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Le 21 juin dernier, c’est à Fond Pérez (Saint-Joseph) qu’élus, militants et sympathisants de Saint-Joseph et Sainte-Marie se sont retrouvés autour de leurs candidats à l’élection législative, Yan Monplaisir et sa suppléante, Violaine Diaz.
Cette fois encore, c’est devant une salle pleine à craquer que les différents orateurs auront à intervenir.
Sainte-Marie et Saint-Joseph s’unissent « pour offrir à la Martinique de meilleures perspectives ; un avenir plus sûr ».
Le premier à prendre la parole est Laurent Caclin, 3ème adjoint, il explique pourquoi il s’est engagé auprès de Yan Monplaisir aux dernières municipales. D’abord parce que « c’est un homme qui lorsqu’il annonce qu’il va faire : il fait ! C’est sans doute l’un des traits de caractère de ce chef d’entreprises ; il a la culture du résultat ».
Yan Monplaisir, insiste le jeune homme : « c’est un maire aussi exigeant avec lui-même qu’avec ses élus, ses collaborateurs et autres prestataires. Sa rigueur m’a réconcilié avec la politique. Il n’agit pas pour lui ou pour ses amis mais dans l’intérêt public ».
Aussi, pour cet élu, il importe que « le travail de développement et d’attractivité que Yan Monplaisir est en train de réaliser à l’échelle de Saint-Joseph, puisse s’étendre à toute la Martinique ». Voilà pourquoi, souligne M. Caclin, « notre conseil municipal qui n’est pas égoïste veut faire profiter à l’ensemble de la Martinique de l’expertise de Yan Monplaisir en l’envoyant à l’Assemblée nationale ».
Pierre Palix, élu municipal -surnommé le « maire de Gondeau » (St-Joseph) - et fidèle militant, aura été de tous les combats de Yan Monplaisir. Il dira, très sobrement, combien il aurait voulu garder son maire seulement pour sa commune. Mais au conseil municipal, il a aussi soutenu la démarche de Yan Monplaisir de porter plus loin la voix de la Martinique. « Mwen paka diw alé. Mé si ou ka alé, mwen dèyè-w ». C’est la confiance en un homme et la fidélité politique qui viennent là de s’exprimer.
Un jeune joséphin, Gilles Costier, dont « Yan Monplaisir est le modèle » est venu expliquer comment, encore adolescent, il a rejoint son mentor dès ses premiers pas politiques à Saint-Joseph. Quand il a voulu créer son entreprise, l’homme d’expérience lui a prodigué conseils et encouragements. Lui disant toutefois : « si ou pè pwan kou, pa alé ». Et le jeune entrepreneur de conclure : « la vie d’entrepreneur, c’est comme la vie politique : on reçoit des coups et des coups bas mais on se relève et on repart au combat ».
Le risque est l’égoïsme
Claude Adèle, le premier adjoint de l’édilité joséphine, rappelle les diverses tentatives ratées pour que Yan Monplaisir devienne (enfin !) le maire de Saint-Joseph. Aujourd’hui, dit-il : « la population regrette d’avoir autant tardé. D’aucuns affirment même que nous avons pris 25 ans de retard ! Le travail réalisé par Yan et son équipe municipale, en trois ans, est plus important que celui qu’auront tenté de faire les maires des mandatures précédentes durant toutes ces longues années ».
Aussi, M. Monplaisir risque-t-il d’être « victime de son succès ». C’est en tous cas ce que croit Claude Adèle : « une partie de la population a peur de voter pour notre maire, par crainte de le perdre ».
Pourtant, le candidat a assuré à son conseil municipal qu’il restera « un conseiller actif » en cas de victoire à l’élection législative. « Nous savons combien le maire tient à voir aboutir les chantiers engagés et mettre en œuvre tous les projets que nous avons dans les cartons ». Aussi, affirme l’adjoint, « notre député aura un statut très particulier, voire exceptionnel au sein de notre municipalité. Notre population n’est pas égoïste. Elle saura partager les talents de notre maire, au bénéfice de tous, une fois qu’il sera à l’Assemblée nationale ».
La foule est en liesse !
De son côté, Max Pied, un joséphin ayant une longue pratique de la chose politique affirme : « le député est celui qui créé et cultive un réseau. Yan Monplaisir a déjà le sien. Aussi, l’avoir à l’Assemblée nationale, c’est profiter de l’expérience d’un homme dont l’influence peut encore croître au profit de toute la Martinique ».
Manifestement les violons des élus et militants sont bien accordés.
L’action pour moteur
Nausica Niasme, parfois concurrent politique pour telle ou telle autre élection, mais jamais adversaire de Yan Monplaisir, fait la démonstration qu’il est un républicain et aussi un démocrate : « Yan Monplaisir est un homme libre car il ne fait pas de la politique pour vivre mais pour des idées, pour l’action qui est son moteur ». Et l’orateur de poursuivre avec un clin d’œil à l’histoire : « Il faut que, pour la première fois de son existence, St-Joseph élise son député. Ayons la fierté d’offrir au Nord, à toute la Martinique, un député de cette qualité » !
Cette dernière phrase est saluée par un tonnerre d’applaudissements.
C’est d’ailleurs là-dessus que rebondit Pierre-Marcel Diaz, militant samaritain rompu aux batailles électorales et… père de la suppléante. « Amis joséphins, ne gardez pas Yan seulement pour vous. La Martinique a besoin d’hommes comme lui ! Ne soyez pas égoïstes, faites profiter au reste de la Martinique des talents, de la force de conviction de votre maire ».
S’il n’est pas sûr qu’il y ait eu concertation, il est certain qu’il y a répétition ; le partage en écho.
Jean Baptiste Rotsen, 2ème adjoint au maire de Ste-Marie, emprunte, lui, un autre registre : « Il faut, en ces temps troubles que l’Assemblée nationale ait des hommes qui ne sont pas là pour défaire la République mais qui viennent conforter les bases républicaines de notre société ». En fait, le public a bien saisi son allusion aux extrêmes. Ceux qui ont la haine de tous ceux qui ne leur ressemblent pas et ceux qui vont en Azerbaïdjan chercher des appuis pour déstabiliser la France, afin d’obtenir l’indépendance de la Martinique.
Trahison sans raison
Quand Bruno Nestor Azérot prend la parole, tout comme à son arrivée, la foule scande « Tôtor, Tôtor, Tôtor… ! ». Le maire de Ste-Marie ne boude pas son plaisir. Toutefois, immédiatement, bien qu’il prétende ne pas être « un joueur de boule », il saisit la balle au bond et fait la passe avec son adjoint. « Nadeau abuse les Martiniquais ». M. Azérot déplore que « tousa pwoblèm tini Matinik sé an Azerbaïdjan ou ka kouri monté pou mandé lendépendans ba nou, avec l’argent du contribuable français » !
« Quand Nadeau dit que Capnord prive la CACEM d’eau, il ment ! ». Celui qui lui avait naguère accordé son soutien le juge comme un homme n’ayant « aucune parole, aucune loyauté, un traître ».
Le public reçoit le message avec enthousiasme : « Tôtor, Tôtor, Tôtor… » !
Si la Martinique n’a d’eau c’est aussi du fait de l’inertie du député sortant qui, dira un militant : « n’a que des flots de parole », tandis que la Martinique a soif ; « bouch li rété fèmé sèk. Pa on mo soti pou mandé dlo pou tout moun ».
Violaine Diaz, la suppléante de Yan Monplaisir à cette élection législative, dira simplement : « Je suis venue aux côtés de Yan car il a, comme Alfred Marie-Jeanne, adopté une ligne politique de laquelle il n’a jamais dévié. Il est capable de faire preuve d’ouverture, chaque fois que l’intérêt supérieur du pays le justifie mais sans jamais renier ses convictions ».
Yan Monplaisir, candidat à la députation dans la 2ème circonscription, conclura ce meeting par des mots aussi simples que sincères : « Je remercie, du fond du cœur Sainte-Marie et singulièrement Bruno Nestor Azérot pour ce franc soutien.
Aujourd’hui, l’engagement de Ste-Marie et de son maire offrent une perspective heureuse à cette élection et à l’avenir de la Martinique ».
A l’instar de Voltaire, Yan Monplaisir sait que « ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire »…
Le public manifeste, une fois de plus, son engagement et sa foi de voir Yan Monplaisir et Violaine Diaz porter plus loin la voix de la Martinique.
« Yanou député, Yanou député, Yanou député !!! ».
Jean-Laurent ALCIDE
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