Le délibéré et le verdict de la cour criminelle de Paris sont attendus ce samedi 15 novembre dans la soirée.
Le parquet général a requis samedi treize ans de réclusion criminelle contre l’avocat Alex Ursulet, accusé par une ancienne stagiaire de l’avoir violée en 2018 dans son cabinet parisien.
Les avocats d’Alex Ursulet, 68 ans, qui clame son innocence, doivent désormais plaider, avant les éventuels derniers mots de l’accusé, le délibéré et le verdict de la cour criminelle de Paris, attendu dans la soirée.
« Il n’y a pas de complot, elle a bien été victime d’un viol » commis par Alex Ursulet, « sorte de droit de cuissage », a dit l’avocat général Philippe Courroye, qui a demandé également à la cour d’incarcérer l’avocat, au terme d’un réquisitoire minutieux et implacable.
Dans son réquisitoire il a dénoncé ses « contradictions » et ses « incohérences » face à une plaignante « constante dans ses déclarations », qu’il a félicitée d’avoir eu « la force pour dénoncer ces faits criminels », elle, la jeune stagiaire, face à un ténor du barreau 35 ans plus âgé: « Rien n’est pire que le silence. »
Convoquant Villon, Beaumarchais, Chateaubriand, Kerangal, Hitchcock et IAM, Philippe Courroye a fustigé « la certitude du sentiment d’impunité » qui animait alors un avocat à la « personnalité dominatrice, au comportement souvent déviant », qui se pensait « protégé de la cuirasse de sa superbe ». Il a décrit la relation empreinte de « domination » et de « possession » qu’il avait instaurée avec sa stagiaire, après une période initiale de « séduction ».
« Quand elle pousse la porte du cabinet » début juillet 2018 à 25 ans, « elle vient pour apprendre » un métier « dont elle a rêvé depuis longtemps », aux côtés d’un avocat qu’elle « idéalise », « pas pour répondre à des questions sur sa sexualité », « encore moins pour être » violée, déclare le magistrat. Il s’adresse directement à l’accusé: « C’est la robe d’avocat que vous avez souillée », lui dit-il, fustigeant la « position victimaire » adoptée par Alex Ursulet durant cinq jours d’audience où il a « chanté l’air de la calomnie ».
Philippe Courroye avait commencé par un résumé lapidaire de la situation qui se présentait à la cour: « Il y a dans cette salle, quelqu’un qui ment. Qui de la stagiaire ou du maître de stage? » Il l’a clos avec sa réponse sans ambiguïté: « Le mensonge, il est de ce côté de la barre », a-t-il accusé, en désignant Alex Ursulet qui l’avait écouté tantôt soutenant son regard d’un air incrédule, tantôt le détournant, fronçant parfois les sourcils ou secouant la tête.
« Ce que je dis depuis le premier jour, c’est que je suis innocent des faits qui me sont reprochés », avait répété vendredi cette figure du barreau de Paris, autrefois associé de Jacques Vergès, qui avait acquis une notoriété et connu un succès professionnel certain après avoir défendu le tueur en série Guy Georges.
...encore aurait-il fallut qu'il existât (oui, subjonctif imparfait !) des..."Martiniquais". Lire la suite
Il faut être aveugle et férocement attaché au passé (quoi qu'on dise), et jouer les vierges offen Lire la suite
Tu ne sais pas ou tu fais semblant de ne pas savoir que les impérialistes euro-américains ne se p Lire la suite
...tout était possible même ça. Lire la suite
1)L'assassinat de 70000 mort à Gaza n'est pas un problème religieux comme le sont les assassinats Lire la suite