C'est en écoutant Jacques Martial, qui vient de passer de l'autre côté du miroir, que l'on se rend compte à quel point Aimé Césaire fut un descendant à la fois des griots africains et des vieux conteurs créoles.
Nous avons l'habitude de le lire c'est-à-dire dans le silence de notre esprit, l'étudier en classe ou à l'université mais il est bon aussi d'entendre ses mots, de les laisser nous happer, nous envelopper, notamment le Cahier d'un retour au pays natal (1939). Il fallait qu'un génial griot/conteur moderne nous en révèle toute la puissance.
Ce texte, qui fut tout à la fois un texte de colère et de fraternité, dit TOUT de nous, nous autres, descendants de la cale du bateau négrier et de la plantation esclavagiste. Dans la vidéo ci-après, on peut zapper les nunucheries démagogiques de la Taubira...
Oui, c'est étonnant... il perd les pédales, c'est certain. Lire la suite
...conseillé par son ou ses avocats, dans le cadre d’une tactique de défense que nous ignorons (j Lire la suite
Il aurait dû LUI-MEME donner un minimum de "gravité" à son procès en évitant de raconter à la bar Lire la suite
...les couleurs. Lire la suite
NON, il n'y a pas de quoi rigoler ! Lire la suite
Commentaires
Monsieur le rédacteur, quand je lis le "Cahier..."
Frédéric C.
16/08/2025 - 15:13
...-et je ne suis pas le seul dans le cas-, ce n’est pas forcément "dans le silence de [mon] esprit". La "musique" et les émotions telluriques émanant du texte sont telles que je me sens forcé, pour en goûter au maximum le "suc", d’alterner lecture silencieuse et lecture à haute voix. Évidemment, çà n’a rien à voir avec la lecture-interprétation par Jacques MARTIAL, probt insurpassable.