...en toute légalité, assure-t-il. Et comment douter de la parole du premier édile de cette riante commune du Nord-Caraïbe qu'est Bellefontaine ?
Sauf que ce déboisement de 4 hectares a été stoppé par l'ASSAUPAMAR qui veut empêcher la pose de panneaux photovoltaïques au lieu-dit Cheval Blanc tout simplement parce que désormais, la loi n'autorise la chose que sur les toits des bâtiments, les carrières abandonnées et les friches industrielles. Pas sur les terres agricoles et encore moins sur les terrains boisés ! Surtout si ces derniers se trouvent à proximité d'une ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt écologique, faunistique et floristique) comme c'est le cas à Cheval-Blanc.
Cela nous permet de revenir un peu en arrière à propos du fameux Parc. Sous la mandature d'A. Marie-Jeanne et du président de cet organisme dépendant de la CTM, L. Boutrin, lesquels ont, soit dit en passant, inauguré ses locaux flambants neufs au Morne Tartenson, il s'appelait PARC NATUREL DE MARTINIQUE. Dès que le nouvelle majorité PPM est arrivée au pouvoir (avec...3.200 maigres voix d'avance sur le Gran Sanblé, faut-il le rappeler), elle s'est empressée, par respect sans doute pour l'Amère-Patrie, de la rebaptiser PARC NATUREL REGIONAL DE LA MARTINIQUE.
Mais revenons encore plus arrière pour évoquer la grève de presque deux mois d'une partie du personnel dudit Parc contre le président de l'époque L. Boutrin. Grève qui a abouti, comme chacun sait, au "déchoukaj" de ce dernier qui n'avait pourtant pas démérité. Loin de là ! L'opération n'a pu se faire que grâce à une coalition PPM/PEYI-A/RDM, premier acte d'une série de règlements de compte qui aboutira à la (certes courte) défaite du Gran Sanblé. On comprend mieux pourquoi le président de la Commission "Environnement" de l'actuelle CTM est l'un des deux vice-présidents de PEYI-A lequel est censé être dans...l'opposition. Les fractionnistes du RDM, quant à eux, ont réussi à déstabiliser le Gran Sanblé mais ils ont bu la tasse aux dernières élections régionales puisque le RDM a disparu corps et biens du paysage politique martiniquais. PEYI-A, pour sa part, s'est pris une claque magistrale en arrivant après le pourtant tout nouveau parti de C. Conconne. Dans le sud où il était tête de section, l'autre co-président de PEYI-A n'est arrivé premier que dans 1 seule commune sur... 11 !!!
Enfin, toujours pour revenir en arrière, il est tout aussi clair que ce qui demeurait du Gran Sanblé n'a strictement rien fait pour aider L. Boutrin à conserver son poste de Président du Parc. Ils ont laissé faire, se sont tus et quand l'Opération "Déchoukaj" a été réussie, ils n'ont pas bronché non plus. Reste à espérer qu'à l'avenir, le parti du même Boutrin, Martinique-Ecologie, y regardera à deux fois avant de servir de cinquième roue de la charrette à qui que ce soit en période électorale.
Pour en revenir à aujourd'hui, force est de constater qu'un maire PPM, au motif fallacieux de "vouloir développer sa commune", n'hésite pas à sacrifier 4 hectares de forêt dans le même temps où son parti récupère la demande de classement des Pitons du Carbet et de la Montagne Pelée par le Comité du Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Dans un pays minuscule tel que la Martinique, 4 hectares, c'est beaucoup ! L'ONF, la DAF, la Préfecture et tous les services de l'Etat français le savent parfaitement et pourtant, ils continuent imperturbablement à délivrer des autorisations de déboisement ici et là. Ajoutés aux 1.000 hectares de terres agricoles qui sont bétonnés chaque année, ces déboisements forestiers finiront tôt ou tard par transformer la Martinique en une dalle de béton posée entre Atlantique et Mer des Caraïbes.
Au nom du "développement économique" évidemment...
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite