Olaf Scholz rappelle aux Allemands leur « responsabilité » dans la Shoah

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     Ben dis donc, si l'Europe appliquait la même mesure s'agissant de l'esclavage des Noirs (110 millions déportés d'Afrique), d'aucuns hurleraient immédiatement au "complot woke".

     Car lisez bien ce que dit Olaf Sholtz, le Chancelier allemand, à propos de la Destruction des Juifs d'Europe (6 millions), dénommée "Shoah" (pour brouiller les cartes et masquer la responsabilité des seuls Européens dans cette barbarie) : 

     "Et nous allons également rappeler à chaque génération sa responsabilité permanente".

     Wouaw ! Le bougre détruit l'argument des Békés disant : "Je ne suis pas responsable de ce qu'ont fait mes arrière-grands-parents !". 

 

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https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/olaf-scholz-rappelle-aux-alle…

Olaf Scholz rappelle aux Allemands leur « responsabilité » dans la Shoah

Le Parisien

« Nous n’accepterons aucune relativisation ». Le chancelier Olaf Scholz a exhorté jeudi tous les Allemands, quels que soient leur âge et leur origine, à porter la responsabilité de « la rupture civilisationnelle » que constitue la Shoah.

« Chacun et chacune dans notre pays porte une responsabilité - indépendamment de sa propre histoire familiale, indépendamment de la religion ou du lieu de naissance des parents ou des grands-parents », a déclaré le chancelier allemand à Berlin, à l’occasion d’une cérémonie commémorative de la libération d’Auschwitz-Birkenau il y a 80 ans.

Construit en Pologne occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, ce camp d’Auschwitz-Birkenau est le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie, la Shoah, qui a entraîné la mort de six millions de juifs, dont environ un million assassinés à cet endroit entre 1940 et 1945.

« Notre responsabilité ne prend pas fin »

« Nous ne devons pas et nous n’accepterons aucune relativisation. Et nous allons également rappeler à chaque nouvelle génération à sa responsabilité permanente », a ajouté Olaf Scholz. Il a plus précisément insisté sur « le défi permanent » de rappeler cette responsabilité de l’Allemagne dans « les écoles et les universités, les formations professionnelles, les cours d’intégration », qui sont destinés aux migrants qui veulent s’installer dans le pays et prendre éventuellement la nationalité allemande, « et la vie quotidienne ».

Lors d’un discours devant la communauté juive de Francfort dimanche, le dirigeant allemand avait déjà appelé à maintenir vivante « la mémoire de la rupture civilisationnelle » qu’a constituée la Shoah, « que nous transmettons à chaque génération dans notre pays, encore et encore ». « Notre responsabilité ne prend pas fin », a-t-il promis, s’opposant fermement « à ce qu’on tourne la page, à ce qu’on dise : c’était il y a longtemps ».

La Shoah, ce sont « des millions d’histoires individuelles », des gens « comme toi et moi - c’est aussi cette prise de conscience qu’il faut transmettre dans notre travail de mémoire », a-t-il ajouté. Ce travail repose sur des « faits indiscutables auxquels chacun et chacune dans notre pays doit faire face, indépendamment de son origine, de son histoire familiale ou de sa religion », avait-il déjà insisté.

« Résister à cette haine »

L’Allemagne a connu une recrudescence d’incidents antisémites depuis la guerre dans la bande de Gaza après l’attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien du 7 octobre 2023. Depuis l’entrée en vigueur en 2023 d’une nouvelle loi sur la citoyenneté, aucune personne soupçonnée d’antisémitisme ne peut être naturalisée allemande. Parmi les migrants installés en Allemagne depuis ces dix dernières années, plus d’un million d’entre eux sont arrivés du Proche-Orient lors de la crise des réfugiés de 2015 et 2016.

Olaf Scholz a également mis en garde contre toute intolérance à l’égard de personnes d’une autre religion, d’une autre couleur politique. « L’antisémitisme, et plus généralement l’hostilité contre une croyance particulière, des convictions politiques ou une autre identité sexuelle, la haine ouverte contre les femmes, contre les personnes qui n’ont pas la bonne couleur ou le bon nom, les attaques contre les personnes handicapées. Tout cela est en augmentation, a-t-il déploré. Notre responsabilité, 80 ans après, est aussi de résister à cette haine ».

Dimanche, il avait aussi dénoncé la montée actuelle de l’antisémitisme, de l’extrémisme de droite et de la haine qui « connaissent une normalisation inquiétante et alarmante », notamment sur Internet et les réseaux sociaux, où ils « incitent à la violence ». Cette haine se répand en dehors de la toile et « met en danger la vie des citoyens, en particulier des Juifs », que les autorités ont le devoir de protéger, a-t-il fustigé.

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