Il y a cinq siècles, Antonio Nebrija, natif de Séville, publiait la toute première grammaire du castillan qui deviendra la langue espagnole. Jusque-là, en effet, comme partout à travers l'Europe, c'était le latin qui était la langue des clercs (intellectuels, dirions-nous aujourd'hui), des administrations, de la Cour, de l'Eglise etc... L'oeuvre de Nébrija signe donc le premier pas de l'espagnol en direction de sa souveraineté scripturale.
La "Fundacion Antonio Nebrija" a organisé pour l'occasion, le 09 novembre denier, un colloque sur Nebrija et sa grammaire et l'une des principales intervenantes fut la Martiniquaise Corinne Mencé-Caster, agrégée d'espagnol et docteur en linguistique, professeur de linguistique hispanique à La Sorbonne. Celle-ci est l'auteur d'un nombre considérable d'articles sur le Moyen-âge espagnol, articles qui font autorité non seulement au sein de l'université française mais aussi de l'université espagnole. D'autre part, réfléchir sur les premiers pas de l'espagnol il y a cinq siècles est utile pour analyser celle de notre créole qui est, actuellement, en voie de devenir une langue écrite de plein exercice. C. Mencé-Caster y fait référence dans son dernier ouvrage, Pour une linguistique de l'intime. Habiter les langues (néo)romanes entre français, créole et espagnol (Classiques Garnier) paru en 2021...
Ah bon ???Vous croyez ? Pourtant on y trouve les phrases,expressions et mots suivants :
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...cet article ne concerne pas du tout la date du carnaval mais le comportement de politiciens de Lire la suite
De même que les Mqs adoptent de plus en plus un parler ,un comportement et des pratiques culturel Lire la suite
...nous adapter à cette nouvelle réalité. Lire la suite
...à l’histoire au moins un peu (à travers qqs personnages cités, c’est de l’histoire que nous pa Lire la suite