L'alibi de "la complexité" des intellectuels de l'ex-Tiers-monde devenu Pays du Sud

Beaucoup l'auront sans doute remarqué : le mot "complexité" ne cesse de revenir dans la bouche, les écrits et les posts sur les réseaux sociaux d'un nombre grandissant d'intellectuels, d'écrivains, de philosophes, d'essayistes et autres leaders d'opinion des pays dits du Sud.

    Si l'expression "Tiers-monde" n'était pas devenue obsolète on aurait pu les qualifier de "Tiers-mondains". En effet, ils et elles paradent dans les grands médias occidentaux, délivrant un discours qui se présente comme empreint de sagesse et de hauteur de vue, dépassionné, néo-universaliste tout en faisant semblant de prendre fait et cause pour les peuples du Sud en lutte contre l'impérialisme euro-américain. Ce dernier les applaudit évidemment, non pas de manière visible ou bruyante, mais discrètement en les invitant dans des festivals culturels où ils font partie des vedettes, en leur distribuant des chaires ou des doctorat "honoris causa", en relayant et commentant abondamment leurs livres dans les médias. Jusqu'à en faire des Socrate-merguez, des Platon-poulet mafé ou des Cicéron-accras-boudin !

   Ces pantins basanés ou mélanodermes doivent en contrepartie se garder de toute prise de position trop clairement affichée qui irait à l'encontre du suprématisme occidental. Pour demeurer un tant soit peu crédible aux yeux des gens du Sud, il doivent faire semblant de soutenir, par exemple, la cause des Palestiniens ou des Kanaks, mais à la condition d'ajouter à leurs déclarations orales ou écrites un mot-miracle : "complexité". Dans un style le plus souvent obscur, sous couvert de poésie, ces pantins cherchent, en fait, à jouer sur les deux tableaux. A brouiller les cartes. A asseoir leur arrière-train sur deux chaises en même temps.

   Hors de question pour eux de dénoncer clairement le suprématisme occidental et son rejeton sioniste car cela reviendrait pour eux à scier la branche sur laquelle est assise leur notoriété attribuée par le même suprématisme.

   Car enfin, qu'y-a-t-il de "complexe" dans ce qui se déroule en Kanaky ou en Palestine pour se limiter à ces deux exemples ? ABSOLUMENT RIEN ! Tout y est clair comme de l'eau de roche. Dans le premier cas, des Français ont débarqué dans cette île en 1853, l'ont colonisée, tentant d'exterminer la population indigène comme ils l'avaient fait pour les Indiens des Antilles à compter de 1492, avant de les marginaliser complètement jusqu'à la date d'aujourd'hui. La chose est donc claire (et pas du tout complexe) : les Kanaks doivent retrouver leur souveraineté d'avant 1853. Point barre. Quand au second, les Palestiniens, tout le monde sait qu'ils ont été chassés de leur terre par des gens qui ont débarqué chez eux après "la destruction des Juifs d'Europe" entre 1939 et 45 alors même que les Palestiniens n'étaient aucunement responsables de ladite destruction. Depuis, ces récement arrivés (il y a trois-quart de siècle seulement) n'ont eu de cesse de multiplier massacres, déportations, bombardements etc... contre le peuple palestinien. RIEN DE COMPLEXE DANS TOUT CELA ! Là encore, les Palestiens doivent recouvrer leur terre ancestrale. Point barre.

   L'antienne qu'est "la complexité", ce hochet qu'agite nos Tiers-mondains n'est donc qu'un alibi, un misérable alibi pour à la fois se donner bonne conscience, enfumer les Peuples du Sud et continuer à bénéficier de la bienveillance et des prébendes du suprématisme euro-américain.

Commentaires

L'alibi de la simplicité.

Emile

26/05/2024 - 21:13

Si l'on veut renvoyer je ne sais où tous les gens qui sont arrivés quelque part alors que d'autres s'y trouvaient déjà, il y a du boulot.
On dit que l'homme moderne vient d'Afrique. De là, il s'est servi de ses deux jambes pour coloniser l'ensemble de la planète, petit à petit. Au début, logiquement, il a dû arriver dans des contrées vides d'hommes mais au fur et à mesure que le temps passait, les migrants sont le plus souvent tombés sur des gens arrivés avant eux. D'où les conflits guerriers que l'humanité entretient depuis des millénaires.
Faut-il restaurer un état antérieur d'occupation des terres ? Par exemple, en Palestine, revenir avant l'Etat israélien ? La Palestine était alors un protectorat britannique. Ou encore avant, quand elle était une colonie ottomane ? Ou quand les Arabes, venus d'Arabie, l'ont envahie ? Après, pendant ou avant les Croisades ? Ou quand les Romains l'ont incluse dans leur Empire ? Ou quand la Palestine était un royaume juif ? On ferait ainsi le tour de la question.
Qu'on porte le regard n'importe où, la question se pose. Poutine ne devrait-il pas restituer la Tchétchénie aux Tchétchènes ? Il n'y a pas si longtemps, ceux-ci se sont révoltés. Poutine les a appelés "terroristes". Rappelons-nous, il a dit : "Il faut les buter jusque dans les chiottes". Effectivement, il les a férocement combattus, faisant des centaines de milliers de morts.
Que Poutine quitte la Tchétchénie ou que la Chine quitte le Tibet, il n'y a rien de complexe dans tout cela. Les Tchétchènes et les Tibétains devraient pouvoir recouvrer leurs terres en toute simplicité.
Je me doute qu'on va peut-être me dire que ces cas sont différents, que pour la Palestine, c'est ceci alors que pour la Tchétchénie, c'est cela... Alors, je préviens tout de suite : cette complexité dans l'argumentation, je n'y comprends rien !

