et la Chinafrique !
...en 1987 avec la participation de son "cousin" B.Compraoré, s’était vu demander pourquoi il ne Lire la suite
Chers responsables de ce site, publiez les adresses-IP et les numéros de téléphone que le hacker Lire la suite
... Lire la suite
Voici les injures que m'a déjà adressées Monsieur Frédéric Constant dans ses commentaires ces der Lire la suite
...un procès comparable à celui de Nuremberg (tenu après la 2è GM), contre les auteurs ET COMPLIC Lire la suite
Commentaires
A noter que T.SANKARA, ex-Pdt du Burkina, assassiné ...
Frédéric C.
14/07/2025 - 17:57
...en 1987 avec la participation de son "cousin" B.Compraoré, s’était vu demander pourquoi il ne participerait pas à tel sommet France-Afrique. Sankara avait répondu "Oh! C’est une affaire de politique intérieure française"... Le néocolonialisme français lui a fait payer sa politique générale visant à rendre sa dignité à son peuple (alors même qu’il reconnaissait avoir commis des erreurs graves, y compris des exécutions sommaires)... Il reste très estimé dans l’Afrique Subsaharienne... Ses héritiers politiques sont en train de prendre la relève au Burkina, au Mali, au Niger... Ce n’est qu’une ASSOCIATION D’IDÉES (que m’inspire cet article), en sens inverse en quelque sorte. ICI, Trump allume et utilise des contrefeux pour que certains pays, à leur tour, ne luttent pas pour assurer leur souveraineté. Il est dans son rôle de chef de l’impérialisme occidental. Il y aura toujours des kollabos, des Oncle Tom, des "Oui bwana", des "Oui Missié", des harkis, des Léon M’Ba (décrit par Fanon)... Et Sadate avait signé un traité de paix séparé, celui de Camp David (avec Begin) empêchant son pays de se mêler du sort des Palestiniens ; ce traité n’a jamais été dénoncé, ni par Moubarak, ni par Al Sissi, qui ne veut pas des Palestiniens fuyant le génocide à ciel ouvert mené par le Gvt Netanyahou... Ainsi va la vie. La postérité jugera ceux qui se sont alignés servilement sur l’impérialisme, pilleur par définition.