C'est en écoutant Jacques Martial, qui vient de passer de l'autre côté du miroir, que l'on se rend compte à quel point Aimé Césaire fut un descendant à la fois des griots africains et des vieux conteurs créoles.
Nous avons l'habitude de le lire c'est-à-dire dans le silence de notre esprit, l'étudier en classe ou à l'université mais il est bon aussi d'entendre ses mots, de les laisser nous happer, nous envelopper, notamment le Cahier d'un retour au pays natal (1939). Il fallait qu'un génial griot/conteur moderne nous en révèle toute la puissance.
Ce texte, qui fut tout à la fois un texte de colère et de fraternité, dit TOUT de nous, nous autres, descendants de la cale du bateau négrier et de la plantation esclavagiste. Dans la vidéo ci-après, on peut zapper les nunucheries démagogiques de la Taubira...
170 vues pour l'article que nous commentons. C'est ça "pep-la" ? Laisse-moi rire ! Lire la suite
...est révoltant, mais n’est pas surprenant. Lire la suite
...qu’on peut les considérer comme de l’initiation à telle ou telle thématique, de la "vulgarisat Lire la suite
Je n'ai personnellement JAMAIS entendu aucun "Occidental" dire "Pourquoi vous focalisez-vous sur Lire la suite
...cet article n' a fait que 127 vues au moment où j'écris ce commentaires, des millions de gens Lire la suite
Commentaires
Monsieur le rédacteur, quand je lis le "Cahier..."
Frédéric C.
16/08/2025 - 15:13
...-et je ne suis pas le seul dans le cas-, ce n’est pas forcément "dans le silence de [mon] esprit". La "musique" et les émotions telluriques émanant du texte sont telles que je me sens forcé, pour en goûter au maximum le "suc", d’alterner lecture silencieuse et lecture à haute voix. Évidemment, çà n’a rien à voir avec la lecture-interprétation par Jacques MARTIAL, probt insurpassable.