Complexité ou simplicité

Karl

27/05/2024 - 07:04

C'est un travers bien français que celui qui consiste à n'avoir que des réponses du type "oui"/"non" ou de ne proposer que des choix binaires. En réalité, quel que soit l'évènement ou la situation qui est analysée, l'analyse ne conduit quasiment jamais à un choix binaire mais à un véritable arc-en-ciel de solutions. Cela est du au nombre de facteurs qui expliquent cette situation, parfois difficile à identifier, au fait que ces facteurs ne sont pas indépendants les uns des autres. Au contraire, ils interagissent entre eux et meme si l'on parvient à tous les identifier, ce qui est en soit, une gajeure, leur pondération, leur poid en tant facteur explicatif dans l'analyse de la situation est encore plus périleuse à établir.
Si bien que des personnes parfaitement informées peuvent toujours avoir des points de vue différents, simplement parce que l'angle sous lequel ils observent et analyse la situation est différent. On ne peut dire alors, "X" a raison, "Y" a tord, ce que l'pn fait, hélas, très souvent.
N'est-ce pas complexe?
Quant aux propositions pour sortir de cet imbroglio, c'est un exercice redouable si on veut éviter de substituer une injustice à un autre, des inégalités à d'autres inégalités, d'autant plus qu'aucun pays ne vie en étant coupé du reste du monde.
N'est-ce pas complexe?
alors, oui, tout serait plus simple si on pouvait aisément remettre à l'endroit ce qui a été bati à l'envers et les cas proposés par Emile sont parlants.
Pour terminer sur une note plus amusante, on pourrait se demander si les afro-descendants et les euro-descendants, se trouvant dans les Petites et les Grandes Antilles ne devraient pas retourner dans le pays d'origine de leurs ancêtres, afin de faire place nette aux indiens Caraïbes. Quant aux métis, tant pis pour eux : ils sont condamnés à une errance, éternelle!
N'est-ce pas plus simple?

COMPLEXITE

Albè

27/05/2024 - 07:48

Au contraire de ce que laissent entendre les deux commentaires hypocrites qui précèdent le mien, il n'est dit nulle part dans l'article en question qu'il n'existe pas de situations complexes ou que la complexité n'existe pas. J'ai beau lire et relire cet article, je ne vois ça nulle part ! Car, évidemment qu'il existe des situations complexes mais affirmer que TOUTES LES SITUATIONS SONT COMPLEXES est au mieux de la malhonnêteté intellectuelle et au pire une ânerie. Or, c'est ce que répètent sans cesse nos intellectuels du Sud les plus en vue. Comme ils sont loin d'être des ânes, reste l'autre hypothèse et dès lors, il convient de se demander pourquoi ils agitent le hochet de la complexité. Nul besoin d'être un génie pour en comprendre la raison ! Sinon, pour les deux commentateurs précédents, livrons-nous à une banale comparaison : la Kanaky et l'Ukraine. Dans le cas de cette dernière, l'Ukraine, oui le conflit qui s'y déroule est complexe. Pourquoi ? Parce que Russie et Ukraine sont frontaliers, ont longtemps fait partie du même pays au cours des siècles, parlent à peu près la même langue, utilisent le même alphabet cyrillique, pratiquent la même religion (christianisme orthodoxe) et appartiennent à la même "race" slave. LA OUI, LEUR ACTUEL CONFLIT EST D'UNE EFFRAYANTE COMPLEXITE ! Par contre, dans le cas de la Kanaky, il n'y a absolument AUCUNE COMPLEXITE : ni ethniquement ni historiquement ni linguistiquement ni géographiquement etc... Kanaks et Français ne sont proches. La colonisation de l'archipel date de 1853, autrement dit hier, et depuis les Kanaks n'ont cessé d'être harcelés, brimés, exploités, marginalisés et fusillés (Eloi Machoro et ses camarades). Où est donc la complexité dans le cas de la Kanaky ? Nulle part ! Donc que les deux commentateurs qui m'ont précédé arrêtent de prendre les gens pour des cons. Quand à l'allusion à la situation des Antilles, c'est quoi ce truc à la con d'eurodescendants et d'afrodescendants ? Bolivar, José Marti, Castro etc... n'étaient-ils pas des eurodescendants ? Colin Powell et Barack Obama des afrodescendants ? Les Amériques sont le seul continent peuplé par tous les peuples un monde et sont donc un cas à part. Carlos Menem, descendant de Syrien, fut président de l'Argentine et Alberto Fujimori, descendant de Japonais, président du Pérou etc... Les Amériques et les Antilles sont donc un lieu de complexité absolue qui n'ont rien à voir avec la Kanaky ou la Palestine. Sauf dans l'esprit tordu des derniers fins de race "mulâtres".

Nos ancêtres les Gaulois

Emile

27/05/2024 - 12:32

En Nouvelle-Calédonie, il y a des gens qui se réclament d'un groupe qui a vécu sur place depuis des millénaires tandis que d'autres relèvent d'un groupe présent depuis deux siècles. Une idée courante est que les premiers y seraient chez eux, à l'ancienneté. Certes, un Canaque et un Caldoche de 40 ans nés dans l'archipel y ont la même ancienneté : 40 ans. Mais l'ancienneté qu'on invoque ici est celle des ascendants présumés.
C'est l'argument des Sionistes, qui font valoir que les Juifs ont été parmi les premiers occupants de la Palestine, il y a 3 mille ans. Ensuite, ils ont vu arriver plein de gens dont ils n'étaient aucunement responsables des migrations. Dès lors, ils n'ont cessé d'être harcelés, brimés, exploités, marginalisés, jusqu'au génocide de la Shoah. Aujourd'hui, c'est un peuple issu du colonisateur arabe, arrivé en Palestine au 7e siècle, qui refuse leur présence, pourtant avalisée par l'ONU.
Le cas des Canaques est assez rare. Leurs ascendants, arrivés dans l'archipel il y a très longtemps, y sont restés à l'abri des grands flux migratoires jusqu'au 19e siècle. Ils constituaient une sorte de peuple isolé, dont il n'existe plus que quelques cas de par le monde. Avec l'arrivée des Européens, la Nouvelle-Calédonie a rejoint le lot commun des régions traversées par les mouvements migratoires, pour le meilleur et pour le pire.
Les groupes humains développent toutes sortes d'arguments pour persuader que le bout de terrain où ils ont leurs deux pieds est le leur. L'antériorité est l'un d'eux. Il se révèle peu efficace. Quand l'Empire byzantin a dit aux Arabes : "J'étais là avant", ça ne l'a pas empêché d'être balayé. Aux Petites-Antilles, quand les Arawaks ont dit "J'étais là avant" aux Caraïbes, puis quand ceux-ci on dit la même chose aux Européens, ça n'a eu aucun effet. Aujourd'hui, les îles sont revendiquées par la population majoritaire, d'origines africaine et indienne, dont les ascendants sont parmi les derniers arrivés.
Ceci étant, qui sont mes ancêtres ? Je n'ai pas fait de tests ADN et je dois dire que je m'en moque. Le métissage que d'aucuns appellent créolisation a toujours existé. J'ai un voisin dont les grands-pères étaient malgache et américain afro-descendant, et les grands-mères comorienne et bretonne. A quel peuple appartient-il ? Quand on se réclame d'une identité, c'est par idéologie. C'est le mythe de "Nos ancêtres les Gaulois". Les Français qui s'y réfèrent savent que leur ascendance gauloise est improbable, voire nulle.

Concernant la Kanaky, on pourrait ajouter qu'il existe...

Frédéric C.

27/05/2024 - 14:10

...des "petits caldoches" (tout comme il exista des "petits Pieds-Noirs, des békés griyav...). Certains de ces petits caldoches se disent "Kanakis" et sont pour l'indépendance du pays (vu lors d'un reportage des années 1980)... Certains descendants d'Européens ou de "Mélanésiens" arrivés fin 20é siècle sont dans le même cas: Que faire d'eux? N'est-ce pas un élément de complexité ? Bien sûr, ce sont des Kanaks qui dirigent le plus souvent le mouvement. Mais "la" solution est-elle seulement de dire "La Kanaky aux seuls Kanaks"?... Albè, inutile de qualifier ce qui précède d'"ânerie" ou de "malhonnêteté intellectuelle": les FAITS SONT TÊTUS. En plus, ce genre de "qualification" n'est pas un mode de discussion ni de réfutation. Merci d'avance.

CHERCHER LA PETITE BETE

Albè

27/05/2024 - 15:32

Il y en a qui cherchent tantôt à noyer le poisson tantôt la petite bête. Dans le premier cas (cf. commentaire d'Emile), on évoque un voisin ayant des ascendants allemands, comoriens et bretons pour nous expliquer qu'il est très difficile, voire impossible, de dire qui est Antillais et qui ne l'est pas. C'est une blague ou quoi ? 80% des Antillais sont des descendants d'Africains réduits en esclavage pendant trois siècles et dont certains ont été métissés par la force. Rien de complexe là-dedans ! Dans le second cas (commentaire de Frédéric) est évoqué les "Petits Caldoches" et les "Békés griyav", en se demandant avec des sanglots dans la voix ou sous la plume : "Mon Dieu, que faire d'eux ?". Laissez-moi rire : non seulement la N-Calédonie a le PIB par habitant le plus élevé de tout l'Outremer français mais en plus ceux qui en bénéficient ne sont pas les Kanakds dans leurs tribus mais les descendants de colons européens dits "Caldoches". Qu'il y ait une poignée de "pauvres" parmi ces derniers comme parmi les Békés est une donnée totalement négligeable quand on examine sérieusement la situation. Il s'agit d'une fausse "complexité" visant là encore à noter le poisson.

Albè, quelle agressivité ! Il ne manque que...

Frédéric C.

28/05/2024 - 00:18

...les insultes que vous dispensez parfois.... Mes soi-disant "sanglots dans la voix ou sous la plume" ne sont que dans votre imagination (vous en avez bp), votre lecture de mes lignes... Vous oubliez que parfois "LE DIABLE SE CACHE DANS LES DÉTAILS", et qu'il faut parfois les examiner, quitte éventuellement à les rejeter en aval. Si je vous suis, c'est "priorité ABSOLUE aux Kanaks". On peut comprendre: ils ont été génocidés et, pour les survivants, dépossédés de tout. Mais alors que faire des non-Kanaks, petits Blancs et Mélanésiens qui vivent là depuis des générations ? Il y en a pas mal... Les Kanaks doivent-ils les "foutre à la mer"? Vous croyez que ça va se régler aussi "simplement" qu'en Afrique du Sud sous l'autorité de Mandela et D.Tutu?... Vous ne croyez pas à un risque de début d'affrontements inter-KanakYs (comparable aux affrontements politiques voire "ethniques" entre "Arabes" et "Berbères" en Algérie post-1962, où au plan linguistique au moins c'est l'"arabisation" qui l'a emporté...Vous me direz que "Comparaison n'est pas raison", que la Kanaky/Nouv.Cal. n'est pas l'Algérie ? OK. Mais vu les espoirs fous que suscita la LLN/Guerre d'Indépendance Algérienne (cf par ex. "L'An V de la Rév. algérienne" de Fanon, 1959) et qu'on regarde la situation 35 ans ou 40 ans après, on peut peut-être réfléchir au POURQUOI du "foirage" de certaines indépendances arrachées...). Paradoxalement, une chose m'amuse. Vous estimez que d'autres et moi-même "cherchons la petite bête" ou "noyons le poisson" avec des petits détails. Mais, quand dans un article récent est évoquée la question d'un "racisme anti-Blancs" dans les pays colonisés par des Européens, qu'y est décortiquée la notion de "racisme", convoquée celle de "racialisme" dans un texte parfois byzantin (comme on disait à Constantinople haha!), vous ne trouvez rien à dire sur ce point : pour vous, le rédacteur ne cherche pas la "petite bête", hein? Là cà ne vous gêne pas... L'auteur n'évoque même pas l'idée de "racisme à rebours" qui fut parfois utilisée pour rendre compte du phénomène... C'est embêtant que parfois, pour vous l'approfondissement s'impose, et que dans d'autres cas "complexes" (je maintiens, quitte à passer à vos yeux pour un complice de l'"ordre colonial": peu me chaut!) tout vous paraît simplississime... Je suppose (avec 2 pets comme dans "suppositoire") que vous allez Angkor vous énerver parce qu'on n'est pas d'accord avec vous, donc peut-être m'enverrez -vous du "connard", du "patate manman-w"... Ce n'est pas grave, ma mère n'était pas infirme. Et puis surtout, si vous vous montriez aussi intolérant vis-à-vis de qui ne pense pas comme vous, vous déshonoreriez les colonnes de FK, qui s'affiche comme ouvert à tous, sauf les nèg corrompus, ni les suprémacistes. Ou alors allez discuter avec le Directeur de Publication pour qu'il modifie sa ligne éditoriale. Et TOC! Ça c'est envoyé.

Excellent

Karl

28/05/2024 - 06:48

Ce que vous dites, Emile, me va très bien. C'est net, c'est clair, c'est pércis et j'ose le dire, c'est ... simple! C'est pourquoi je m'arrête là!

FREDERIC

Albè

28/05/2024 - 08:01

Votre laïus démontre que toutes les situations coloniales seraient "complexes", ce qui ne tient pas la route et serait trop... "simple". En réalité, il existe des situations simples et des situations complexes. Je suis obligé de reprendre les exemples donnés dans mon précédent post : la guerre Russie/Ukraine est COMPLEXE ; la "guerre" Kanaks/Caldoches est simple. La première est complexe parce que culturellement, linguistiquement, religieusement, ethniquement etc... Russes et Ukrainiens sont proches, sinon frères alors que la deuxième est simple parce que les Kanaks n'ont rien à voir avec les Français et leurs rejetons Caldoches. Autre exemple : quand la Yougoslavie implose, se suicide plutôt, il est très difficile (complexe donc) de comprendre comment des gens qui parlent tous la même langue depuis des siècles, le serbo-croate, en arrivent à se massacrer. Mais quand les Chinois cherchent à génocider les Ouighours qui n'ont rien à voir avec eux, tout est clair comme de l'eau de roche. Zéro complexité. Conclusion : quand nos leaders d'opinion du Sud déclarent que tout serait "complexe" cela s'appelle du foutage de gueule. Reste à savoir à qui profite de délire "complexificationnel" ? A l'Occident capitaliste bien sûr et au capitalisme d'Etat chinois.

Propagande et force.

Emile

28/05/2024 - 10:17

Les groupes qui occupent un bout de terrain sur la planète et veulent le conserver utilisent la propagande et la force en vue d'y asseoir leur présence. Ceux qui convoitent leur bout de terrain se servent exactement des mêmes outils : propagande et force. La propagande (qui est d'ordre mental) et la force (qui est d'ordre physique) sont les moyens universels d'accaparement des terres.
Quand deux groupes se disputent une région, chacun déploie sa propagande et s'en prend à l'autre (soit militairement, soit économiquement, soit démographiquement ou le tout à la fois).
Ces conflits territoriaux entre les hommes sont aussi anciens que l'espèce humaine. L'espèce humaine est une branche des mammifères terrestres dont les groupes marquent un territoire, territoire qu'ils défendent contre les autres groupes de la même espèce qu'eux.
Pour tout conflit territorial, il est instructif de mentionner dans un tableau à deux colonnes les moyens qu'utilise chaque camp pour l'emporter sur le camp adverse.
Pour chacun de ces camps, l'affaire est simple : sa revendication ne souffre aucun doute. Tandis que celle de l'autre est du pipeau. Quand on y mêle la morale, ça donne le camp du Bien et le camp du Mal. Et quand chaque camp se réclame d'un Dieu différent, les conflits de voisinage se muent en affrontements célestes.
Pour le commentateur, parler de simplicité ou de complexité, se réfère seulement à son degré de compréhension. Quand il croit comprendre, il dit que c'est simple. Quand sa grille de lecture ne décode pas la situation, il dit que c'est complexe. Selon ce qu'il dit, on en connaît davantage sur lui mais rien de plus sur le conflit en lui-même.
En matière de complexité, il est une vieille expression française : "querelles d'Allemands". Le Saint-Empire romain germanique était constitué de minuscules Etats qui prenaient le moindre prétexte pour tenter de s'emparer des terres des Etats voisins. Les observateurs y voyaient des gens, proches apparemment, en constante querelle. C'était trop complexe pour eux. Alors, ils renonçaient à comprendre, lâchant que c'était "querelles d'Allemands". Mais pour les Allemands en conflit, leurs points de vue réciproques étaient simples. A l'évidence, ils méritaient qu'ils se battent pour eux.

UN BOUT DE TERRAIN

Albè

28/05/2024 - 10:53

A vous entendre les Kalinagos occupaient un "bout de terrain", un simple bout de terrain sans titre de propriété et les Français avaient donc le droit de se l'approprier. Wouaww, qu'est-ce c'est complexe, ce truc ! A n'y rien comprendre. Il est vrai que les Kalinagos, ces Sauvages, ne connaissaient pas la propriété privée contrairement aux envahisseurs français qui n'avaient tout de même pas enjambé 7.000kms d'Atlantique pour faire ami-ami avec eux. Et puis, merde !, tout est archi-complexe depuis l'Homme du Néanderthal, n'est-ce pas ? Il n'y a ni colons ni colonisés ni Bien ni Mal. Allez raconter ces bobards aux dizaines de milliers d'Africains qui se noient en Méditerranée, espèce d'enfoiré !

Par delà le Bien et le Mal (Nietzsche )

F. GUEYE EX A.DIALLO

28/05/2024 - 11:47

Quel rapport entre le "Bien et le Mal " et la noyade de migrants en Méditerranée? Bien évidemment aucun.Les gens qui se noient en M sont des immigrants illégaux ayant pris leurs responsabilités,sachant les risques encourrus. Le "Bien et le Mal " n'y sont absolument pour rien !!! Mais ça fait tellement bien ,tellement intello,tellement progressiste de glisser ce concept philosophique dans une problématique qui ne l'est absolument pas !!!!Ca permet de ..comment vous dites déjà ??Ah oui ..de ..."brouiller les pistes".C'est pourtant.......simple !! !!

Pour éviter les polémiques

Emile

28/05/2024 - 16:30

Pour éviter les polémiques de ceux qui cherchent la petite bête, disons que les Caraïbes installés en Martinique occupaient un terrain, et non un bout de terrain. Bien qu'au regard de l'immensité des terres émergées, c'était plutôt un bout de terrain.
Ce terrain, donc, les Caraïbes l'avaient pris aux Arawaks, ces deux peuples ayant migré de l'actuel Venezuela. Puis des Européens s'en sont emparé. Aujourd'hui, des descendants de travailleurs, amenés sur place par les Français, depuis l'Afrique et l'Inde, revendiquent le terrain.
Quand on évoque le "droit" de tous ces immigrés, il est bon de préciser ce qu'est le droit. Communément, on considère que c'est "l'ensemble des règles imposées aux membres d'une société pour que leurs rapports sociaux échappent à l'arbitraire et à la violence". Le droit est donc inhérent à une société donnée.
Quand deux sociétés distinctes, aux droits différents, se confrontent, chacun tend à juger la situation à l'aune de son propre droit. Si les droits sont trop différents, il arrive que le droit de l'autre soit totalement incompréhensible, parfois nié. La résolution pacifique des conflits n'en est pas facilitée. Le plus souvent, s'établit un rapport de force, lequel décide de l'ordre social.
Au sein d'une même société, il peut exister des droits différents, générateurs d'oppositions. Et parmi ceux qui relèvent du même droit, des divergences peuvent apparaître à son propos. Faute de gérer ces tensions, la société peut glisser vers la guerre civile.
Conjoncturel, le "droit" est d'une application limitée. Fréquemment, il s'efface devant la propagande et la force.
S'ingénier à faire entrer cette problématique, au chausse-pied, dans une dichotomie simplicité/complexité procède de la querelle byzantine.

DOMMAGE QU'ON NE SERVE PAS DE CAFE...

Albè

28/05/2024 - 16:55

...sur ce site tant certains, confortablement installés derrière leurs claviers, y passent leur temps à occuper (au israélien du terme) sa rubrique "Commentaires" ! Et à y délivrer des leçons de politologie, sociologie, psychologie, géopolitique etc... Pour moi qui ai participé au comité de rédaction de quatre journaux-papiers au siècle dernier, quand l'Internet et le mail n'existaient pas encore, une telle boulimie commentatrice est sidérante. A l'époque, nous avions une rubrique "Courrier des lecteurs" et recevions les réactions de ces derniers par voie postale et sachant que cela prenait du temps, les commentateurs trempaient leur plume à deux fois dans leur encrier avant de donner des leçons urbi et orbi. C'est qu'il n'ignoraient pas que faire fonctionner un journal-papier, c'est du boulot, surtout quand ledit journal est géré par des bénévoles qui doivent trouver de l'argent, la publicité, tenue par les Békés, n'allant qu'aux médias d'Etat ou capitalistes. Puis, lorsqu'à la fin des années 90, les choses ont basculé à cause de l'arrivée de l'Internet, il a bien fallu passer du journal-papier au papier en ligne ou site-web. Mais là, changement radical au niveau des lecteurs ! Celui auquel j'ai participé durant neuf ans (aujourd'hui en stand-by) se voyait bombardé de "Commentaires", chose que favorise l'instantanéité du mail. Or, un site-web c'est autant de boulot et de dépenses qu'un journal-papier, toutes choses dont les planqués derrière leur clavier et autres donneurs de leçons "fins de rac" n'ont aucune idée. Ont-ils déjà créé un seul journal-papier de leur vie ? NON ! Ont-ils déjà créé un seul journal-Internet ? NON ! Du haut de leur risible prétention, ils s'imaginent en maitres d'école, en professeurs, en directeurs de conscience, qui une fois leurs commentaires quotidiens postés vont tranquillement regarder la télé avec bobonne. Je me demande d'ailleurs pourquoi FONDAS conserve une rubrique "Commentaires". BONDAMANJAK, qui est dix fois plus lu que lui, n'en a plus depuis des années et sur les sites-web de RCI, de FRANCE-ANTILLES, de MARTINIQUE 1è, pourtant lus par toute la population, les articles sont très rarement suivis de commentaires. Pourquoi aussi FONDAS conserve-t-il un compteur de visites qui indique en temps réel le nombre de lecteurs d'un article ? Aucun site-web antillais ne fait ça et n'importe quel webmaster peut suspendre ce compteur d'un clic de souris. A trop jouer la transparence, à trop s'ouvrir à des commentateurs qui n'ont jamais rien foutu de leur vie que de... commenter, FONDAS se tire une balle dans les pieds chaque jour.

OK, "Albè"....

Frédéric C.

28/05/2024 - 17:47

...ne commentons plus les articles, ne réfléchissons plus, ne confrontons plus les analyses, puisqu'elles vous déplaisent. Voyons le plus souvent possible les choses simplement, en termes "binaires", comme Mao ("Les deux lignes"), Jdanov, Mac Carthy ou Pol Pol Pot... Nous n'avons jamais rien foutu de notre vie"? QU'EN SAVEZ-VOUS ? Vous êtes "mentaliste"? Ou vous avez une ligne télépathique avec les commentateurs ?..... Dommage que vous le preniez ainsi ; dommage pour vous et pour le pays (intérieur + émigration/diaspora)... Parmi les commentateurs ci-dessus, il y en a au moins DEUX qui ont essayé de "foutre" des choses en dehors de commentaires de MK et FK, je les connais personnellement. Oh c'était peut-être des petites choses qui ne resteront pas dans les annales, mais qui, croyaient-ils, pouvaient contribuer à faire bouger les choses, le statu quo politique en particulier... Ceci dit je ne sous-estime pas le rôle du Naïf, Antillais, Grif An Tè et (je crois) Bannzil Kréyòl, ni le travail énorme qu'il fallait pour les élaborer, pas du tout (j'ai souvent rendu hommage à Grif An Tè dans mes commentaires, sur FB et ailleurs, car ça allait à contre-courant de tout ce qui se faisait à l'époque... Mais est-ce une raison pour jeter la pierre, incriminer TOUS les commentateurs présentant des arguments qui vous déplaisent ???... Bref! J'ai fini.

ENIGME

Albè

30/05/2024 - 10:15

Frédéric, le point important de mon commentaire était le suivant : comment se fait-il que seule la rubrique "COMMENTAIRES" de Fondas Kréyol soit prise quotidiennement d'assaut par tous ces grands donneurs de leçons ? Il suffit d'aller sur les sites-web des principaux médias antillais (France-Antilles Martinique et Guadeloupe, RCI Martinique et Guadeloupe, Martinique la 1è, Guadeloupe 1è, Antilla, CCNEWS etc...) pour se rendre compte que leurs articles ne sont quasiment jamais commentés. N'est-ce pas bizarre pour des médias disposant de moyens d'investigation considérablement plus puissants que ceux de Fondas ? Qui disposent de journalistes à plein temps et non bénévoles comme ceux de Fondas. Pourquoi nos commentateurs sur Fondas n'exercent-ils pas AUSSI leurs talents au bas des articles de tous ces médias d'autant plus que ces derniers disposent d'une audience cent fois supérieure, j'imagine, à celle de Fondas ? POURQUOI ? A mon humble avis, Fondas devrait faire comme Bondamanjak qui a eu longtemps une rubrique "Commentaires" et qui l'a supprimée. Mais bon, si les responsables de Fondas sont des masos, c'est leur affaire !

Le Journal de Mickey

Emile

30/05/2024 - 10:50

Tous les jours, Albè prend d'assaut la rubrique "commentaires" de Fondas Kréyol. Il se demande pourquoi d'autres en font de même.
Bien que ça soit difficile à établir, Albè pense que ces commentateurs ne postent rien sur les autres médias, ce qui est une opinion raisonnable. On peut penser que lui ne le fait pas non plus.
Dans ces conditions, pour avoir des réponses à ses interrogations, je suggère qu'Albè pose la question suivante à tous les commentateurs, y compris à lui-même : "Pourquoi poster régulièrement des commentaires sur Fondas Kréyol, sans en publier aussi dans le Journal de Mickey ?"

DE DROIT

Albè

30/05/2024 - 13:01

Je ne publie pas "régulièrement" des commentaires sur FONDAS mais réagit à des commentaires soit fallacieux soit fielleux soit carrément imbéciles. D'autre part, contribuant financièrement chaque mois à l'existence de ce site CONTRAIREMENT à toi qui le parasite, j'ai le droit d'y écrire dans la rubrique "Commentaires". J'y interviens DE DROIT ! Oui, je pourrais, en effet, écrire des commentaires sur le site du "Journal de Mickey", mais toi, tu pourrais le faire sur celui du "Journal des parasites et profiteurs".

Albè, on s'emballe peut-être un peu vite. Pour ma part...

Frédéric C.

31/05/2024 - 00:15

... quelles que soient mon approche sur tel article de FK ou tel commentateur (et ça peut être des divergences énormes), je "ne passe pas mon temps" à m'exciter derrière mon ordinateur pour faire sans arrêt des commentaires, pour "squatter" la zone "Commentaires"... Je "frotte" mes idées à celles d'autres commentateurs ou rédacteurs d'articles... mais je ne passe pas mon temps à squatter./ Mais surtout, QUELLES QUE SOIENT MES DIVERGENCES AVEC VOUS OU QQN D'AUTRE, je fais un virement automatique mensuel à l'AAMK car je suppose que payer le webmaster et d'autres frais éventuels ça a un coût (j'essaye aussi d'inciter tels de mes contacts politiquement conscients à faire pareil). J'avais dit "J'ai fini", mais je précise cela pour éviter tout amalgame avec d'autres personnes./ÉVIDEMMENT, si FK devenait un organe de presse Web du genre de l'émission "La Pause Sans Filtre" (Guadeloupe) ou une version antillanisée d'une émission d'Hanouna ou de Pascal Praud, je réviserai la chose.

CRISE AIGÜE DE PARANOÏA SURAIGÜE

F. GUEYE EX A.DIALLO

06/06/2024 - 20:03

Comment se fait-il qu’un individu se présentant comme quasi-fondateur d’un média se plaigne du nombre et de la qualité des commentaires aux articles de ce média? Tous les journaux du monde ,en ligne ou pas sont d’autant plus satisfaits lorsque le nombre et la qualité des commentaires aux articles car ils révèlent ceux du média en question. car ils servent à mieux comprendre l’article de base , en appréhender les subtilités ,à proposer d’autres pistes de réflexion confirmant ,infirmant ou complétant le message initial. Les journalistes responsables se font donc un devoir et surtout une joie de les diffuser .C’est une vrai richesse et les commentaires surtout dans un média d’ opinion sont aussi importants que l’article lui-même. Les commentaires nombreux sont donc le signe d’un lectorat fidèle et passionné montrant en retour la qualité ou l’intérêt des articles de base. Étouffant dans la médiocrité bien -pensante de nos médias locaux, le lectorat de Fondas montre un niveau intellectuel élevé et personne ne devrait s’en plaindre.
Aussi on s’attendrait à ce que les commentaires sur FONDAS soient accueillis avec une profonde satisfaction démocratique surtout par les animateurs de ce journal en ligne. Malgré le ton souvent polémique desdits articles ; mais c’est ce qui fait l’intérêt des commentaires sinon ce n’est pas la peine. Aussi je suis estébékwé quand je lis les observations d’un commentateur habituel de ce site se vantant en plus en être l’un de ses financeurs qui ose déplorer l’abondance des commentaires de lecteurs fidèles , demandant même la suppression de la rubrique ., Ya de quoi se poser des questions y compris sur la stabilité mentale de cet individu . Commenter les articles d’un journal ne signifie pas être hostile à tout ce journal dans son ensemble comme le croit ce parano aigu. D’autant que les articles sont parfois malgré une ligne éditoriale précise, d’orientation, politique très différente. Mais ce parano met tout le monde dans le même sac. Pourquoi qualifier “d’attaque contre l’ensemble du journal “ ce qui n’est que la critique ponctuelle d’un article particulier. Non seulement il conteste le droit à un commentateur de critiquer un article, mais en plus la critique d’UN SEUL article est perçue comme une “attaque” globale contre l’ensemble du journal. Cette position est aussi indéfendable qu’incompréhensible dans sa perversité; je n’ai jamais vu ça nulle part au monde : un membre de la rédaction d’un média qui se plaint de l’existence même des commentaires que suscitent les articles de son journal. En y réfléchissant un peu on finit néanmoins par comprendre la/ les raison de cette extravagance intellectuelle voire mentale....
Le problème est que cet Albè est le commentateur prétendument indépendant de certains de ces mêmes articles et manifestement l’inspirateur voire le rédacteur de certains d’entre eux qu’il vient après béatement “commenter”. Cette position scandaleusement dénuée de toute déontologie (c’est comme si un joueur d’une équipe de foot était EN MEME TEMPS l’arbitre de la partie...) laisse imaginer le degré d’impartialité du bougre !!!!!!!!!!Cette anomalie est certainement à l’origine de mon propos précédent : à force de tenir des rôles contradictoires, on finit par sortir des propos frisant l’incohérence voire la schizophrénie. Or on sait que schizophrénie et paranoïa NE SONT JAMAIS éloignées l’une de l’autre.
Puisque Albè admire tant Bondamanjak ,il devrait s’y faire embaucher .Ca lui éviterait de squatter comme il le fait les colonnes de Fondas en reprenant ses “trente euros” dont il nous bassine en permanence. Ça lui permettrait aussi d’échapper à la compagnie des commentateurs qui l’insupportent tant. Marrant aussi chez cet individu ,fondateur-financeur de journaux la haine qu’il a pour la transparence (il veut supprimer le comptage des visites sur le site) , moi qui croyais que la recherche de la transparence était une vertu cardinale des journalistes. Preuve que ce donneur de leçon invétéré n’en est pas et ne pourra jamais en être un ,malgré le nombre incalculable de journaux qu’il prétend avoir créés.

MAUVAISE FOI CRASSE

Albè

07/06/2024 - 07:07

S'il ne tenait qu'à moi, ce "commentateur", qui se dissimule "courageusement" derrière un pseudonyme africain, ne sévirait plus dans cette rubrique de Fondas. Mais comme il est obligé de le reconnaitre lui-même, le site est ouvert à toutes les sensibilités, ce qui est rarissime aux Antilles. mais, à mon humble avis, les responsables du site ont tort d'autoriser n'importe qui, à commencer par les parasites et les donneurs de leçons à déverser leur fiel à longueur d'article. Oui, parasites car ces personnes n'ont jamais créé de journal de leur vie, ni en version papier ni en ligne, et se croient pourtant autorisés à dénoncer "la ligne" des articles de Fondas. Cachés derrière leurs claviers et leurs pseudos africains, ils se croient autorisés à squatter la rubrique "Commentaires" de Fondas alors qu'on ne voit jamais leurs commentaires au bas des articles de Martinique la 1è, RCI, France-Antilles etc... Bizarre, non ? Pourquoi ces parasites passent-ils leur temps à se branler uniquement sur Fondas ? Mais le plus comique, le plus hilarant même, est qu'ils parlent de "déontologie" et dénoncent le fait qu'elle ne soit pas respectée par ce site. On croit rêver ? En effet, personne n'oblige ces profiteurs à se ruer sur Fondas chaque matin et surtout ils ne dépensent pas 1 centime pour le lire. En bonne logique, quand on estime qu'un journal n'obéit plus à la déontologie, on s'en détourne. Point à la ligne ! Ainsi je n'achète plus "LIBERATION" depuis quelques années et il ne me serait jamais venu à l'idée de critiquer ce journal dans sa rubrique "Commentaires". Je m'en suis détourné, c'est tout ! Donc, nos parasites-profiteurs-donneurs-de-leçons-à-deux-francs-quatre-sous qui sévissent sur Fondas seraient bien inspirés d'en faire de même. Car quoi ? Fondas serait-il le dernier salon où l'on cause ? C'est ça ? Je réitère ma demande aux responsables du site : supprimez la rubrique " Commentaires". Comme l'a fait Bondamanjak. Comme ça ces gens iront se branler ailleurs.

Albè, je ne crois pas que supprimer...

Frédéric C.

09/06/2024 - 03:55

...la rubrique "Commentaires" serait une solution : cela "tarirait" à la source des argumentaires souvent intéressants, parfois diamétralement opposés, mais globalement de bonne foi... Ce qui incite de toute façon à une réflexion plus approfondie... Bien sûr, on trouvera toujours des fètchié, des provocateurs, des gens d'extrême-droite ouvertement racistes, souvent gens n'ayant rien d'autre à f... de leur vie que de s'exciter derrière leurs claviers, se cachant courageusement derrière des pseudonymes imbéciles... Kité sé kalté moun ta-a bat dous kon yo lé: ils (ou elles) ont passé l'âge de jouer avec leur tikoko (ou leur koukoune) alors Ils (ou elles) jouent avec les mots, non pas pour vraiment débattre d'enjeux importants, mais pour emmerder des gens comme vous, moi et plein d'autres lecteurs. N'est-ce pas une perte de temps et d'énergie que de répondre à de telles raclures de rectum, sur un ton énervé? C'est ce que ces gens là cherchent, ça les amuse encore plus... Tout le monde peut se tromper dans ses opinions, vous et moi compris. Mais là, ne vaut-il pas mieux laisser pisser les pisseurs et pisseuses, chieurs et rectum professionnels ? Ça les énervera encore plus si vous ne répondez pas: l'arroseur arrosé. C'est ce que j'ai décidé depuis un bon moment, laissant ces rectum professionnels se lâcher tout seuls, comme des gLands, et je m'en porte mieux.

POLLUTION

Albè

09/06/2024 - 07:39

Si ces "fetchié" comme vous dites sévissaient AUSSI sur les autres sites-wb antillais, il n'y aurait aucun problème. Or, je viens d'aller ce matin, comme je le fais chaque matin, sur les sites de RCI, MARTINIQUE et GUADELOUPE la 1è, FRANCE-ANTILLES des deux îles etc..., on n'y trouve aucun commentaire émanant de nos fetchié" au bas d'aucun article !!! Les articles en question ont d'ailleurs très peu de commentaires. Donc à mon avis, tous ces gens avec des pseudos africains qui sévissent dans la rubrique "Commentaires" de Fondas sont soir des "initil" qui n'ont rien à faire de leur vie soit ils sont en service commandé afin de tenter de saboter ou de décrédibiliser le site. Si les responsables de Fondas maintiennent ladite rubrique qui pollue leur site, c'est leur problème !

Tiens ! ça va plaire à OSS117;

seynabou cisse

13/06/2024 - 22:13

Le sinistre A. ,le débiéllé parano bien connu a accusé des commentateurs dont moi évidemment de participer à une “subversion” (pur langage stalinien ,ce qui ne nous étonne pas ) contre Fondas Kréyol. Oui ,j’avoue, sans torture , qu’ effectivement nous sommes notamment manipulés par les services secrets suivants: Le National Intelligence Organization (NIO) de Papouasie-Nlle Guinée, L’éfficace Maktab al-Khadamāt d’Afghanistan ,L’ Australian Security Intelligence Organization (ASIO) qui avait fait assassiner Kennedy bien avant sa propre création en tant que service secret, Le Serviço de Inteligência e Segurança de Estado (SINSE ) d’Angola, L’ Agencija za Razuznavanje (AR) de Macédoine Du Nord dont un des agents ,un vrai aveugle avait réussi à lire les messages codés de services rivaux, La National Intelligence Coordinating Agency (NICA) des Philippines qui avait réussi à faire croire qu’un opposant était une femme malgré son énorme paire de couilles.Il y a aussi La Sigurnosno-obavještajna agencija (SOA) de Croatie qui avait réussi à faire parler mon petit doigt qui me l’a dit !!! Sont aussi dans le coup :La Direction Générale Des Services Spéciaux De la Garde républicaine (DGSS) du Gabon, Le Servicio de Inteligencia Nacional (SIN) du Pérou ,(malgré sa dissolution en 2000 qui était en fait une feinte!!), Le redoutable National Security Service (NSS) du Lesotho, Le Forsvarets Etterretningstjeneste (FE) de Norvège et last but not least (la dernière mais pas la moindre) ,La Guarda Svizzera Pontificia du Vatican (si , si ça existe !!).Vu l’importance de l’enjeu que représente la subversion de Fondas ,ils s’y sont mis à plusieurs ,le danger Fondas faisant peser une terrible menace sur la sécurité mondiale. Méfiez-vous! !!! En dépit de son apparence de rigoladri , ce commentaire est extrêmement sérieux !!

AFRICANOPHOBIE

seynabou cisse

13/06/2024 - 22:37

Les beaux noms africains que j'utilise comme pseudos sont fréquemment qualifiés de "ridicules " ,"grotesques" etc par mes contradicteurs.Je ne comprends pas cette africanophobie primaire de la part de gens dont je suis sûr qu'ils sont partisans de la valorisation leur héritage africain!!!!Décidément ,ces gens sont en perpétuelle contradiction avec eux-mêmes.En quoi de si beaux pseudos sont-ils grotesques ,je vous le demande?

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