Le 8 mai 1902, Saint-Pierre et ses 30.000 habitants périssaient dans l'éruption de leur volcan, la montagne Pelée. En quelques minutes, une énorme nuée ardente balaya tout sur son passage, y compris les nombreux navires qui avaient jeté l'ancre dans sa rade.
Dès lors, Saint-Pierre fut rayée de la liste des communes de France et rattachée à la commune voisine du Carbet. C'est qu'il fallut du temps pour que les Pierrotins qui n'étaient pas présents dans leur ville le jour de la catastrophe et d'autres Martiniquais osent réinvestir les lieux et reconstruire au mitan des ruines. Ce n'est qu'en 1923 que Saint-Pierre redevint une commune à part entière et donc, en cette année 2023, est fêtée le centenaire de cet événement.
D'importantes manifestations ont été organisées (baptême de la caserne de gendarmerie du nom du lieutenant Maire, grand messe, commémoration à l'ossuaire, cérémonie avec les consuls au jardin Ernoult, concert Fleur d'Opéra avec Fabrice di Falco) devant une foule de Pierrotins émus. Cependant, il parait étrange qu'aucun maire de la côte caraïbe ni de Cap Nord n'aient jugé bon d'être présent. Les seuls élus extérieurs à Saint-Pierre furent la sénatrice Catherine Conconne et le conseiller territorial Louis Boutrin qui prirent la parole après Christian Rapha, le premier édile.
En tout cas, la municipalité s'est lancée dans un ambitieux projet de refondation de cette ville qui fut longtemps le coeur battant de la Martinique. Il s'étalera sur les dix prochaines années : 2023-2033...
Frédéric C : Voilà les commentaires que vous écriviez vous-même dernièrement suite à l’article du Lire la suite
Cette grosse spoliation subie par notre jeunesse, me peine toujours autant.. Lire la suite
..., et malhonnêtement ! Lire la suite
T'es QUI pour donner des leçons et admonester ceux que tu appelles "les défenseurs martiniquais d Lire la suite
Scandaleux ,certes mais beaucoup moins que le sort actuel des Subsahariens en Tunisie à l’heure o Lire la suite