Entre conflits mondiaux, défis écologiques, problèmes sanitaires, cherté de la vie, montée en puissance de la violence, nous sommes repartis pour un tour de tapage médiatico-politique pour les élections législatives, où, encore une fois, les vraies questions ne seront probablement pas abordées.
Tels des passionnés, pressés de s’engouffrer dans l’ambiguïté qu’exprime l’idée de pouvoir sans même tenir compte de la réalité ambivalente qu’elle désigne, les candidat.e.s aux suffrages de la population s’activent. C’est une règle démocratique, c’est l’enjeu de l’action politique.
Quand bien même !
La question qui se pose aux candidat.e.s à la députation, et qui trop souvent passe sous silence, est de savoir : qu’une fois élu.e, quelle sera la sensibilité politique du groupe dans lequel il ou elle entend siéger ?
Et pour clore le débat, cela permettrait d’une part, de mesurer l’encrage du Rassemblement National en Martinique et d’autre part, aux Martiniquais d’assumer leur choix.
Osez poser la question aux compatriotes ! Vous serez très certainement surpris des réponses !
Je reste persuadé que beaucoup parmi eux seront incapables de vous dire dans quel groupe politique siège l’homme où la femme pour qui il ou elle a voté. Ce qui veut dire que si l’élu n’a pas de visibilité au sein de l’Assemblée nationale, il n’aura pas non plus de lisibilité. Alors, comment peut-il défendre les intérêts politiques de la population qu’il représente sans aucune visibilité ?
Arrêtons donc ce jeu de dupes !
Nous n’élirons ni un Maire, ni un Président du Conseil Exécutif, mais un député pour qu’il où elle défende les intérêts de la Martinique dans un ensemble français à l’Assemblée nationale.
Par conséquent, avoir le courage de dévoiler en toute sincérité, ses idéaux et convictions politiques, ses valeurs, demeure essentielle.
Comme vous le savez Mesdames et Messieurs les futurs députés, dans son organisation, l’Assemblée nationale ne permet aucune visibilité aux mouvements politiques locaux. De ce fait, pour avoir une lisibilité dans cette assemblée, l’appartenance à un groupe politique est indispensable.
Dès lors, les électeurs que vous représenterez attendent que vous précisiez en toute franchise l’idéal politique du groupe dans lequel vous siégerez. Car le moment des négociations, non pas clandestines mais ostensibles aux bénéfices de nous autres Martiniquais, avec les grands groupes politiques de l’hexagone, c’est maintenant.
Et Vous le savez !
Donc, osez dire la tendance politique dans laquelle vous comptez vous inscrire pour éclairer notre vote !
Il ne s’agit pas d’élire un représentant de tel ou tel mouvement politique local, mais bien quelqu’un qui devra siéger au sein d’un groupe suffisamment visible pour que ses propositions de loi aient une écoute.
Lucien PAVILLA
Si on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite