L'esclavagisme moderne est une réalité tragique qui continue de frapper certains travailleurs migrants, en particulier les migrants marocains. En France, un cas récent a attiré l'attention sur cette forme d'exploitation à travers l'histoire de huit travailleurs agricoles marocains, qui, après avoir accepté un emploi saisonnier dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, ont découvert qu'ils étaient victimes de conditions de travail inhumaines.
Selon le Dauphiné Libéré, ces travailleurs ont décidé de porter plainte contre leur employeur, accusé de les avoir exploités de manière abusive. Ce nouveau scandale révèle une problématique bien plus large, celle des abus envers les migrants dans les secteurs agricoles en France. L'histoire de ces migrants marocains commence au printemps, dans la ville de Khénifra, au Maroc. Là, un recruteur se présente comme un agent de recrutement pour une exploitation agricole en France, offrant un contrat de travail ainsi qu’un titre de séjour contre la somme de 8 500 €. Une promesse alléchante pour ces hommes vivant dans des conditions précaires au Maroc, espérant améliorer leur quotidien grâce à ce « rêve français ». Cependant, une fois arrivés en France, dans l’exploitation agricole de Curbans, la réalité s'avère bien différente de ce qui leur avait été promis.
À leur arrivée, les migrants marocains se retrouvent confinés dans des conditions de travail et de vie extrêmement difficiles. Ils sont logés dans des bâtiments insalubres, où les conditions d’hygiène laissent à désirer. De plus, leurs conditions de travail sont marquées par une exploitation systématique : horaires excessifs, tâches physiques lourdes et rémunération largement inférieure à la norme. L’employeur, au lieu de tenir ses engagements, utilise une forme de contrôle quasi total sur la liberté des travailleurs, les contraignant à vivre dans une situation de dépendance totale. Cette situation s’apparente clairement à l’esclavagisme moderne, où les travailleurs sont soumis à des pratiques abusives et sont privés de leurs droits fondamentaux. Face à ces abus, les huit migrants marocains ont décidé d’attaquer leur employeur devant le tribunal des prud'hommes. Ils sont soutenus par Me Kader Sebbar, un avocat qui n’hésite pas à qualifier cette situation d'esclavagisme moderne. Il souligne le contraste entre la promesse d'un travail légitime et l'exploitation subie par ses clients, qui ont été dupés par des recruteurs véreux. Cette histoire met en lumière la vulnérabilité des travailleurs migrants, souvent peu informés de leurs droits et dépendants de contrats qui les piègent dans des situations abusives. Dans ce cas, les migrants n’ont pas seulement été trompés par des promesses mensongères, mais ont aussi été contraints de travailler dans des conditions de plus en plus intolérables. Leur combat devant le tribunal représente un espoir de justice pour d’autres travailleurs confrontés à des situations similaires.
Le cas de ces migrants marocains est loin d’être isolé. Depuis plusieurs années, des enquêtes et des témoignages font état d'abus généralisés dans le secteur agricole français, où de nombreux travailleurs étrangers sont soumis à des conditions de travail inhumaines. L'exploitation des travailleurs saisonniers, souvent en provenance d’Afrique du nord ou d’Europe de l'Est, est un phénomène récurrent qui touche particulièrement les secteurs de la récolte des fruits et légumes, où les besoins de main-d'œuvre temporaire sont élevés. Les travailleurs migrants, dont beaucoup sont des migrants marocains, sont souvent employés pour des tâches physiques intenses et sous-payées. Leurs droits sont fréquemment ignorés, et ils sont souvent piégés dans des contrats de travail précaires qui les empêchent de dénoncer les abus. Leurs conditions de logement et de vie sont souvent déplorables, et des cas de travail forcé sont régulièrement rapportés, ce qui alerte sur l'existence de formes d'exploitation qui frôlent l’esclavage moderne.
Le procès en cours contre l’exploitation agricole de Curbans s’inscrit dans un contexte plus large de prise de conscience sur les conditions de vie et de travail des migrants marocains en France. Des associations de défense des droits humains et des syndicats, comme la CGT, dénoncent régulièrement ces abus et appellent à des réformes dans la régulation du travail agricole. Ces dernières années, plusieurs scandales ont émergé, alimentant le débat public sur les pratiques d'exploitation dans le secteur. Les actions en justice, comme celle entamée par ces saisonniers marocains, ont permis de mettre en lumière les méthodes d'exploitation qui, bien que souvent invisibles, sont présentes dans de nombreuses régions agricoles de France. Le fait que ce cas ait fait l'objet d'une couverture médiatique importante contribue à la sensibilisation du public et des autorités sur la nécessité d’une régulation plus stricte du travail saisonnier et d’une meilleure protection des migrants marocains et d’autres travailleurs étrangers.
Les autorités françaises sont sous pression pour améliorer les conditions de travail des migrants marocains et des travailleurs saisonniers en général. Bien que des lois existent pour interdire l'exploitation abusive des travailleurs, leur mise en œuvre reste insuffisante dans de nombreux secteurs. L’inaction des autorités et la lenteur de la justice dans certains cas permettent à de telles pratiques de perdurer. Il devient urgent que le gouvernement mette en place des mesures plus concrètes et immédiates pour protéger les travailleurs migrants, renforcer la transparence dans les contrats de travail et garantir que les exploitants agricoles respectent les normes minimales de travail et d’hébergement. La responsabilisation des recruteurs et des employeurs de travailleurs migrants est essentielle pour mettre fin à l’esclavagisme moderne et aux abus qu’il engendre. L’affaire des migrants marocains victimes d’exploitation à Curbans est un exemple flagrant des dérives de l’esclavagisme moderne dans le secteur agricole en France
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite
Commentaires
Cette situation n'est absolument pas étonnante
Nuit noire
19/12/2024 - 16:44
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut pas oublier de dire que ces exploités l'étaient par des familles marocaines.EN effet , il existe dans le Monde arabo -musulman une puissante mentalité esclavagiste résultant de millénaires de pratiques esclavagistes !! Et les Noirs surtout en ont été et EN SONT ENCORE LES PRINCIPALES VICTIMES:
non seulement depuis le douzième siècle ,mais aussi ces derniers temps avec la recrudescence des pogroms et massacres anti-nègres au Maghreb. Nous en avons eu un exemple criant en 2023 avec les nombreux Nègres expulsés ,ostracisés et finalement massacrés (Tunisie ,Algérie ) .Ces massacres ont d'ailleurs connu une recrudescence criminelle au mois de septembre dernier puisque 300 Subsahariens furent massacrés en Tunisie dans le plus grand silence et enterrés dans des fosses communes .L’historien arabe M’hamed Oualdi a d'ailleurs établi un lien direct entre le racisme anti-noir contemporain et la traite esclavagiste passée. Il laisse entendre que celle-ci est l’une des sources de la négrophobie et de l’autoritarisme politique de la région. Passionnant, instructif et sans concessions ; LIRE son chef-d'oeuvre : "L’ESCLAVAGE DANS LE MONDE MUSULMAN" , ÉDITIONS AMSTERDAM, 256 PAGES, 19 EUROS .
Silence total ici c’est normal :les responsables n’étaient pas des Européens blancs ,donc il ne fallait rien dire :les massacres négrophobes pouvaient continuer ....Pa ni problèm !!!! ...Silence total ,y compris évidemment celui des "révolutionnaires -anti imprérialistes" antillais qui se turent à l'occasion de ces massacres .Toujours donc fidèles à eux- mêmes!!!! !!Rien de nouveau sous le soleil ...On condamne seulement lorsque les salauds sont occidentaux blancs. A part ça lavi-a ka roulé , Lavi a bèl ,pa ni problèm!!!
Ce tropisme esclavagiste s'est également manifesté ces derniers temps dans les pays du Golfe où de véritables esclaves éthiopiens (donc nègres ) subissaient depuis longtemps un véritable martyre ous la férule de leurs maitres arabes (coups ,viols , containtes ,chantages etc ...vous avez entendu l'UFM? ) !!! L’Ethiopie dut donc rapatrier à partir de ce début d’Avril 2024 quelques 70 000 de ses ressortissants coincés en Arabie saoudite.Ce programme, le troisième depuis 2018 concernaient ceux qui sont dans des conditions jugées exécrables.En mars 2022, Addis-Abeba avait conclu un accord avec Riyad pour rapatrier plus de 100 000 Éthiopiens. Cet accord faisait suite aux accusations des groupes de défense des droits de l'homme selon lesquelles l'Arabie saoudite maltraitait les travailleurs .....surtout subsahariens comme par hasard .
Reste à mettre en place la logistique nécessaire. ..pour soulager le sort des Nègres dans le Monde arabe :Les Arabes ne sont pas des Occidentaux blancs. Ils peuvent donc continuer à considérer que les Subsahariens sont des sous-hommes.Les "révolutionnaires "et autres "défenseurs" martiniquais de ceci ou de cela peuvent continer à dormir tranquilles.
"REVOLUTIONNAIRES MARTINIQUAIS"
Albè
21/12/2024 - 07:57
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires sur ce site sont tout simplement pathétiques. Pourquoi ? Parce que vous voudriez que ce soient ceux que vous appelez par dérision les "révolutionnaires martiniquais" qui dénoncent et combattent le "racisme anti-noir" présent dans certains pays arabes. Don si l"on comprend bien l'immense Afrique adossée au Monde arabe, voisine immédiate du Monde Arabe, NE PROTESTE PAS, mais c'est nous, Antillais, descendants de déportés et d'esclavisés vivant sur des iles minuscules à 7.000kms et de l'Afrique noire et du Monde arabe qui devrions mener ce combat. N'IMPORTE QUOI ! Pourquoi les pays africains ne rompent-ils pas leurs relations diplomatiques avec l'Algérie, la Tunisie ou l'Arabie Saoudite ? Pourquoi l'Afrique du Sud est-elle le plus grand défenseur de la Palestine ? etc...etc... Va te faire foutre, mec, avec tes critiques à la con :