Sous la direction de leur professeur d'histoire et géographie, Mme Sooprayen-Landry, les élèves de 3è du Collège Aimé Césaire de Basse-Pointe ont travaillé de manière originale sur la 1è Guerre Mondiale (1914-18).
En effet, ceux-ci ont effectué des recherches sur l'implication des soldats martiniquais et antillais dans cette guerre qui fit 20 millions de morts, guerre au cours de laquelle nombre des nôtres perdirent la vie tant sur le sol européen (bataille de la Marne, notamment) que sur le front moyen-oriental (les Dardanelles dont le nom figure dans des chansons de bèlè). Outre, les recherches proprement historiques, les élèves ont également pris comme support le roman Le Bataillon créole (éditions Mercure de France) de Raphaël Confiant qui met en scène des jeunes gens originaires du Nord-Atlantique, en particulier du Lorrain, engagés dans le conflit. Cet aspect a été étudié avec leur professeur de français, José Zabeau.
Le 23 décembre dernier, les classes de 3è recevaient Raphaël Confiant afin de lui présenter les résultats de leurs travaux dans une salle où, grâce à la directrice de la Bibliothèque municipale de Basse-Pointe, Mme Raynard, la cinquantaine de livres publiés à ce jour par cet écrivain ont été exposés. Un document sonore réalisé par les élèves à partir d'illustrations concernant divers épisodes de la 1è Guerre Mondiale a ainsi été présenté pendant plus d'une heure, remarquable travail collectif salué par l'auteur qui a ensuite répondu aux questions sur son roman. R. Confiant a insisté sur le fait qu'il n'y a pas d'opposition entre histoire et littérature, tout deux se complétant surtout dans un pays où les archives ont été tenues pendant des siècles par les seuls dominants.
L'auteur a enfin dit sa joie et sa fierté d'être reçu dans un établissement portant le nom d'Aimé Césaire et a remercié la principale, Mme Guylène Honoré, pour son accueil. Il a conclu en disant qu'il n'y avait pas non plus de contradiction entre la Négritude de Césaire et la Créolité de Bernabé, Chamoiseau et Confiant, chacun de ces mouvements littéraires correspondant à une période particulière de l'histoire martiniquaise. Puis, chaque élève a tenu à avoir une dédicace de l'auteur qui sur un livre qui sur papier libre.
La matinée s'est achevée autour d'un pot au cours duquel chacun a respecté les gestes-barrière...
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...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite