Ce vote intervient alors qu’Emmanuel Macron a été contraint de retarder son initiative en la matière.
POLITIQUE - Une position à la fois conforme à la tradition autonomiste et compatible avec la position française concernant la solution à deux États. Ce vendredi 27 juin, l’Assemblée de Corse, à majorité autonomiste, a adopté une résolution à l’initiative de sa présidente, Marie-Antoinette Maupertuis. Son objet ? « Soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l’État israélien dans la bande de Gaza ».
Un texte à vocation diplomatique et à portée symbolique qui reconnaît « l’existence de l’État de Palestine, conformément aux dispositions antérieures de l’ONU » et affirme « la nécessité urgente de la mise en œuvre d’une solution politique fondée sur la coexistence de deux États souverains respectueux des intérêts politiques, collectifs ou confessionnaux d’Israël et de la Palestine ».
En outre, l’Assemblée de Corse somme la France d’en faire de même et « sans délai », puis demande la suspension de « toute livraison d’armes, de munitions ou de matériel militaire à l’État d’Israël tant que celui-ci poursuit ses opérations contraires au droit international ». Sans surprise, la France insoumise accueille avec satisfaction cette résolution. « Un signal fort aux autres territoires et à l’État français », s’est félicité sur le réseau social X le député LFI Ugo Bernalicis, à l’instar de son collègue Thomas Portes ou du président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel.
À l’inverse, l’extrême droite identitaire dénonce cette initiative. À l’image de Nicolas Battini, président de Mossa Palatina, l’équivalent de Reconquête ! ou Fratelli d’Italia sur l’île de Beauté, qui fustige un « acte de soumission et d’adhésion à l’islamo-gauchisme qui sévit en Europe ». Ce dernier, pourtant nationaliste revendiqué, semble oublier que les indépendantistes corses ont toujours soutenu le peuple palestinien.
À noter que l’Assemblée de Corse n’est pas la seule chambre à avoir adopté une résolution pour la reconnaissance de l’État de Palestine. En 2014, c’est l’Assemblée nationale qui avait voté un texte demandant à l’exécutif de « reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit ».
Reste que ce vote intervient alors que le chef de l’État, Emmanuel Macron, a décidé de retarder son initiative en la matière, à la suite de l’offensive menée par Israël en Iran. « Ce report ne saurait remettre en cause notre détermination à avancer vers la mise en œuvre de la solution des deux États », a-t-il néanmoins promis le 14 juin.
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