Le ministre a également promis la création de "1 000 emplois aidés pour les jeunes" alors que le département est touché par une violente crise depuis une dizaine de jours.
Cette annonce suffira-t-elle à apaiser les tensions ? Le gouvernement est "prêt" à parler de l'autonomie de la Guadeloupe, département touché par une violente crise, a affirmé le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 novembre. Ce dernier a également promis la création d'un millier d'emplois aidés pour les jeunes.
Lors des réunions de ces derniers jours pour tenter de résoudre la crise, née d'un refus de l'obligation vaccinale avant d'embrasser des revendications sociales, "certains élus ont posé la question en creux de l'autonomie", a expliqué Sébastien Lecornu dans une allocution télévisée aux Guadeloupéens.
"D'après eux, la Guadeloupe pourrait mieux se gérer d'elle-même. Ils souhaitent moins d'égalité avec l'Hexagone, plus de liberté de décision par les décideurs locaux. Le gouvernement est prêt à en parler, il n'y a pas de mauvais débats, à partir du moment où ces débats servent à résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens", a poursuivi le ministre.
Mon message aux Guadeloupéennes et aux Guadeloupéens.
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— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) November 27, 2021
Sébastien Lecornu a également annoncé le financement de "1 000 emplois aidés pour les jeunes, avec un accompagnement spécifique et une formation, dans le secteur non marchand, pour soutenir les collectivités ou les associations sociales, sportives, environnementales du territoire". En Guadeloupe, 34,5% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté national, avec un fort taux de chômage (19%), notamment chez les jeunes (35% en 2020 contre une moyenne nationale de 20%).
Pour tenter de mettre fin aux violences, le gouvernement avait auparavant annoncé qu'il repoussait au 31 décembre la mise en œuvre de l'obligation vaccinale des soignants et pompiers en Guadeloupe comme en Martinique, où la contestation a fait tache d'huile.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite