La conseillère municipale Gnadang Ousmane, en charge de l'Etat civil et des formalités administratives de la ville de Toulouse, a été la cible de propos racistes et sexuels et de harcèlement sexuel, sur Facebook. Elle a porté plainte.
La conseillère municipale déléguée en charge de l’état civil, Gnadang Ousmane, a été victime d’injures à caractère raciste et sexuel sur le réseau social Facebook, le 21 décembre 2023.
Elle a déposé plainte contre X, le 29 décembre, pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par une personne chargée de mission de service public », et « harcèlement sexuel par utilisation d’un service de communication au public en ligne ou d’un support numérique ou électronique, propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste imposés de façon répétée ».
« C'était juste avant Noël, j’ai été victime de propos infâmes et racistes en commentaires d’une de mes publications Facebook. J'avais publié un article du magazine municipal "A Toulouse", où j'apparaissais en photo, au sujet des nouvelles Maisons Toulouse Service, précise-t-elle à la Dépêche.
Un homme a alors posté cinq commentaires sous la publication. Il y avait un nom et un prénom, est-ce que c'était un pseudonyme ou son vrai nom, l'enquête devra le préciser. En substance, il écrivait "Vous êtes noire, vous êtes une femme, vous ne devriez pas avoir cette fonction d'élue". Il y avait aussi des propos à caractère sexuel."
"C'est la première fois de toute ma vie que cela m'arrive. J’ai décidé de porter plainte afin de faire toute la lumière sur les commentaires haineux et sur l’identité exacte du coupable. Le but de rendre public ces faits, c’est condamner ce type d'écrits, et que cela ne soit pas banalisé, ajoute Gnadang Ousmane. À l’heure où le débat public est marqué par le retour des vieilles lunes du racisme et de la haine de l’autre, nous ne pouvons nous taire face à de telles attaques personnelles et gratuites".
"Nous devons condamner collectivement ce genre de dérives sous peine de les voir se répéter, ou pire, se banaliser, conclut-elle. Je vous encourage à rester vigilant, autour de vous, pour ne rien laisser passer, jamais. »
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite