La police judiciaire a interpellé deux individus soupçonnés d'avoir employé des "mules" pour faire venir la drogue à la cité Gély et à la cité Saint-Martin.
La cocaïne arrivait par avion depuis la Martinique et cheminait ensuite de Paris à Montpellier en train. La DTPJ (direction territoriale de la police judiciaire) vient ainsi de démanteler un trafic de stupéfiants après une longue enquête commencée voilà presque un an, en janvier 2021. À cette période, le détachement Ofast enquêtait sur un point de deal de la cité Gély, haut lieu du trafic de coke à Montpellier au sein de la communauté gitane sédentarisée.
Agissant sous commission rogatoire, les policiers ont mis sous surveillance deux individus originaires des Antilles, demeurant à Montpellier, organisateurs et logisticiens du réseau qui employaient des "mules" martiniquaises voyageant par avion entre Fort de France et Paris puis vers Montpellier en train ou parfois là encore en avion. Au moins deux trajets ont été mis à jour par les enquêteurs en mars et juillet 2021, avec remise des produits importés à la cité Gély.
L'un des organisateurs, âgé de 25 ans, a alors été interpellé fin septembre tout comme un passeur de 29 ans. Seize pains de cocaïne pour un poids de 18 kilos ont été saisis tout comme 2000 € en liquide, 100 g de résine de cannabis et 100 g de produit de coupe. Ce trafic était établi à la cité Saint-Martin. Trois véhicules appartenant au dealer - une BMW , une Peugeot et un scooter TMAX - ont été saisis au titre des avoirs criminels. Ces deux trafiquants, qui ont reconnu les faits, ont été mis en examen et écroués.
L'enquête s'est poursuivie jusqu'au 30 novembre où un deuxième organisateur du réseau, ex-associé du premier et âgé de 22 ans a été arrêté. Chez lui, la PJ a saisi 387 g de cocaïne et 40 g de cannabis alors que chez son frère, âgé de 21 ans, ce sont 160 g de résine et une réplique de fusil d'assaut de type Kalachnikov, de calibre 22 LR ont été retrouvés. Vendredi 3 décembre, l'aîné a été placé en détention provisoire, le cadet sous contrôle judiciaire.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite