La salle des délibérations de la mairie du Moule était comble ce mardi 28 novembre dans la soirée lorsqu'y firent escale quatre des écrivains invités au Festival "Ecritures des Amériques" mis en oeuvre depuis vingt-trois ans par Marie Huyghes-Despointes et une formidable équipe de bénévoles.
Ces quatre écrivains à savoir Yasmina Khadra (Algérie), Joyce Maynard (Etats-Unis), Raphaël Confiant (Martinique) et Miguel Bonnefoy (France/Vénézuéla) étaient interrogés par Sandra Araminthe et Marie-Alice Mouchart. Il s'agissait de faire dire à ces auteurs comment ils se sont documentés pour pouvoir écrire leurs romans et chacun d'eux s'est volontiers livré à cette exercice sans la moindre réticence. Ainsi Yasmina Khadra a évoqué avec émotion la mémoire de sa mère qu'il n'avait jamais "vue heureuse un seul jour de sa vie" et qui lui a raconté comment dans son village certains s'y prenaient pour ne pas aller faire la guerre en Europe en 1914-18, se faisant remplacer par d'autres à l'insu des Français, l'Algérie étant à l'époque une colonie française. Joyce Maynard a parlé de sa passion pour un lac et un volcan au fin fond du Guatemala et de l'expérience de fructueuse réclusion qu'elle y a vécue en compagnie de deux jeunes étudiantes nord-américaines comme elle.
Raphaël Confiant, pour sa part, a souligné l'importance pour des sociétés majoritairement orales jusqu'à une date récente telles que celles des Antilles de se construire, voire se reconstruire une mémoire, en l'ocurence celle des jeunes gens partis combattre en Europe et en Orient sans avoir la moindre idée des lieux où ils seraient envoyés. Enfin, Miguel Bonnefoy a évoqué l'étonnant personnage principal de son livre qui a réellement existé mais que la grande histoire a oublié ou effacé. Il s'agit de la biographie romancée d'un certain Augustin Mouchot, pionnier de l'énergie solaire, savant visionnaire qui ne sera pourtant pas pris au sérieux dans son temps au point qu'il sombera dans l'anonymat, ce que le livre de M. Bonnefoy répare d'admirable manière.
Vint le moment des questions par un public passionné et visiblement féru de litérature, questions auxquelles chacun des auteurs répondra tantôt avec sérieux tantôt avec humour, faisant de cette rencontre un grand moment...
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite