Par démagogie créolisante nous aurions pu, en ce mois d'octobre dédié à la langue créole dans tous les pays créolophones du monde et leurs diasporas euro-nord-américaines, rédiger cet article dans ladite langue.
Mais nous avons décidé de ne pas le faire car nous savons fort bien qu'au lendemain de la "JOURNEE INTERNATIONALE DU CREOLE" du 28 octobre, dès le lendemain donc, tout un chacun en Martinique réendossera sa tunique de Franco-Afro-descendant. En tout cas, le sujet qui nous préoccupe tient en une question tout simple :
"A PARTIR DE QUAND, DE QUELLE MOIS OU QUELLE ANNEE, LA MARTINIQUE A-T-ELLE SOMBRE DANS L'UTILISATION DEBRIDEE D'ARMES A FEU ?".
Nos faux-jetons de journalistes, intellectuels, artistes, blogueurs "tout-bagayologues" ont toujours évité de la poser, manière de ne pas se faire étriller sur les réseaux asociaux, nouveau mode de communication et de culture de la jeunesse comme__hé oui, !__depuis peu des "vieux-corps". Beaucoup évoqueront, manière habile, croient-ils de disculper les bad boys et alliés, les nombeux scandales qui touchent la classe politique et entrepreneuriale locale et l'espèce d'impunité dont les corrompus jouissent auprès de la justice-sous-les-cocotiers. Or, il s'agit d'un argument complètement fallacieux car ni dans le scandale du CREDIT MARTINIQUAIS ni dans ceux de la SODEM, du SMTVD, de CARENANTILLES, de MADIVIAL ou encore du CEREGMIA, aucun des protagonistes n'a sorti un flingue pour abattre l'adversaire.
On évoquera aussi la souffrance du peuple et des 26% de Martiniquais qui vivent sous le seul de pauvreté. Comme si cette affligeante réalité datait de 2024 ou 2025 ! Car, à bien regarder qui se fait descendre à coup de revolver ou de fusil ? On note que dans la plupart des cas, il s'agit de règlements de compte entre trafiquants de drogue, les autres assassinats relevant de conflits de voisinage ou de jalousie au sein du couple. ZERO CRIME POLITIQUE OU ANTI-POSSEDANT ! Conclusion : ce sont les exploités qui payent les pots cassés de ce déchainement de violence (par arme à feu ou pas). Comme ces riverains du Boulevard Bishop, quartier populaire s'il en est, qui ont vu leurs véhicules incendiés lors des émeutes nocturnes. Comme ces quelques 1.200 personnes qui se sont retrouvés au chômage à la suite de l'incendie de l'entreprise dans laquelle ils étaient employés.
On rétorquera que perdre sa voiture ou se faire licencier n'a rien à voir avec le fait d'être criblé de balles. Sauf qu'il y a une sorte de violence d'atmosphère qui s'est intallée en Martinique et que nombre de gens ont peur de sortir après 19h. Et dès lors, il est parfaitement légitime de se demander pourquoi et quand ce basculement s'est produit ? De se demander aussi en quoi cette violence dérange l'Etat français ? Réponse : EN RIEN !
En fait, tout cela est dû à la progressive transformation de la Martinique en "Seine-Saint-Denis tropical".
NB. Dernier épisode en date : en plein match, un type cagoulé débarque avec un fusil dans la tribune du stade Pierre Aliker à Fort-de-France et met des spectateurs en joue lesquels, paniqués, ont dû s'enfuir. Pas dans un stade d'équitation mais bien de foot...
"Krik ! Krak !" est afouiquain !
Lire la suite"Enjouriyé" ??? Man pé konnet tala. Man konnet "jouré"...
Lire la suite...man té ka fè épi zòt tou lé dé-a. Enjouriyé-kò zòt kon sa, sa pa ka fè avancé ayen. Lire la suite
Si tu veux augmenter ton vocabulaire ordurier, écoute du shatta !
Lire la suite...pouvoir enrichir mon vocabulaire en grossièretés, injures, mots orduriers. Lire la suite