La campagne pour les élections sénatoriales ne se déroule pas sur des estrades ni dans mes meetings rassemblant les foules mais dans le cocon feutré des conseils municipaux où siègent ceux que l'on appelle les "Grands Electeurs".
Par bonheur, médias, sites-Internet et réseaux sociaux parviennent à briser ce cocon ou plus exactement à pénétrer dans ces conclaves où alliances, promesses et autres manigances font florès. Conscients de cela, les candidats (es) prennent la parole afin de s'adresser au grand public alors même que ce dernier ne vote pas dans le cadre des élections sénatoriales. Certains médias les interrogent par le biais de la vidéo sur laquelle le/la candidat (e) s'efforce de se présenter sur son meilleur jour tout en prétendant avoir des propositions novatrices pour sauver "notre Martinique".
La vidéo qui sans nul doute a remporté la palme de la bêtise satisfaite est celle dans laquelle un candidat déclare :
"L'indépendance, c'est passé de mode ! L'autonomie, on n'en parle plus !"
Se réjouissant de la disparition de ces deux fantômes et proposant à leur place "une nouvelle forme de partenariat avec l'Etat". WOUAWW ! Qu'est que c'est brillant comme idée !
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite